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El-Oued : Authenticité et simplicité

Publié le 31/01/2022
Le Sud est une des destinations les plus prisées dans le pays. Laville aux mille coupoles est située au sud-est du pays, à environ 650 km de la capitale. La ville du soleil et du sable a été toujours l’une des haltes préférées des touristes et sa splendeur continue d’inspirer les artistes. La richesse touristique de la région n’est plus à démontrer. Terre de patrimoine et de civilisation, El Oued a une architecture singulière dont ses façades en arcades, ses mosquées et leurs minarets aux formes particulières. La journaliste et écrivaine Isabelle Eberhardt décrit dans «Ecrits sur le sable», sa première impression, à son arrivée à El Oued : «Au milieu d’une plaine immense, d’un blanc qui passait au mauve, une grande ville blanche se dressait parmi les végétations obscures des jardins. Et la ville immaculée, au sein de cette plaine achromatique, semblait immatérielle et translucide, dans l’immensité fluiditique de la terre et du ciel. Sans un toit gris, sans une cheminée fumeuse, El Oued m’apparut pour la première fois, telle une ville enchantée des siècles envolés de l’Islam primitif, comme une perle laiteuse, enchâssée dans cet écrin de satin vaguement nacré qu’était le désert». Depuis la pandémie, les touristes algériens s’intéressent plus à la découverte de leur pays après la fermeture des frontières. Se rendre dans cette ville n’est pas le fruit du hasard, car elle offre un large choix aux visiteurs. Elle se distingue par un modèle urbanistique des plus particuliers et sa culture spécifique avec un cachet arabo-musulman authentique qui se traduit par une palette d’éléments architecturaux, à savoir les colonnes, arcades, coupoles et minarets. Ce style architectural permet aux habitants de vivre en harmonie avec la nature. Artistes et architectes s’accordent à dire que l’homme soufi est connu pour son combat et sa résistance aux aléas du climat, une raison pour laquelle il a inventé le système de coupole pour se protéger du sable et des chaleurs brûlantes. Les courbures rafraîchissent et réduisent l’impact des rayons de soleil. Un style qui permet également d’illuminer l’intérieur des maisons. Cette activité est un art qui exige rigueur, précision et beaucoup de patience. En plus de ces conditions, l’artiste doit maîtriser quelques règles mathématiques et géométriques. Ce style attire l’attention dès notre arrivée dans la ville de Guemar qui se trouve sur l’oasis Souf. Elle est située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de la ville d’El Oued sur la route nationale reliant la wilaya à Biskra. Ce style architectural est visible partout dans la ville. Ces deux portails à l’est et l’ouest sont les témoins d’une parfaite maîtrise de cet art. En plus de son style architectural, El Oued dispose de plusieurs zones humides salées intérieures (Sabkhat et Chotts) que les visiteurs peuvent découvrir. Ces milieux, très différents de par leur nature et leur fonctionnement, jouent un rôle considérable dans la préservation de la biodiversité et la gestion des ressources en eau. Samira B. Ecotourisme : Le défi de demain Fragilité des écosystèmes naturels, tourisme durable. De l’un à l’autre, il y a un impératif, celui de concrétiser les différentes stratégies nationales du développement de l’écotourisme. Surtout qu’aux quatre coins de l’Algérie, il est des potentialités touristiques importantes non encore exploitées. Et que ce même écotourisme s’avère aujourd’hui être un secteur stratégique, créateur de richesse et d’emplois. Dans cette optique, Mourad Aheddad, chargé de la communication touristique à l’Office national du tourisme (ONT), insiste sur le développement de ce concept dans lequel sont impliqués la communauté locale, le mouvement associatif et les médias. Pour lui, l’écotourisme repose sur la préservation et la protection des écosystèmes. Ce responsable rappelle que le potentiel éco- touristique n’est plus à démontrer tout autant que chaque région a ces spécificités à valoriser. Car l’activité touristique peut affecter négativement les écosystèmes naturels. Aheddad soutient que la tendance