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«On a exécuté les ordres de Bouteflika!»

Publié le 24/06/2020
"L'EXPRESSION" Pour la première fois, Sellal et Ouyahia impliquent directement l'ex-président «On a exécuté les ordres de Bouteflika!» «Agissez, prenez les décisions qu'il faut et venez ensuite les régulariser en Conseil des ministres», a affirmé Ahmed Ouyahia non sans dire «je ne fuis pas ma responsabilité, mais c'était une injonction de Abdelaziz Bouteflilka.»
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Peiné, ému et sûrement accablé après avoir enterré, lundi dernier, son frère et avocat, Laïfa, Ahmed Ouyahia n'a rien laissé paraître, hier, à la barre. Auditionné, au deuxième jour du procès de l'affaire Ali Haddad, où il a comparu comme prévenu aux côtés d'Abdelmalek Sellal et huit anciens ministres, l'ex-Premier ministre a été, identique à lui-même: confiant, serein et très méthodique. Il a répondu à toutes les questions, apporté des précisions, cité des articles de lois et expliqué les raisons des décisions politiques prises durant sa gestion. Pour Ahmed Ouyahia, il n'y a pas eu de copinage ni de privilèges accordés à des hommes d'affaires. Il y avait plutôt une stratégie adoptée et une politique appliquée. «Nous sommes en train d'examiner les décisions prises par des réunions de Conseil de ministres à une époque d'opulence et de richesse où nous avons travaillé pour combler les lacunes, sans nous attarder sur des décrets ou des lois. Il y avait urgence de développer tous les secteurs», a expliqué l'ex-Premier ministre ajoutant «c'était comme les deux rails d'un train, il fallait agir vite en prenant en compte deux voies: la politique du développement et le respect des textes de lois».

Je ne fuis pas ma responsabilité
Pour réussir à combiner les deux voies, l'ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika avait tranché: «Agissez, prenez les décisions qu'il faut et venez ensuite les régulariser en Conseil des ministres», a affirmé Ahmed Ouyahia, non sans dire «je ne fuis pas ma responsabilité, mais c'était une injonction de Abdelaziz Bouteflika. J'étais en contact quotidien avec lui».
Le juge a questionné Ahmed Ouyahia sur tous les projets incriminés, notamment la cimenterie de Djelfa. Il lui a demandé d'expliquer la raison de la vente de cette cimenterie à Ali Haddad alors que le projet devait initialement être cédé à l'entreprise publique Gica. Ahmed Ouyahia va revenir sur ce projet affirmant qu'il a été cédé aux Egyptiens en 2006 et que ces derniers ont vendu leurs parts à Ali Haddad qui a ramené un grand partenaire, à savoir le chinois Cscec. «Ce sont deux opérateurs privés, l'Etat n'a pas à se mêler dans cette transaction», explique Ahmed Ouyahia insistant sur le fait que le groupe chinois avait des projets publics d'un montant de 15 à 20 milliards de dinars annuellement en Algérie. «Ce qui m'importait en tant que Premier ministre, c'est la réalisation de l'usine qui allait permettre la création de plus de 1500 emplois dans cette région désertique sur le plan industriel. Le projet est à 90% réalisé et les équipements sont au port. Nos enfants de Djelfa, auraient eu un travail après leurs études», a déclaré le prévenu. Et le droit de préemption? interroge alors le juge. Pour Ouyahia, les choses sont claires.
Le groupe public Gica ne voulait pas de ce projet et une correspondance dans ce sens existe. «Il y a une correspondance du ministre de l'Industrie de l'époque précisant que le comité de participation de l'Etat (CPE) refusait d'exercer son droit de préemption et le groupe Gica qui a négocié avec les Egyptiens, s'est finalement désisté préférant investir dans la réalisation des cimenteries de Relizane et Béchar», a affirmé l'ex-Premier ministre. Mais le procureur de la République n'est pas convaincu. Ce dernier va, tout au long de ses questions, expliquer que le témoignage du P-DG du groupe Gica contredit les vérités d'Ahmed Ouyahia. Pour le parquet le CPE, présidé par l'ex-Premier ministre, n'a pas soutenu l'entreprise publique afin de permettre à Ali Haddad d'acquérir la cimenterie. Et d'affirmer «c'est le ministre chargé de l'Investissement qui devait se désister du droit de préemption. De ce fait, la vente est nulle». Interrogé sur d'autres projets qui ont été classés comme «urgent» afin de se soustraire au respect des procédures prévues par la loi, Ahmed Ouyahia a justifié à chaque fois les raisons de ses décisions. Il a rappelé que pour le projet d'aménagement de l'entrée de l'aéroport d'Alger, l'urgence était la tenue du Sommet arabe, quant à la réalisation de l'autoroute Zéralda-aéroport qui a nécessité une enveloppe supplémentaire de 30 milliards de dinars, c'est l'ex-président qui avait, lors des audiences du Ramadhan qu'il tenait avec ses ministres, décidé d'élargir les voies «J'avais fait une correspondance au ministre des Finances, Djoudi pour débloquer l'enveloppe supplémentaire nécessaire à la modification
décidée par le chef de l'Etat.
Certes, une réévaluation de 30 milliards DA nécessite un passage au Conseil des ministres, mais encore une fois le président Bouteflika nous avait demandé de travailler et de régulariser ensuite», explique encore Ouyahia.

