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"M'hamed El Kourd"

Publié le 24/09/2020
"M'hamed El Kourd"M'hamed El Kourd, de son vrai nom Mohamed Benamara, est un chanteur algérien, né en 1895 à Annaba et mort en 1951. Il est l'un des grands maîtres du malouf algérien.
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"HOMMAGE sur L'Histoire du maitre du Malouf"

Tout le Malouf vient de lui: M'hamed El Kourd, de son vrai nom Mohamed Benamara, est un chanteur algérien, né en 1895 à Annaba et mort en 1951. Il est l'un des grands maîtres du malouf algérien.

Biographie
Mohamed Benamara, est né dans la vieille ville d'Annaba le 2 août 18951, d'une famille dont l'origine serait andalouse2. Son père était un musicien constantinois qui jouait du târ et s'était établi dans la ville d'Annaba3. Il acquit un enseignement traditionnel et apprit le Coran à la mosquée de Sidi Bou Merouane4.

Puis, il fréquente les cafés populaires où on interprétait le malouf4. Il est mobilisé durant la Première Guerre mondiale, au Moyen-Orient, il fréquente de grands maîtres de la musique orientale de Syrie, d'Égypte, de Tunisie, de Turquie et notamment du Kurdistan où il hérite son pseudonyme d'artiste d'El Kourd (« le Kurde »)1. Sa carrière artistique débute en 1925 lorsqu'il commence à se produire dans les cafés et les places publiques de la ville d'Annaba4.

Le Cheikh était un innovateur du malouf. Il est le premier à introduire le piano dans ce genre musical qui ne comptait jusqu'à lors que des instruments à cordes ou à percussions5. Ses compagnons l'avaient surnommé « les doigts d'or »1. Dés lors, il va écarter, durant plusieurs décennies, le malouf annabi de l'orthodoxie de l'école de Constantine2. En 1932, il participe au Congrès du Caire en tant que représentant de la musique algérienne aux côtés de Larbi Bensari, le cheikh de Tlemcen2.

Il meurt le 10 octobre 19511, sans laisser d'enfant2. Ses obsèques étaient grandioses, toutes les confessions étaient représentées. La presse coloniale titrait le lendemain « Bône, ville morte ! »2. Il est enterré au cimetière de Zaghouane2.

Œuvre
Le Cheikh M'hamed El Kourd est le premier artiste à consigner le malouf dans un enregistrement2. Son œuvre est compilée sur près d'une cinquantaine d'opus1. Il enregistre sa première série de disques 78 tours en 1934 chez Beïdaphone à Paris6. Cet enregistrement contient des classiques de la musique arabo-andalouse algérienne : Man frag ghzali, Salah Bey, Haramt bik nouâssi, Farakouni et Âynine lahbara1.

L'artiste se caractérise par la simplicité de son interprétation : la voix est clairement perceptible, le chœur inexistant, les instruments de musique sont peu nombreux et les qacidas courtes5. Il avait aussi intégré les maqamates (modes) orientales au répertoire classique. Le choix des chansons courtes ou plutôt la réduction des longs qacidas s'explique par la durée du support d'enregistrement de l'époque5.

Lors de son séjour à Tunis, il lui arrivait d'animer des fêtes. Il a été tellement apprécié que l'une de ses interprétations : man fragh ghzâlî fait partie du patrimoine populaire tunisien7. Plusieurs chanteurs et musiciens annabis ont puisé dans son répertoire, notamment Hassen El Annabi, Layachi Dib et Hamdi Benani. L'association musicale El Kourdia tente de pérenniser et d'honorer sa mémoire1.

"Lorsqu'il chantait à la place d'armes d'Annaba"

Toute la communauté juive venue l'écouter et prendre des leçons sur le maitre incontestable du Malouf qui jouait de plusieurs instruments de musique violon, piano, guitare...
mohamed el kourd fad el wach 3liya

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sa chanson mohamed el kourd fad el wach 3liya

Célèbre compositeur et musicien multi-instrumentiste, grand maître du Malouf, Cheikh M'hamed El Kourd, de son vrai nom Mohamed Benamara, est né dans la vieille ville d'Annaba le 2 août 1895. L'enfant de Bône manifesta très tôt sa passion pour la musique et adopta le Tar pour accompagner ses mélodies. Pendant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé en Allemagne où il continua à pratiquer son art. Durant son périple à travers les pays d'Europe et d'Orient, il fréquenta de grands maîtres de la musique arabe de Syrie, d'Egypte, de Tunisie, de Turquie et notamment du Kurdistan où il fit connaissance avec la musique kurde et où il hérita par la même occasion le surnom "d'El Kourd" (le Kurde) qui deviendra à jamais son pseudonyme d'artiste. Son parcours initiatique inspiré d'une musique universelle lui permit de développer sa création musicale au rythme des notes de son nouveau compagnon de musique, le piano dont il devient un virtuose et d'acquérir la notoriété en l'intégrant pour la première fois dans un orchestre de Malouf. Ses compagnons de musique et les mélomanes l'avaient surnommé "les doigts d'or". L'œuvre de Cheikh M'hamed El Kourd compilée sur près d'une cinquantaine d'opus démontre remarquablement sa contribution à la musique classique algérienne. Il prendra conscience très tôt de la nécessité de pérenniser un art millénaire transmis jusque-là uniquement par voie orale. C'est ainsi qu'il commença très vite à consigner des pièces rares de cette musique arabo-andalouse dans une maison d'édition parisienne "Beidaphone" où il enregistra "Man frag ghzali", "Salah Bey", "Haramt bik nouâssi", "Farakouni" et "Âynine lahbara", les premières chansons à être reproduites sur le support le plus en vogue à l'époque, le disque "78 tours", qui venait à peine de remplacer le gramophone. Les plus anciens évoquaient le souvenir d'une foule cosmopolite qui sortait, chaque soir, pour l'écouter. Le 10 octobre 1951, sa voix et son vieux piano s'éteignirent définitivement. Un grand nombre de mélomanes continuent de nos jours à puiser dans son riche répertoire et à lui vouer un véritable culte, notamment le défunt Hassen El Annabi, Layachi Dib, son neveu Hamdi Benani et beaucoup d'autres chanteurs et musiciens annabis. L'association musicale "El Kourdia" tente de pérenniser et d'honorer sa mémoire.
natif d'Annaba ? l'algerie culturelle, plurielle, tolérante...du savoir vivre
il habitait la vieille ville d'Annaba
tu vas sur yoytube plusieurs vidéos de Mohamed El Kourd et vidéo anciennes d'ANNABA à l'époque de Bône la coquette.
Allah ayrhamhoum ils se retrouvent tous dans le paradis à jouer ensemble du Malouf

Sidi Al Guermi (1870-1917) (considéré comme étant le réformateur du malouf)
Cheikh Hamou Fergani (1884–1972)
M'hamed El Kourd (1885-1951)
Cheikh Abdelkrim Bastandji (1889-1942)
Cheikh Hassouna (1896-1971)
Omar Chaklab(1902-1942)
Abdelkader Toumi-Sief (1906)
Cheikh Raymond (1912-1961)
la famille Nacache
Abdelmoumen Bentobbal
MOHAMED El Kourd, Hacène El Annabi, mohamed Tahar Fergani, Hamdi Bennani...
sans oublier

L'humoriste Robert Castel Adjini Adjini VIdéo youtube.................(rire) il se défend au violon;;;;;
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