touristique mondiale est en train de changer puisque les nouvelles stratégies s’orientent vers le tourisme durable. «L’Algérie n’est pas en reste et elle doit mettre tous les moyens pour protéger son patrimoine naturel et architectural», préconise-t-il. La valorisation des potentialités naturelles et écotouristiques est l’avenir de l’Algérie pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures et il est considéré comme un moteur de développement pour la population locale. Plusieurs pays ont compris que l’avenir de leur économie repose sur le volet écotouristique qui se substitue peu à peu au concept du tourisme classique. Cette richesse a un impact direct sur l’économie nationale et l’emploi à travers des études. Un impact certain de cette activité sur la balance de payement et le PIB, ce qui booste la machine économique. Avec la crise sanitaire et le changement des indicateurs économiques et financiers, l’industrie du tourisme a enregistré un changement profond. L’écotourisme et la biodiversité sont deux éléments indissociables qui ont bénéficié d’une intention particulière dans les stratégies des gouvernements. «Nous sommes conscients de la fragilité du foncier touristique, puisque cette ressource n’est pas renouvelable. C’est la raison pour laquelle nous misons sur le tourisme durable, pas uniquement à El Oued, mais dans le reste du pays», dit-il. La protection de ces vestiges doit être la priorité des priorités et la responsabilité est partagée entre les touristes, la population locale et les agences de voyages. S. B. Djillali Chemani, directeur du tourisme et de l’artisanat :«El-Oued a accueilli plus de 60.000 touristes en 2020» Dans cet entretien, Djillali Chemani, directeur du tourisme et de l’artisanat de la wilaya d’El Oued, fait savoir que plus de 60.000 touristes locaux et plus de 500 étrangers ont visité la région. Il souligne la nécessité de renforcer les infrastructures touristiques en invitant le secteur privé à investir. La wilaya d’El Oued accueille un grand nombre de touristes, est-ce que l’offre répond à la demande? Dans le cadre de la stratégie du gouvernement, le secteur du tourisme et de l’artisanat d’El Oued a bénéficié de 30 nouveaux projets hôteliers d’une capacité de 2.842 lits. Ils seront réceptionnés au cours des deux prochaines années. Ces projets ont permis de créer 1.003 postes d’emploi. Pour l’année 2021, nous avons réceptionné deux hôtels d’une capacité de 105 lits. Le nombre d’établissements hôteliers s’élève à 14 hôtels d’une capacité de 1.901 lits. Quant au nombre d’agences de tourisme, il est de 57. En application d’une instruction ministérielle, certaines auberges qui répondent aux normes seront réaménagées en hôtels. Promouvoir la destination Algérie commence par une infrastructure hôtelière qui réponde aux normes internationales de qualité. Au volet formation, nous avons 641 étudiants en formation dans toutes les spécialités. Le défi étant de former une main-d’œuvre qualifiée dans le domaine du tourisme. Quel bilan faites-vous de la situation touristique dans la wilaya ? Durant la saison 2020, plus de 60.000 touristes ont été recensés et plus de 500 touristes étrangers ont visité la région. Cette année, nous attendons un plus grand nombre. Tous les hôtels, dortoirs, résidences et complexes ont affiché complet durant les vacances d’hiver. Les touristes ont continué d’affluer jusqu’à la fin de l’année. Avec ce flux important, El Oued ne peut réellement satisfaire cette demande, d’où la nécessité de lancer de nouveaux projets. Donc, la pandémie de la Covid-19 a été bénéfique pour le secteur ? En dehors des pertes occasionnées durant les mois du confinement, la pandémie de la Covid-19 a été une occasion aussi pour les Algériens qui préféraient se rendre à l’étranger de découvrir le pays. Le tourisme local a connu un nouveau souffle. C’est à partir de ce moment que nous avons constaté que la demande a dépassé l’offre, d’où la nécessité d’encourager les investissements. Avez-vous les capacités adéquates pour satisfaire cette demande en croissance ? Malgré la crise sanitaire, les touristes sont là. Les infrastructures dont nous disposons ne répondent pas à la demande