D’autres pains, dits «améliorés», sont proposés «d’autorité» au consommateur.
L’arnaque
L’arnaque
«Du pain amélioré», c'est la nouvelle formule, justifiée, trouvée par les artisans boulangers pour encaisser 50% de plus pour une baguette de pain en la cédant à 15 DA plutôt que 10 DA auparavant.
Bien sûr, cette «nouvelle» baguette aurait été «améliorée», dit-on, à qui veut bien le croire, ce qui justifierait quelque peu son prix, mais quel est le degré de «dosage» des nouveaux ingrédients ajoutés et lesquels sont-ils? Sa vente reste dans le «flou» le plus dense pour la ménagère, qui ne se soucie guère des formulations «économiques savantes», elle, qui ne demande qu'à acheter du «pain pour sa marmaille».
Il n'en est certes pas de même pour les produits finis conditionnés, sur l'emballage desquels sont mentionnés scrupuleusement les composants de l'article proposé. Pour le pain de semoule, le critère le plus perceptible au goût et visible même à l'oeil nu, est la semoule dont certains pains «améliorés», sont composés. La semoule de «blé dur» étant répandue sur le marché, a contrario du «blé tendre», moins disponible en Algérie, les boulangers n'hésitent pas à l'employer et arrondir ainsi le prix de vente d'une baguette «régulière» de 250 grammes, poids hérité de l'occupation coloniale de notre pays, qui est cédée à...15 DA, alors que la réglementation l'a fixé à 10 DA seulement! Sur le plan social, (et politique par ricochet), la fabrication, la commercialisation et la consommation du pain dans les pays en développement à moyen revenu, sont un secteur à manipuler soigneusement et avec beaucoup de précautions. «Depuis l'Antiquité, la plupart des révolutions commencent par une révolte contre la hausse du blé ou d'une autre céréale de base. Aujourd'hui, la même menace se profile...», avertit l'écrivain et économiste, Jacques Attali.
Nombre d'entre-nous se rappellent les révolutions de la faim qui ont secoué plusieurs pays, dont on citera, notamment l'Egypte, la Guinée, la Mauritanie, et le Sénégal, principalement, où on a assisté à des émeutes de la faim.
Au Maroc, le ministère de l'Intérieur a dû intervenir à la suite de manifestations violentes, tout aussi violemment réprimées, en baissant d'autorité le prix du pain...C'est dire la complexité de ce problème «délicat» à traiter et ses éventuelles retombées socio-économiques sur les populations.
Posté par M.O.F.Annabi le 10/09/2021
Etant un grand importateur de blé tendre dans le monde, avec des quantités dépassant les 5,5 millions de tonnes par an, l’Algérie devrait voir sa facture en hausse de 17% durant la campagne de commercialisation de 2021/2022; LIRE la suite;
Posté par M.O.F.Annabi le 10/09/2021
Ce qui prouve que l’Algérie a encore besoin d’importer du blé (principalement du blé tendre) pour satisfaire la demande intérieure et garantir des stocks suffisants pour la consommation
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Les Commentaires
Vendu à 15 DA dans les boulangeries VIP
Le pain de semoule prend le dessus
D’autres pains, dits «améliorés», sont proposés «d’autorité» au consommateur.
L’arnaque
L’arnaque
«Du pain amélioré», c'est la nouvelle formule, justifiée, trouvée par les artisans boulangers pour encaisser 50% de plus pour une baguette de pain en la cédant à 15 DA plutôt que 10 DA auparavant.
Bien sûr, cette «nouvelle» baguette aurait été «améliorée», dit-on, à qui veut bien le croire, ce qui justifierait quelque peu son prix, mais quel est le degré de «dosage» des nouveaux ingrédients ajoutés et lesquels sont-ils? Sa vente reste dans le «flou» le plus dense pour la ménagère, qui ne se soucie guère des formulations «économiques savantes», elle, qui ne demande qu'à acheter du «pain pour sa marmaille».
Il n'en est certes pas de même pour les produits finis conditionnés, sur l'emballage desquels sont mentionnés scrupuleusement les composants de l'article proposé. Pour le pain de semoule, le critère le plus perceptible au goût et visible même à l'oeil nu, est la semoule dont certains pains «améliorés», sont composés. La semoule de «blé dur» étant répandue sur le marché, a contrario du «blé tendre», moins disponible en Algérie, les boulangers n'hésitent pas à l'employer et arrondir ainsi le prix de vente d'une baguette «régulière» de 250 grammes, poids hérité de l'occupation coloniale de notre pays, qui est cédée à...15 DA, alors que la réglementation l'a fixé à 10 DA seulement! Sur le plan social, (et politique par ricochet), la fabrication, la commercialisation et la consommation du pain dans les pays en développement à moyen revenu, sont un secteur à manipuler soigneusement et avec beaucoup de précautions. «Depuis l'Antiquité, la plupart des révolutions commencent par une révolte contre la hausse du blé ou d'une autre céréale de base. Aujourd'hui, la même menace se profile...», avertit l'écrivain et économiste, Jacques Attali.
Nombre d'entre-nous se rappellent les révolutions de la faim qui ont secoué plusieurs pays, dont on citera, notamment l'Egypte, la Guinée, la Mauritanie, et le Sénégal, principalement, où on a assisté à des émeutes de la faim.
Au Maroc, le ministère de l'Intérieur a dû intervenir à la suite de manifestations violentes, tout aussi violemment réprimées, en baissant d'autorité le prix du pain...C'est dire la complexité de ce problème «délicat» à traiter et ses éventuelles retombées socio-économiques sur les populations.