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Lazhar Bounafaa, le dernier survivant de la « Issaba »

Publié le 14/07/2021
Lazhar Bounafaa, le dernier survivant de la « Issaba »
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Peu de gens le connaissent, mais Lazhar Bounafa est l’un des dirigeants les plus influents du secteur économique en Algérie. Il règne sur le groupe public Hôtellerie, Tourisme et Thermalisme (HTT) en qualité de PDG du groupe depuis plus de 5 ans. Et pourtant, il était l’un des acteurs les plus virulents de la « Issaba » du régime Bouteflika. Lazhar Bounafa a réussi brillamment à se faire oublier avec la complicité de ces deux mentors, le SG du ministère du tourisme natif comme lui de Batna.

Nommé premier Directeur de l’Agence Nationale de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL), Lazhar Bounafaâ en a été limogé le 20 Novembre 2003 pour avoir, selon nos infos, affiché publiquement sa préférence au candidat Ali Benflis à la présidentielle de 2004.

D’autres sources nous informent que Bounafaâ avait été écarté pour sa déclaration aux médias à propos de la formule location-vente chère au Président Bouteflika. « C’est le dernier atout que détient l’État pour se racheter devant le peuple »

Après plusieurs années de mise au placard, Lazhar se retrouve en 2013, désigné à la tête de l’Agence Nationale de Gestion des Réalisations et d’Equipements des Etablissement de Santé (AREES) avant sa dissolution en 2016, car aucun soumissionnaire n’avait alors accepté les ‘’exigences financières’’ du programme de réalisation de 10 CHU en Algérie.

‘’S’il est revenu aux devants de la scène c’est pour avoir prêté allégeance au cercle présidentiel. Car il était notoire qu’il ne s’entendait pas du tout avec le Ministre de la Santé de l’époque’’ Nous ont informé nos contacts au Ministère.

Il faut dire que le retournement de veste faisait ravage à cette époque. M.Bounafaâ s’implique personnellement dans la direction de campagne du Président-candidat Abdelaziz Bouteflika en 2014.

En Novembre 2016, succédant à Abdenacer El Ouardi qui avait fait valoir ses droits à la retraite, Lazhar Bounafaâ est nommé à la tête de la Société de Gestion des Participations Tourisme & Hôtellerie, (SGP Gestour), l’organisme en charge de la gestion du tourisme.

A ce titre, il gère les actifs de plusieurs dizaines d’établissements à travers le territoire national que sont : 12 Hôtels urbains, 8 Hôtels d’Affaires, 3 Centres touristiques, 19 Hôtels du Sud, 4 Stations climatiques et 8 Stations thermales, 12 Unités balnéaires ainsi que le Centre de thalassothérapie de Sidi-Fredj et le Centre de bien être des Andalouses.

A la tête du groupe HTT, Lazhar Bounafaa est cité dans plusieurs scandales sur lesquels la lumière n’a jamais été faite. Et pourtant, des dizaines de cadres dirigeants sont en prison ou font l’objet de poursuites judiciaires parce qu’ils ont suivi les instructions verbales de Lazhar Bounafaa.

Les cas de dilapidations financières au sein de l’EGT Tipaza, EGT Tlemcen, EGT Biskra et l’EGT ANNABA et Tamanrasset sont légion. D’autres dossiers sombres demeurent encore en suspens comme les hôtels Albert Premier à Alger et celui de Matares à Tipaza qui ont été démolis et restent en ruine depuis plusieurs années.

Lazhar Bounafaa est soupçonné également d’avantager dans des conditions troublantes des sociétés portugaises et chinoises ainsi qu’une SARL algérienne qui a réussi à rafler plusieurs contrats d’une valeur de plus centaines de milliards de Da. Il s’agit de la Sarl ABDI laquelle réussi depuis l’arrivée de Bounafaa de rafler des contrats très juteux avec les structures du GROUPE HTT. Enfin, le fils de Lazhar BOUNAFAA est propriétaire de plusieurs sociétés très prospères au moment où son père continue de régner sur l’un des rares groupes étatiques disposant encore d’un patrimoine prestigieux et d’actifs financiers considérables.

Cet homme, qui a recueilli les 5 millions de signatures pour le 5 ème mandat d’Abdelaziz Bouteflika, et qui était présent lorsque les 7 fourgons de type Master transportant les signatures sont entrés au niveau du conseil constitutionnel, est-il protégé ?
VINGTS années de progrès de perdu à cause de cette bande de crapules et de profiteurs qui ont ruiné notre pays!.
Elle doit corriger le lourd héritage d'une gestion dramatique des affaires du pays, durant ces 20 dernières années, pour réduire de flagrants déséquilibres régionaux.
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