Le procureur n'est pas convaincu
Même lorsque le juge lui parle de directives verbales qu'il aurait données, à ses ministres pour un autre projet, Ahmed Ouyahia est à l'aise et rebondit sur l'argument pour dire «tout est transcrit dans les PV des réunions des Conseils de ministres. La justice peut y accéder». La réalisation des réservoirs à Béchar, le stade de Tizi Ouzou ou encore le port de Djendjen, Ahmed Ouyahia a réponse à tout. «Je suis coordonnateur et non ordonnateur. Le responsable gère et s'adapte avec la situation autant de fois qu'il faut et à chaque changement.» Même pour les projets donnés de gré à gré, l'ex-Premier ministre fera savoir que durant sa période de gestion «pas moins de 1000 projets ont été cédés de gré à gré».

Sellal «Je demandejustice»
Les deux heures d'interrogatoire d'Ahmed Ouyahia s'achèvent. Abdelmalek Sellal s'avance à la barre. L'ex-Premier ministre est beaucoup plus à l'aise qu'à son premier procès. D'ailleurs, il ne manquera pas à faire rire la salle, à une ou deux reprises. Il commence par préciser qu'en tant que Premier ministre, il n'a fait qu'appliquer le programme du président de la République. «Le Premier ministre n'est pas maître d'ouvrage, ni un ordonnateur. Durant ma gouvernance, l'Algérie a lancé au moins 20000 projets. En 2013, lorsque le président est tombé malade et a dû quitter le pays, j'étais au premier rang. J'étais pratiquement responsable de la gestion politique du pays. Je ne pouvais pas donc suivre les projets d'équipement et avec la crise du pétrole, la situation est devenue encore plus compliquée. D'ailleurs, ce sont nos économies de l'époque qui sont aujourd'hui exploitées», a dit dans son préambule Abdelmalek Sellal avant de rappeler certaines réalisations phares dont le règlement de la pénurie de l'eau et le logement «on ne peut pas nier ces réalisations. «Certes, il y avait des lacunes, mais je n'ai jamais pensé qu'à 72 ans, après 45 ans au service de mon pays, on allait m'accuser de corruption. Je demande justice.» Abdelmalek Sellal sera également interrogé sur de nombreux projets dont a bénéficié le groupe Etrhb mais pour le Premier ministre, il y a une explication à tout. Même lorsque le juge évoque le témoignage du P-DG de Gica qui aurait été empêché d'expliquer son projet alors qu'il avait la possibilité d'acquérir les usines de cimenteries cédées à Ali Haddad, Sellal va dire «je suis un démocrate et connu pour cela. Je donne l'occasion à tout le monde pour parler» et d'ajouter en plaisantant «je suis démocrate au point où même le diable est mon ami».

