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"Annaba : Nouvelle marche populaire contre le système"

Publié le 02/06/2019
"L J I" 2/06/2019 Nabil Chaoui "Annaba : Nouvelle marche populaire contre le système, Le dernier discours du chef d’état-major Gaïd Salah, et la mort en détention du militant des droits de l’homme Kamel-Eddine Fekhar, ont suscité ce mardi une grande colère chez les manifestants contre le système à Annaba. Auparavant, une minute de silence à la mémoire de Kamel-Eddine Fekhar a été observée sur le Cours de la Révolution et ses alentours. « Non au pouvoir militaire ! », « Non aux élections proposées par le système ! », « Klitou leblad ya serakine ! », « La souveraineté au peuple », ont scandé les manifestants sur le Cours de la Révolution, noir de monde. Entonnant ou scandant tour à tour des chants patriotiques et des slogans, la colère des manifestants contre le système politique n’a cessé de croître de minute en minute jusqu’à la limite de l’insolence. « Gaid Salah, dégage ! On te connaît bien, toi et tes fils ! », « Gaïd Salah garde tes élections pour tes amis voleurs », « Echaab houa essaid, lisez bien la Constitution que le peuple a voté ! », « Dégagez les 2 B, sinon le peuple viendra vous chercher ! », « Non à Gaïd, non au dialogue !, « dawla madania mach askaria ! », ont scandé les protestataires antisystème pour ce quatorzième vendredi de manifestation. Approchés par nos soins, des protestataires sont unanimes pour dire que le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense « est en train de perdre du temps pour trouver des solutions loin du système politique en place (…) Nous voulons une période de transition qui sera animée principalement par des personnes aux mains propres, c’est-à-dire n’ayant jamais trempé dans l’actuel système et après 6 mois, nous provoquerons des élections présidentielles sans les partis qui étaient en coalition avec le système », nous ont-ils déclaré. D’autres manifestants pensent que « le tout converge vers une prise de pouvoir par les militaires dès que le vide constitutionnel sera constaté, et c’est une raison évidente que le chef d’état major est en train de proposer des solutions qui ne font que faire perdurer la crise du Hirak ». Il faut signaler que Gaïd Salah avait déclaré, dans un discours, « n’être pas intéressé par la politique »".
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Les Commentaires

"Klitou leblad ya serakine"

« Non au pouvoir militaire ! », « Non aux élections proposées par le système ! ».
« La souveraineté au peuple ».
Il faut bien se mettre dans la tête que Gaid Salah fait partie de la race des dictateurs. Vous n'avez qu'à observé le ton agressif,musclé et intransigeant qu'il emploi dans ses discours, les menaces à peine voilées qu'il profère à l'encontre de gens qui n'ont rien demandé d'autre que l'instauration de la vraie démocratie, la liberté et le justice. C'est-à-dire le minimum.
Quand vous avez quelqu'un qui n'accepte pas la critique, même si elle est justifiée et constructive, ce qui est en l'occurrence révélateur de la faiblesse d'esprit d'un individu contrairement à ce que devrait être un esprit de grandeur, alors vous avez forcément en face de vous un individu d'une autorité absolue où tout dialogue est vain et qu'il est prêt à exercer tout son pouvoir pour écraser toute contestation, toute rébellion, toute résistance qui ne va pas à l'encontre de ce que habituellement un despote ne supporterait pas.
L'armée n'a pas à se mêler du duel entre le pouvoir et la rue. Encore une fois ce n'est pas son rôle. Elle doit rester en
dehors de tout ça. C'est le peuple et à lui seul de résoudre cette situation puisqu'il est le souverain et finira par triompher. D'ailleurs, l'initiative du mouvement Hirak, elle émane du peuple, elle vient du peuple et si ce n'était pas lui qui l'avait déclenché, les choses seraient restées en l'état. Il n'y aurait rien de changé !
Gaid Salah aurait poursuivi, comme les autres l'ont fait jusqu'ici, à bénéficier des privilèges, des prérogatives, des honneurs et autres avantages que leur offrait le système.
C'est facile de venir après que le gros du travail avait été accompli par la rue pour récupérer la situation à son avantage et s'afficher tel un sauveur fanfaron d'exploits imaginaires.
Le précédent commentaire est signé Ricrac.
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