croissante. Nous avons besoin de tout le monde pour renforcer les infrastructures de base. D’autant que l’administration est là pour accompagner les investisseurs privés du début jusqu’à la réception du projet. Le secteur privé est notre plus grand partenaire et nous pouvons même dire que la responsabilité du développement du secteur du tourisme incombe au secteur privé. Notre secteur encourage, accompagne et facilite les procédures administratives. Ceci pas uniquement pour la construction des hôtels, mais aussi pour l’artisanat, la restauration et le thermalisme. Les infrastructures actuelles ne répondent plus à la forte demande. En dehors des pertes qu’a subies le secteur, le tourisme local connaît véritablement un nouveau souffle. Le tourisme ne peut être florissant sans la préservation de la nature… Le tourisme doit être une culture. L’écotourisme local et le tourisme saharien sont l’avenir de notre pays, d’où la nécessité d’avoir une culture du tourisme basée sur le respect du patrimoine matériel et de la biodiversité. Il est constaté des atteintes aux sites naturels. Comment lutter contre ces agissements? Le comportement de certaines personnes est inadmissible, ces dernières ne peuvent être des touristes. La protection de l’environnement est une culture. Un grand travail de sensibilisation se doit d’être concrétisé. Nous invitons la société civile à y participer. Donc, beaucoup reste à faire ? Oui, nous avons besoin de plus d’efforts pour que le secteur soit prospère. Dans la stratégie du gouvernement, le tourisme et l’agriculture sont deux secteurs prioritaires à même de nous permettre de sortir de la dépendance aux hydrocarbures. Nous sommes conscients de la dureté de la tâche mais avec la volonté et l’implication de tout le monde, rien n’est impossible. Entretien réalisé par Samira Belabed
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Le Sud est une des destinations les plus prisées dans le pays. Laville aux mille coupoles est située au sud-est du pays, à environ 650 km de la capitale. La ville du soleil et du sable a été toujours l’une des haltes préférées des touristes et sa splendeur continue d’inspirer les artistes.
La richesse touristique de la région n’est plus à démontrer. Terre de patrimoine et de civilisation, El Oued a une architecture singulière dont ses façades en arcades, ses mosquées et leurs minarets aux formes particulières. La journaliste et écrivaine Isabelle Eberhardt décrit dans «Ecrits sur le sable», sa première impression, à son arrivée à El Oued : «Au milieu d’une plaine immense, d’un blanc qui passait au mauve, une grande ville blanche se dressait parmi les végétations obscures des jardins. Et la ville immaculée, au sein de cette plaine achromatique, semblait immatérielle et translucide, dans l’immensité fluiditique de la terre et du ciel. Sans un toit gris, sans une cheminée fumeuse, El Oued m’apparut pour la première fois, telle une ville enchantée des siècles envolés de l’Islam primitif, comme une perle laiteuse, enchâssée dans cet écrin de satin vaguement nacré qu’était le désert».
Depuis la pandémie, les touristes algériens s’intéressent plus à la découverte de leur pays après la fermeture des frontières. Se rendre dans cette ville n’est pas le fruit du hasard, car elle offre un large choix aux visiteurs. Elle se distingue par un modèle urbanistique des plus particuliers et sa culture spécifique avec un cachet arabo-musulman authentique qui se traduit par une palette d’éléments architecturaux, à savoir les colonnes, arcades, coupoles et minarets. Ce style architectural permet aux habitants de vivre en harmonie avec la nature. Artistes et architectes s’accordent à dire que l’homme soufi est connu pour son combat et sa résistance aux aléas du climat, une raison pour laquelle il a inventé le système de coupole pour se protéger du sable et des chaleurs brûlantes. Les courbures rafraîchissent et réduisent l’impact des rayons de soleil. Un style qui permet également d’illuminer l’intérieur des maisons. Cette activité est un art qui exige rigueur, précision et beaucoup de patience. En plus de ces conditions, l’artiste doit maîtriser quelques règles mathématiques et géométriques.
