" Sputniknews" le 25 février 2019 Par La Rédaction" L’Algérie, le cauchemar de Macron »: ce qui se passerait en France si Bouteflika mourrait"
Les autorités françaises «sont terrifiées par la perspective d’une grave déstabilisation de notre ancienne colonie après la mort de Bouteflika», a déclaré un haut responsable à un journaliste de l’Obs, qui a listé les raisons de l’inquiétude de Paris.
À l’approche de l’élection présidentielle en Algérie, le journaliste Vincent Jauvert a écrit pour le magazine le Nouvel Observateur un article expliquant que l’Élysée et les services français de sécurité sont angoissés par l’idée d’une «déstabilisation de l’Algérie à la suite de la mort du Président Bouteflika ou d’une révolte».
Ainsi, un haut responsable français a confié au média «ce qui inquiétait le plus Emmanuel Macron». L’entretien a eu lieu en février, plusieurs jours avant les manifestations contre un cinquième mandat du Président Abdelaziz Bouteflika.
«Le cauchemar du président de la République, c’est l’Algérie. C’était aussi celui de ses prédécesseurs. Les plus hautes autorités de l’État sont terrifiées par la perspective d’une grave déstabilisation de notre ancienne colonie après la mort de Bouteflika», a-t-il affirmé.
Le journaliste souligne notamment qu’«une grave crise politique dans ce pays si proche — à la suite d’une révolte de la jeunesse et/ou d’une disparition de son président — risque, en effet, de poser des problèmes considérables à la France».
Dans son article, le journaliste énumère quatre raisons qui expliquent pourquoi une éventuelle mort de M. Bouteflika serait défavorable à la France.
Par ailleurs, une déstabilisation en Algérie pourrait pousser «des centaines de milliers de jeunes» Algériens à émigrer en France «ce qui, à l’évidence, poserait un défi politique majeur au gouvernement français», poursuit M. Jauvert.
Il faut également tenir compte «que l’immigration algérienne en France, et sa descendance, est nombreuse et attentive à ce qui se passe de l’autre côté de la Méditerranée».
Enfin, il ne faut pas oublier la menace terroriste car «la précédente crise politique algérienne à la fin des années 1980 a ouvert la voie aux djihadistes qui ont semé la terreur dans le pays pendant une décennie et menacé la France à plusieurs reprises».
Abdelaziz Bouteflika, 82 ans et victime d’un AVC en 2013, au pouvoir sans interruption depuis 1999, a annoncé le 10 février qu’il briguera un cinquième mandat en Algérie. L’élection présidentielle algérienne se déroulera mi-avril.
Des opposants à la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle ont manifesté vendredi 22 février dans plusieurs villes d’Algérie. Dimanche, de nombreux manifestants ont également défilé à Paris et à Alger". "Sputniknews"
Les Commentaires
Il réfléchi sur une éventuelle augmentation pour équilibrer le budget de l'état français en augmentant les prix des zodiaques à coque semi rigide sans oublier les moteurs hords-bord "Evinrude, mercury ou Yamaha, Suzuki".
Parcontre les vagues de migrations venant par exemple de pays musulmans, sont plutôt alarmantes voir même angoissantes pour les pays obligés de les accueillir. C'est là où le bât blesse. D'où la réticence de refuser souvent de les recevoir parce qu'ils sont, selon eux, difficilement intégrables et encore moins assimilables.
Prenez les cas de la Turquie qui pourtant fait partie de l'Europe, elle a vu ses demandes à l'adhésion de l'union européenne rejetées les une après les autres, en lui prétextant à chaque fois qu'elle ne remplissait les critères d'entrée à l'union. Comme par exemple les droits de l'homme, ou encore le droit de la minorité kurde etc...La vraie raison, c'est qu'ils inquiètent parce qu'ils sont musulmans, parce qu'ils sont différents et donc incompatible avec leur culture.
Ceci n'est qu'une des explications de l'éventuelle hésitation francaise dans la cas où il y aurait des troubles majeurs dans notre pays.