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"Des dossiers prioritaires attendent Tebboune"

Publié le 13/02/2021
"Publié par Kamel Amarni le 13.02.2021 , 11h00 "Il a regagné le pays hier Des dossiers prioritaires attendent Tebboune".
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Le Président Abdelmadjid Tebboune a regagné le pays, hier vendredi, en fin d’après-midi, en provenance d’Allemagne où il séjournait depuis le 10 janvier dernier pour des soins, notamment une intervention chirurgicale au niveau du pied, rendue nécessaire à la suite d’une complication induite par une contamination à la Covid-19 en octobre dernier. Tebboune avait d’ailleurs interrompu un premier séjour médical en Allemagne pour un intermède de quelques jours, pour parer à des urgences nationales, à savoir la signature des projets de loi respectifs portant révision de la Constitution et de la loi de finances. Il est rentré donc ce 12 février pour reprendre les choses en main avec, comme premier chantier prioritaire, un remaniement (ou un changement ? ) gouvernemental que lui-même avait clairement insinué, à deux reprises en plus, lors de son court séjour à Alger entre la fin décembre et début janvier derniers. A forte majorité de technocrates, le gouvernement Djerad voit bon nombre de ses secteurs frappés de léthargie, ou carrément dépassés face à l’ampleur des défis qui interpellent plus que jamais un pays fortement secoué par, tout à la fois, une crise politique, économique et sociale ces deux dernières années, en plus de la crise sanitaire planétaire en cours depuis mars 2020. Bref, un remaniement qui prend les allures d’une urgence pour relancer l’appareil exécutif et, avec, les chantiers nécessaires, déjà ouverts ou à venir, et à tous les niveaux. Outre les grands dossiers économiques, l’on sait, d’ores et déjà, que le pays s’apprête à organiser deux grands rendez-vous électoraux, les législatives et les locales, appelés à redessiner la nouvelle carte politique nationale. Tout cela, dans un contexte régional exceptionnellement bouillonnant, avec les graves dérapages de notre voisin de l’Ouest, un Maroc plus que jamais belliqueux et provocateur de grands désordres mettant en péril la sécurité de toute la région.
Kamel Amarni
Le Président Abdelmadjid Tebboune a regagné le pays, hier vendredi, en fin d’après-midi, en provenance d’Allemagne où il séjournait depuis le 10 janvier dernier pour des soins, notamment une intervention chirurgicale au niveau du pied, rendue nécessaire à la suite d’une complication induite par une contamination à la Covid-19 en octobre dernier.

Tebboune avait d’ailleurs interrompu un premier séjour médical en Allemagne pour un intermède de quelques jours, pour parer à des urgences nationales, à savoir la signature des projets de loi respectifs portant révision de la Constitution et de la loi de finances.

Il est rentré donc ce 12 février pour reprendre les choses en main avec, comme premier chantier prioritaire, un remaniement (ou un changement ? ) gouvernemental que lui-même avait clairement insinué, à deux reprises en plus, lors de son court séjour à Alger entre la fin décembre et début janvier derniers.

A forte majorité de technocrates, le gouvernement Djerad voit bon nombre de ses secteurs frappés de léthargie, ou carrément dépassés face à l’ampleur des défis qui interpellent plus que jamais un pays fortement secoué par, tout à la fois, une crise politique, économique et sociale ces deux dernières années, en plus de la crise sanitaire planétaire en cours depuis mars 2020.

Bref, un remaniement qui prend les allures d’une urgence pour relancer l’appareil exécutif et, avec, les chantiers nécessaires, déjà ouverts ou à venir, et à tous les niveaux.

Outre les grands dossiers économiques, l’on sait, d’ores et déjà, que le pays s’apprête à organiser deux grands rendez-vous électoraux, les législatives et les locales, appelés à redessiner la nouvelle carte politique nationale.