Ce style attire l’attention dès notre arrivée dans la ville de Guemar qui se trouve sur l’oasis Souf. Elle est située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de la ville d’El Oued sur la route nationale reliant la wilaya à Biskra. Ce style architectural est visible partout dans la ville. Ces deux portails à l’est et l’ouest sont les témoins d’une parfaite maîtrise de cet art. En plus de son style architectural, El Oued dispose de plusieurs zones humides salées intérieures (Sabkhat et Chotts) que les visiteurs peuvent découvrir. Ces milieux, très différents de par leur nature et leur fonctionnement, jouent un rôle considérable dans la préservation de la biodiversité et la gestion des ressources en eau.
Samira B.
Ecotourisme : Le défi de demain
Fragilité des écosystèmes naturels, tourisme durable. De l’un à l’autre, il y a un impératif, celui de concrétiser les différentes stratégies nationales du développement de l’écotourisme. Surtout qu’aux quatre coins de l’Algérie, il est des potentialités touristiques importantes non encore exploitées. Et que ce même écotourisme s’avère aujourd’hui être un secteur stratégique, créateur de richesse et d’emplois. Dans cette optique, Mourad Aheddad, chargé de la communication touristique à l’Office national du tourisme (ONT), insiste sur le développement de ce concept dans lequel sont impliqués la communauté locale, le mouvement associatif et les médias. Pour lui, l’écotourisme repose sur la préservation et la protection des écosystèmes. Ce responsable rappelle que le potentiel éco- touristique n’est plus à démontrer tout autant que chaque région a ces spécificités à valoriser. Car l’activité touristique peut affecter négativement les écosystèmes naturels. Aheddad soutient que la tendance touristique mondiale est en train de changer puisque les nouvelles stratégies s’orientent vers le tourisme durable. «L’Algérie n’est pas en reste et elle doit mettre tous les moyens pour protéger son patrimoine naturel et architectural», préconise-t-il. La valorisation des potentialités naturelles et écotouristiques est l’avenir de l’Algérie pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures et il est considéré comme un moteur de développement pour la population locale. Plusieurs pays ont compris que l’avenir de leur économie repose sur le volet écotouristique qui se substitue peu à peu au concept du tourisme classique. Cette richesse a un impact direct sur l’économie nationale et l’emploi à travers des études. Un impact certain de cette activité sur la balance de payement et le PIB, ce qui booste la machine économique. Avec la crise sanitaire et le changement des indicateurs économiques et financiers, l’industrie du tourisme a enregistré un changement profond. L’écotourisme et la biodiversité sont deux éléments indissociables qui ont bénéficié d’une intention particulière dans les stratégies des gouvernements. «Nous sommes conscients de la fragilité du foncier touristique, puisque cette ressource n’est pas renouvelable. C’est la raison pour laquelle nous misons sur le tourisme durable, pas uniquement à El Oued, mais dans le reste du pays», dit-il. La protection de ces vestiges doit être la priorité des priorités et la responsabilité est partagée entre les touristes, la population locale et les agences de voyages.
S. B.
Djillali Chemani, directeur du tourisme et de l’artisanat :«El-Oued a accueilli plus de 60.000 touristes en 2020»
Dans cet entretien, Djillali Chemani, directeur du tourisme et de l’artisanat de la wilaya d’El Oued, fait savoir que plus de 60.000 touristes locaux et plus de 500 étrangers ont visité la région. Il souligne la nécessité de renforcer les infrastructures touristiques en invitant le secteur privé à investir.
La wilaya d’El Oued accueille un grand nombre de touristes, est-ce que l’offre répond à la demande?