2100 milliards et 83 hectares
Tout au long de l'interrogatoire, le juge va appeler Ali Haddad à chaque fois pour la confrontation afin de démonter qu'une grande partie des marchés accordés à Ali Haddad n'a pas connu d'avancement malgré les importantes enveloppes financières qui lui ont été données comme pour le projet de Relizane où il a bénéficié de 2100 milliards de centimes du CPA et 83 hectares depuis 2014 pour ne réaliser que 7% d'avancement. Même chose pour les 50000 hectares d'El Bayadh octroyés à Haddad pour l'élevage des vaches. À ce propos, Sellal va dire «on importait du lait pour des sommes faramineuses et le gouvernement a beaucoup fait pour soutenir le développement agricole. On devait me gratifier pour ces efforts et non pas m'emprisonner». Questionné sur les terrains de Berrahal, projet des chemins de fer, Djendjen...Abdelmalek Sellal va continuer à se défendre affirmant que toutes les décisions sont prises en Conseil des minis-tres dont les PV sont conservés au niveau du secrétariat. Sur le financement occulte de la campagne électorale de l'ex-président de la République, Abdelmalek Sellal dira que son passage à la tête de la direction de la campagne était de courte durée, mais «aucun parti n'était avec nous. Abdelaziz Bouteflika était candidat à la candidature indépendant. J'ai reçu des appels, mais de personnes et non pas de partis politiques. Ceux qui ont affiché leur soutien, c'est leur problème». Vient ensuite le tour de Youcef Yousfi. L'ex-ministre de l'Industrie avance lentement vers la barre. Il rappellera ses loyaux services durant des décennies affirmant qu'il a toujours veillé à préserver l'argent public, «on ne peut pas m'accuser de dilapidation aujourd'hui». Il dira même qu'à son arrivée au ministère après le passage de Bouchouareb «j'ai trouvé une situation catastrophique. J'ai essayé d'y remédier». L'homme a clairement reconnu avoir refusé un titre minier à Ali Haddad, mais ce dernier a fini par l'avoir et avoir même la mine. L'ex-ministre sera clair à ce sujet «mes services ont étudié le dossier et ont conclu à son rejet. Nous avons informé le concerné lui assurant que l'Etat pouvait le rembourser, mais il a dit qu'il voulait le projet». Lorsque le parquet lui demande si Haddad a bénéficié, par la suite, du titre minier accordé à une entreprise publique, Yousfi ne nie pas, mais ne confirme pas non plus. Plusieurs autres ministres ont continué à défiler à la barre dont Mahdjoub Bedda, Abdelghani Zalène, Boudjema Talai et Amara Benyounès. Le procès se poursuivra, aujourd'hui, avec l'audition des autres prévenus dont l'ex-ministre des Travaux publics, Amar Ghoul.

Hasna YACOUB
24-06-2020

"LE DROIT DE SAVOIR"

Malek salut, ne pas supprimer notre peuple à le droit légitime de connaitre l'histoire de ceux qui nous ont gouverné...supprimer cet article...serait de cacher la vérité à notre peuple...a ton appréciation!.
"Un scénario tout près"

Pour un film à 12 oscars ay bouzah...ba ba ba ba ba ba...les milliards coulent à flots...pauvre de nous...pendant ce temps nos jeunes prenaient les chaloupes de fortunes aux risquent de leurs vies...pour une vie meilleurs...honte à vous...bande de crapule...que le bon Dieu vous punisse amine amine amine amine amine.
"prochaine épisodes"

l'homme aux silos d'or...suivi de l'ogre du bitume!...Mr 20%!.
"QUE JUSTICE"

SOIT FAITES!.
LE km autoroute le plus cher au Monde...l'ogre il faut qu'il nous explique...et de nous rendre l'argent détourner du peuple...crapule honte à toi voleur!.
Le prix des coûts moyens a comparer sont donc:

Portugal : 1,8 million d'euros par kilomètre
Espagne: 1,9 million d'euros
Belgique: 2,3 millions d'euros
Danemark: 2,4 millions d'euros
Suède: 2,9 millions d'euros
France: 4,8 millions d'euros
Allemagne: 5,3 millions d'euros
Italie : 7,5 millions d'euros
Luxembourg : 9,3 millions d'euros
Suisse: 13,1 millions d'euros

La Suisse présente les coûts les plus élevés en Europe, et l’Algérie grâce a Ghoul détient le record mondiale.
Par Amina HADJIAT

le 29-11-2014


"ELLE A COÛTÉ 13 MILLIARDS DE DOLLARS, SELON LE MINISTRE DES TRAVAUX PUBLICS
Autoroute Est-Ouest : une facture exorbitante"

L’affaire de l’autoroute Est-Ouest promet de hanter encore longtemps les responsables du secteur qui auront bien du mal à justifier du coût et des nombreuses malfaçons de cette réalisation.

Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, a désormais une patate chaude entre les mains. Il lui faudra, en effet, faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour se dépêtrer du dossier brûlant de l’autoroute Est-Ouest, dont on dit qu’elle serait la plus chère au monde. Un héritage empoisonné, légué par son prédécesseur, Amar Ghoul. Au cours d’une séance de questions orales, jeudi à l’Assemblée nationale populaire (APN), Abdelkader Kadi a dû répondre à un député sur le coût global de l’ouvrage et les soupçons de corruption qui pèsent sur sa réalisation. “13 milliards de dollars pour 1 216 kilomètres”, a-t-il annoncé. Ce qui fixe le prix moyen de réalisation d’un kilomètre d’autoroute à près de 11 millions de dollars (soit un milliard de dinars).
À titre d’exemple, le ministre cite plusieurs fourchettes de prix, de réalisation d’autoroutes, pratiquées ailleurs dans le monde. “La moyenne du coût de réalisation du kilomètre en France varie entre 8,8 et 22 millions d'euros alors qu'en Espagne, elle oscille entre 7,8 et 17,5 millions d'euros. En Suisse, elle peut atteindre les 45 millions d'euros”, a-t-il affirmé. Mais une simple recherche sur Internet contredit les chiffres avancés par M. Kadi. Selon l’organisme français Setra (Service d’études sur les transports, les routes et leurs aménagements), “la mise en service d’un kilomètre d’autoroute flambant neuf revient à 6,2 millions d’euros (équivalent à 7,7 millions de dollars, soit 30% moins cher que le prix moyen du kilomètre de l’autoroute Est-Ouest)” ! La même source précise que ce coût a été calculé sur la base d’un tronçon de
10 kilomètres avec échangeurs et ponts. Le ministre élude également la question sur les soupçons de corruption en indiquant que “ce dossier est entre les mains de la justice”.
Quant aux nombreux cas de malfaçons, il évoque “des problèmes de contrôle des travaux dus, notamment, au non-respect de certains bureaux d'études de leurs engagements”. M. Kadi affirme que “les contrats conclus avec ces bureaux d’études ont été résiliés et qu’ils sont désormais interdits de soumission en Algérie”. Des mesures certes logiques, mais qui ne permettent pas de rembourser le préjudice causé. Un arbitrage international pour les bureaux d’études étrangers et procédures judiciaires donnant lieu à des mesures compensatoires auraient été, sans doute, préférables pour tenter de réduire la facture de l’édifice. Une facture qui est, d’ailleurs, amenée à être revue à la hausse.
Aux 13 milliards de dollars déjà dépensés, il faudra encore ajouter des frais annuels d’entretien. Ces montants seront, sans doute, supérieurs à la normale en raison des nombreuses malfaçons commises lors de sa réalisation et au retard accusé sur le passage au régime payant.


A H
"AFFAIRE DES 39 SILOS DE L’OAIC : L’ex-ministre, Boudjema Talaï, face au scandale des 2200 milliards"

L’ancien ministre Boudjema Talaï éclaboussé par une affaire de détournement de fonds, se trouve désormais dans le viseur de la cour suprême. Ce dernier, alors PDG du groupe Batimetal, avant de devenir ministre des Transports, en 2015, est au centre d’un scandale financier de 2200 milliards de centimes concernant un projet de réalisation de 39 silos de stockage des céréales lancé en 2013 par l’OAIC.


AFFAIRE DES 39 SILOS DE L’OAIC : L’ex-ministre, Boudjema Talaï, face au scandale des 2200 milliards
Ancien ministre des Transports, en 2015, et ministre des travaux publics, en 2016, Boudjemaa Talai, actuellement député FLN, est cité dans cette affaire. Boudjemaa Talai, en 2013, à la tête de la fameuse entreprise Batimetal, en partenariat avec une compagnie italienne ont raflé un marché de 2200 milliards de centimes pour réaliser 39 silos métalliques au profit de l’OAIC sur certains sites choisis par le maître de l’ouvrage, au niveau de plusieurs wilayas tels que Adrar, Bechar, Mostaganem, Attaf, Oum Bouagui et Tiaret. Les délais prévus pour la réalisation des 39 silos, projet lancé en 2013, étaient de 5 années, cependant, on est, en 2019, et aucun des silos n’a vu le jour à ce jour, et plus grave encore, des sources avancent que les paiements auraient été effectués ! La dite affaire avait éclaté en 2018, quand l’Office central de répression de la Corruption (OCRC) avait dénoncé par le biais d’un rapport, l’affaire des silos fantômes. Un avis d’appel d’offre international a été lancé en 2012 pour la réalisation de 30 silos métalliques. Ce projet, dont l’ objectif était d’assurer un espace de stockage des produits alimentaires de première nécessité, pour une période de six mois d’approvisionnement et qui relève quasiment de la sécurité nationale, avait été attribué, au début au Groupe chinois SinoHydro Limited Corporation, le 28 novembre de la même année, l’attribution provisoire du marché a été retirée à la société chinoise, et attribuée, en mai 2013, en gré à gré au groupement algéro –italien Batisilo (Batimetal 66% – Borghi 34%) pour un montant de 22,79 milliards de dinars. Ainsi, Baticilo, a été chargée de construire 30 silos, sur un ensemble de 39, pour le compte de l’OAIC) et les neufs autres ont été confiés à l’entreprise chinoise Gmes Sgonaz, pour un montant global de plus de 2200 milliards de centimes. L’ancien ministre devra donc s’expliquer comment et qui a ordonné des paiements pour des travaux fantômes et il sera également questionné à propos de plusieurs dossiers suspects gérés sous son égide au ministère des Transports et des travaux publics ! Cinq années plus tard, le taux d’avancement du projet des silos n’a pas dépassé les 5% et les travaux sont complètement à l’arrêt depuis plusieurs mois, selon, le constat de la commission d’enquête diligentée par le ministère de l’Agriculture. Enfin, cette affaire va être bientôt éclairée, après la convocation de l’ancien ministre- député, Boudjema Talaï, devant la justice, une fois la levée de l’immunité parlementaire sera entamée par la commission des Affaires juridiques de l’APN.


