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Cadre de vie La Coquette en quête de modernité

Publié le 16/10/2021
Cadre de vie La Coquette en quête de modernité
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Cadre de vie
La Coquette en quête de modernité
15 Oct 2021 Annaba
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La Coquette en quête de modernité
Anarchie, désordre, tumulte. Tel est le décor désolant qu’offre quotidiennement la Coquette à ses habitants, à ses visiteurs nationaux et aux étrangers de passage. En l’absence d’un marché formel, régulier, organisé et géré par des vieux, des jeunes et moins jeunes chômeurs, le marché noir installé au cœur même de la ville des jujubes a détérioré davantage le cadre de vie. La Coquette qui n’a rien à envier aux autres villes européennes situées dans le bassin méditerranéen est devenue à la longue une ville fade en quête d’un statut à la hauteur de sa beauté et de sa grandeur. Les étalages anarchiques et la vente à la criée ont fait d’elle une ville mal gérée. « Notre ville est abandonnée à son triste sort. Elle manque de projets futuristes en plein centre-ville. Il y a beaucoup de bâtisses vieilles d’une centaine d’années qui, à vrai dire, n’ont pas droit d’exister. Elles devraient être remplacées par des constructions modernes à l’exemple des gratte-ciel. Elle a besoin d’être une ville moderne. La réouverture des salles de cinéma est imminente. La réalisation d’un musée, d’une salle d’art, d’un opéra, d’un palais d’exposition et l’aménagement du stade du 19/5/56 et sa couverture par une toiture sont autant de projets, qui hissent la quatrième ville du pays dans le concert des grandes métropoles », a expliqué sans ambages un architecte. Par ailleurs, les rues et les artères principales grouillent de monde et ni les piétons ni les automobilistes ne parviennent à se frayer un passage ou un chemin dans le dédale du centre-ville. A l’orée de la célébration de la fête du Mawlid Ennabaoui Eccharif, les citoyens, qui vaquent à leurs occupations commencent d’ores et déjà à faire leurs emplettes ici et là. Les marchands ambulants qui ont pignon sur rue détiennent en ce moment la palme car ils vendent les produits afférents à la célébration de cette grande fête religieuse musulmane marquant la naissance du prophète Mohamed (QSSSL). Convoités par ces produits étalés à même le sol, la chaussée ou sur des supports de fortune, les citoyens ne cherchent même pas leurs prix. Ils prennent d’assaut ces vendeurs afin d’acheter des bougies, des bâtons et de la résine d’encens, des fusées, des flambeaux et ce, avant de rentrer paisiblement chez eux.

Nejmedine Zéroug



il n'y a plus un seul jujubier depuis belle lurette! le téléphérique est en panne depuis quatre ans! nouveau on construit sur les toits des immeubles! et l'informel devient dans toutes les rues! ...mais voilà on l'aime comme elle est vivement le retour de l'été pour là retrouvée!...
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