Dans le cadre de la stratégie du gouvernement, le secteur du tourisme et de l’artisanat d’El Oued a bénéficié de 30 nouveaux projets hôteliers d’une capacité de 2.842 lits. Ils seront réceptionnés au cours des deux prochaines années. Ces projets ont permis de créer 1.003 postes d’emploi. Pour l’année 2021, nous avons réceptionné deux hôtels d’une capacité de 105 lits. Le nombre d’établissements hôteliers s’élève à 14 hôtels d’une capacité de 1.901 lits. Quant au nombre d’agences de tourisme, il est de 57. En application d’une instruction ministérielle, certaines auberges qui répondent aux normes seront réaménagées en hôtels. Promouvoir la destination Algérie commence par une infrastructure hôtelière qui réponde aux normes internationales de qualité. Au volet formation, nous avons 641 étudiants en formation dans toutes les spécialités. Le défi étant de former une main-d’œuvre qualifiée dans le domaine du tourisme.
Quel bilan faites-vous de la situation touristique dans la wilaya ?
Durant la saison 2020, plus de 60.000 touristes ont été recensés et plus de 500 touristes étrangers ont visité la région. Cette année, nous attendons un plus grand nombre. Tous les hôtels, dortoirs, résidences et complexes ont affiché complet durant les vacances d’hiver. Les touristes ont continué d’affluer jusqu’à la fin de l’année. Avec ce flux important, El Oued ne peut réellement satisfaire cette demande, d’où la nécessité de lancer de nouveaux projets.
Donc, la pandémie de la Covid-19 a été bénéfique pour le secteur ?
En dehors des pertes occasionnées durant les mois du confinement, la pandémie de la Covid-19 a été une occasion aussi pour les Algériens qui préféraient se rendre à l’étranger de découvrir le pays. Le tourisme local a connu un nouveau souffle. C’est à partir de ce moment que nous avons constaté que la demande a dépassé l’offre, d’où la nécessité d’encourager les investissements.
Avez-vous les capacités adéquates pour satisfaire cette demande en croissance ?
Malgré la crise sanitaire, les touristes sont là. Les infrastructures dont nous disposons ne répondent pas à la demande croissante. Nous avons besoin de tout le monde pour renforcer les infrastructures de base. D’autant que l’administration est là pour accompagner les investisseurs privés du début jusqu’à la réception du projet. Le secteur privé est notre plus grand partenaire et nous pouvons même dire que la responsabilité du développement du secteur du tourisme incombe au secteur privé. Notre secteur encourage, accompagne et facilite les procédures administratives. Ceci pas uniquement pour la construction des hôtels, mais aussi pour l’artisanat, la restauration et le thermalisme. Les infrastructures actuelles ne répondent plus à la forte demande. En dehors des pertes qu’a subies le secteur, le tourisme local connaît véritablement un nouveau souffle.
Le tourisme ne peut être florissant sans la préservation de la nature…
Le tourisme doit être une culture. L’écotourisme local et le tourisme saharien sont l’avenir de notre pays, d’où la nécessité d’avoir une culture du tourisme basée sur le respect du patrimoine matériel et de la biodiversité.
Il est constaté des atteintes aux sites naturels. Comment lutter contre ces agissements?
Le comportement de certaines personnes est inadmissible, ces dernières ne peuvent être des touristes. La protection de l’environnement est une culture. Un grand travail de sensibilisation se doit d’être concrétisé. Nous invitons la société civile à y participer.
Donc, beaucoup reste à faire ?
Oui, nous avons besoin de plus d’efforts pour que le secteur soit prospère. Dans la stratégie du gouvernement, le tourisme et l’agriculture sont deux secteurs prioritaires à même de nous permettre de sortir de la dépendance aux hydrocarbures. Nous sommes conscients de la dureté de la tâche mais avec la volonté et l’implication de tout le monde, rien n’est impossible.
Entretien réalisé par Samira Belabed
El-Oued : Authenticité et simplicité

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