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Mendicité des Subsahariens à Annaba : Une situation intenable

Publié le 31/10/2021
Mendicité des Subsahariens à Annaba : Une situation intenable
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Mendicité des Subsahariens à Annaba : Une situation intenable
Par : M. Rahmani

La mendicité prend de l’ampleur à Annaba avec ces centaines d’enfants subsahariens qui ont envahi les rues et les quartiers de la ville, mais aussi les localités limitrophes, El Bouni, El Hadjar ou encore Sidi Amar.

Ce sont des flopées d’enfants, âgés entre 8 et 12 ans, qui écument les principales artères de la ville et qui tendent la main aux passants dans l’espoir de glaner quelques dinars. Armés de petits récipients dans lesquels ils récoltent les pièces, ils courent d’une voiture à l’autre pour les tendre aux automobilistes qui, la plupart du temps, mettent la main à la poche pour y glisser quelques pièces, une monnaie dont ils veulent se débarrasser, mais à bon escient.

D’autres ont trouvé l’astuce pour pousser les automobilistes à plus de compassion à leur égard, en lavant les pare-brise des voitures. Avec de l’eau savonneuse et une raclette, ils courent vers les véhicules arrêtés à l’occasion d’un feu rouge pour s’attaquer au pare-brise et le nettoyer rapidement avant le redémarrage. Le conducteur, quelque peu gêné, répond à cette sollicitude indirecte en mettant quelques pièces dans le récipient tendu à cet effet.

« Sadaqa » « Sadaqa » (aumône) prononcé dans un arabe approximatif, ce mot vole de bouche en bouche, traversant les rues et résonne comme un écho dans les quartiers et les villes. Des femmes entourées d’une ribambelle d’enfants assises sur les trottoirs, adossées aux murs tendent la main, espérant quelques dinars de la main des âmes charitables qui, il faut le dire, ne manquent pas.

Et pour attirer encore plus l’attention des passants, certains utilisent le Saint Coran lisant à haute voix ses versets pour montrer qu’ils sont des coreligionnaires dans le besoin et qu’il faut les aider. Une motivation imparable qui rapporte beaucoup, ce qui leur permet de récolter beaucoup d’argent.

Cette mendicité qui a pris des proportions alarmantes et a envahi tout le pays a fait réagir M. Kamel Beldjoud, ministre de l’Intérieur, qui, il y a une dizaine de jours, lors d’une séance plénière au Conseil de la Nation consacrée aux questions orales, a évoqué ce phénomène rappelant que 77 individus ont été placés en détention provisoire et 54 autres sous contrôle judiciaire. Ces derniers sont tous impliqués dans l’exploitation d’enfants dans la mendicité.

Dans sa réponse aux préoccupations de certains sénateurs inquiets de la tournure prise par cette déferlante d’immigrés, le commis de l’Etat a rappelé l’existence de réseaux de nationalités étrangères spécialisés dans la traite d’humains et qui exploitent ces personnes, particulièrement des femmes et des enfants dans la mendicité.

Ces ressortissants étrangers, entrés illégalement sur le territoire national, recourent à cette pratique criminalisée par la législation nationale, ce qui a amené les pouvoirs publics à prendre les mesures qui s’imposent en pareille situation.

Mesures qui respectent la dignité de ces immigrés clandestins qui sont bien traités et qui sont reconduits aux frontières pour être remis aux autorités de leurs pays respectifs. Les autorités ont décidé de déplacer ces immigrés clandestins vers leur pays d’origine dans des conditions qui préservent leur dignité et ainsi leur permettre de rentrer chez eux en toute sécurité.

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