Riad
Dimanche 23 Juin 2019 -
"2 millions d’Euros du Sheraton, 20 Milliards des silos à blé…La SETO, 2 affaires, la fin de Tliba ?"

La SETO (Société d’Etudes techniques Ouargla), est un ex-bureau d’études étatique racheté en 2008 par Baha Eddine Tliba. Les scandales dans lesquels est impliquée cette société remontent ces derniers jours à la surface. Et plusieurs sites rappellent certaines des affaires faciles, mais ô combien fructueuses, dans lesquelles a trempée ce bureau d’études durant la dernière décennie où Bouteflika, sa gestion et son personnel ont livré le pays à la rapine et la corruption.

Un remaniement qui sonne le glas de Tliba ?
Pour le site Algérie Part, le récent remaniement au sein de la Justice dans cette wilaya de l’Est, avec l’installation d’un nouveau procureur général et président de la Cour augure d’une volonté de mettre un terme aux agissements de Tliba Baha Eddine. Un des symboles de la corruption et l’un des membres de la «Îssaba». « La venue du nouveau procureur, sonnera-t-elle le glas de celui qui avait la réputation de nommer et «dégommer» les responsables de l’exécutif local ? », s’interroge le site, dans son édition d’hier lundi 19 août.

Deux affaires emblématiques impliquant la SETO…
1-Suivi de réalisation de 9 silos à blé : 20 Milliards !
Dans son édition du 10 juin 2018, ALG24 rapportait que le très influent député FLN d’Annaba, Baha Eddine Tliba, était impliqué dans un scandale retentissant. Il s’agit du marché raflé, en 2014, portant sur le suivi de la réalisation des 9 silos en béton armé. Montant : 20 milliards de centimes.


Pour le site, l’ouverture des plis a été marquée par une scandaleuse procédure. Les relations qui lient Baha Eddine Tliba et l’ancien ministre des Transports et des travaux publics, Boudjema Talaï, alors PDG de Batimetal, à la tête du projet national de la réalisation de 34 silos à blé pour le coût exorbitant de 2200 milliards (centimes) (110 millions de dollars) ! -Qui d’ailleurs n’ont jamais vu le jour, voir article : « Qui se souvient de Boudjema Telai et ses silos à grains fantômes à 2200 milliards ? »-

2-Etude de réalisation du Sheraton : 2 Millions d’Euros !
Le 26 avril 2019, le site réflexion-dz, rapportait l’affaire du contrat d’étude du Sheraton de Annaba raflé par la SETO. Montant : 2 Millions d’Euros..


Selon le site, Tliba a usé de tout son pouvoir et influence pour obtenir son marché alors que d’autres bureaux d’études nettement plus sérieux et prestigieux étaient en lice. Les autorités en charge du projet du Sheraton d’Annaba auraient subi un énorme pressing pour avantager le bureau de Tliba en dépit de l’opposition de la principale structure publique responsable de ce projet, à savoir la Société d’investissement hôtelier (SIH) basée à Alger.

"IL grandira...grandira...grandira..."

et deviendra "un fantastique homme colosse"

il faudra bien expliquer tout cela au juge!!!.
"MERCI Google"

Tout se retrouve!.
"LES fuyards"

viendront leurs tour:drebki, bouchareb...la liste et longue..."Tout vient à point à qui sait attendre." Le temps fait se réaliser toute chose quand on sait être patient.
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