Tout cela, dans un contexte régional exceptionnellement bouillonnant, avec les graves dérapages de notre voisin de l’Ouest, un Maroc plus que jamais belliqueux et provocateur de grands désordres mettant en péril la sécurité de toute la région.
Kamel Amarni
"Je pense que ce n'est pas le moment de changer le premier ministre!"

il faut reconnaître qu'il a fait un travail remarquable...en l'absence du président...et ne peut pas changer tout du jour au lendemain ...à cause A forte majorité de technocrates, le gouvernement Djerad voit bon nombre de ses secteurs frappés de léthargie, ou carrément dépassés face à l’ampleur des défis qui interpellent plus que jamais un pays fortement secoué par, tout à la fois, une crise politique, économique et sociale ces deux dernières années, en plus de la crise sanitaire planétaire en cours depuis mars 2020.
"Abdelaziz Djerad"

Abdelaziz Djerad, né le 12 février 1954 à Khenchela, est un homme d'État algérien.

Il est nommé Premier ministre par le président Abdelmadjid Tebboune le 28 décembre 2019.



"Jeunesse et formation​"

Il est né le 12 février 19541 à Khenchela, en Algérie2. Universitaire, après des études à la faculté des sciences politiques de l'université d'Alger (1976), il est titulaire d'un doctorat de l'université Paris-Nanterre (1981)3.

Carrière professionnelle

Il est ensuite directeur de l'École nationale d'administration de 1989 à 1992, puis professeur des universités depuis 19921.

Conseiller diplomatique du président Ali Kafi de 1992 à 19931, il devient secrétaire général de la présidence de la République sous les mandats de celui-ci et de son successeur Liamine Zéroual, poste qu'il conservera jusqu'en 1995. Il est ensuite président de l'Agence algérienne de coopération internationale de 1996 à 20001. Rappelé en 2001 par le président Abdelaziz Bouteflika, il devient secrétaire général du ministère des Affaires étrangères jusqu'en 20031.

Membre du comité central du Front de libération nationale, il soutient le secrétaire général Ali Benflis face au président sortant Bouteflika lors de l'élection présidentielle algérienne de 20041. Cette décision lui vaut d'être écarté de la scène politique ; Djerad retourne alors dans le milieu universitaire4,5. Il reste cependant membre du comité central du FLN pendant les années suivantes6, puis en démissionne en 2016, après l'élection de Djamel Ould Abbes à la tête du parti7. Selon El Watan, il reste cependant encarté au FLN8, ce qui est contesté par les sources gouvernementales9.

Premier ministre​[modifier | modifier le code]

En avril 2019, dans le contexte du Hirak, il prône à plusieurs reprises l'abandon de l'article 102 de la Constitution algérienne de 199610.

Le 28 décembre 2019, il est nommé au poste de Premier ministre par le président Abdelmadjid Tebboune11. Il est alors décrit comme un technocrate reconnu pour ses compétences12 par ses pairs dans les domaines des relations internationales et de l'administration13.

Le 29 décembre 2019, il nomme Brahim Bouzeboudjen au poste de directeur de cabinet et Mohamed Lamine Saoudi Mabrouk comme chef de cabinet au niveau du Premier ministère14.

La composition du gouvernement est annoncée le 2 janvier 2020 par Belaïd Mohand-Oussaïd à la télévision, ce qui constitue une première en Algérie15. Celle-ci comprend de nombreux ministres sortants, notamment aux fonctions régalienne, ainsi que des anciens ministres sous Bouteflika16. Sur les 39 membres du gouvernement, cinq sont des femmes, dont une (Basma Azouar, ministre des Relations avec le Parlement) porte le voile islamique, un fait inédit dans le pays17,18,19.

Le 13 janvier, il est chargé par le président Tebboune de préparer une loi criminalisant « toutes formes de racisme, de régionalisme et de haine »20.

Il est reconduit avec la plupart des ministres sortants le 23 juin 2020. De nouvelles personnalités sont nommées au gouvernement, notamment à l'Énergie et aux Finances21. Le gouvernement est remanié à la suite de la pandémie de Covid-19 et afin d'endiguer ses conséquences économiques ; des titulaires plus techniques sont nommés
"il a un parcours en béton!"
"léthargie"

Définitions

État pathologique de sommeil profond et prolongé, sans fièvre ni infection, caractérisé par le fait que le malade est susceptible de parler quand on le réveille mais oublie ses propos et se rendort promptement.
État de torpeur, d'apathie et d'extrême affaiblissement.
Diminution considérable de l'activité de quelque chose : Tirer un secteur industriel de sa léthargie.
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