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Tafi daw ! éteint la lumière

Publié le 06/09/2021
Tafi daw ...en vulgarité inessef
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Tafi daw !

par El-Houari Dilmi


Dans une prodigalité liquide, un foisonnement aqueux, une foule bigarrée barbote dans une eau limpide, mais surtout traîtresse. «La mer emporte celui qui sait nager», dit un célèbre adage. En face, sous un soleil dardant, un groupe de jeunes, au visage boutonneux, converse à la cantonade sur la grosse panne d'électricité qui a plongée dans le noir la plage de Bahara, un petit bout de paradis à cheval sur le littoral mostaganémois et chelfaoui.

A la question de savoir le comment du pourquoi de la plongée dans le noir du village de Bahara par une nuit calme et un ciel constellé d'étoiles filantes, l'un des jeunots parle, avec des yeux qui brillent, de ses copains qui ont pris le large à bord d'une embarcation motorisée. Profitant d'une mer calme, il s'agissait en fait du deuxième départ vers les côtes espagnoles en l'espace de 48h. «Hier, c'est un père quinquagénaire qui a embarqué pour rejoindre ses trois fils, partis vers l'autre côté de la Méditerranée il y a déjà plusieurs mois», me décoche au visage, un surveillant de baignade, qui connait le coin comme sa poche.

L'on saura que c'est pour cette raison justement que l'électricité a été coupée la nuit, pour permettre au groupe de harraga de quitter le rivage sans trop de risques». «Ici, à part la grande bleue qui nous fait miroiter des mirages fugaces, il n'y a rien à se mettre sous la dent; c'est ici que s'arrête la vie», me confie un homme d'un certain âge, juché sur un rocher effilé, canne à pêche à la main et un chapeau en osier sur des cheveux dorés par le soleil et l'air marin. «Ici, les gens veulent traverser pas seulement la Méditerranée mais la toute vie en première classe si possible», nous dit le pêcheur solitaire, un tantinet philosophe. Solitaire comme Moïse face à la mer Rouge, le père des trois frères harraga, est monté sur le creux des vagues pour crier son amour à son pays laissé de l'autre côté de la vie d'ici-bas, avant de tomber face-à-face fatal avec l'homme-squale. Buvant l'océan par rasades entières, le paternel harrag sera retrouvé, la bouche obstruée avec un bâillon en plastique, dans le ventre creux d'un requin repu rôdant près du marigot des caïmans…


harraga et l'informelle c'est comme une lutte à la recherche de son bien être!.

Harraga: l'aventurier à la recherche d'eldorado pour une vie meilleur!

l'informelle: c'est un travail de lutte pour vendre quelque chose pour faire vivre sa famille! là ou le gouvernement ne trouve pas de solution pour créer du travail à nos citoyens et reste devant un obstacle malgré leurs belles promesses des élections...grâce au bon Dieu heureusement qu'il y a l'informelle!.
le gouvernement devrait améliorer le marché de l'informelle on créant "Un ministère de l'informelle"!...a méditer!.
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