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400 mercenaires russes dépêchés en Ukraine pour assassiner le président Zelensky

Publié le 01/03/2022
La vie du président ukrainien serait en grand danger. Selon les informations du Times, révélées ce lundi 28 février, le groupe de mercenaires Wagner serait mobilisé en Ukraine avec pour ordre de mission d’assassiner Volodymyr Zelensky. L’armée privée proche du Kremlin aurait déployé plus de 400 hommes à Kiev bien avant le début des hostilités officielles, puisqu’ils seraient sur place depuis déjà cinq semaines. Les mercenaires sont partis d’Afrique où le groupe Wagner opère en soutien de l’armée russe. Financée par l’oligarque russe Evgueni Prigojine, la milice a pour mission de défendre les intérêts extérieurs de la Russie. Les 10 000 mercenaires qu’il emploie sont déployés sur les théâtres d'opérations russes, notamment en Syrie, en Libye mais aussi au Venezuela. Ces mercenaires nationalistes avaient déjà été mobilisés en Crimée et dans le Donbass en 2013. Le gouvernement ukrainien a appris la présence des miliciens via une note de ses services secrets. Dans la foulée, Kiev ordonnait un couvre feu stricte de 36 heures, levé ce lundi 28 février à 8h, au moment où les bombardements russes reprenaient. Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, ne s'est pas rendu en personne dans la région biélorusse du Gomel, à la frontière avec l’Ukraine, afin de mener des pourparlers avec le Kremlin, préférant se faire représenter par son ministre de la Défense, Oleksii Reznikov. Samedi, le gouvernement américain a proposé au président de l’exfiltrer du pays, ses jours étant en danger. « J’ai besoin de munitions, pas d’un chauffeur », a répondu le chef d’État ukrainien. Vendredi matin, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a lui aussi proposé l’aide de la France à Volodymyr Zelensky : « Nous sommes en situation de pouvoir l’aider si nécessaire (...) Nous prendrons les dispositions qu’il convient de prendre », a déclaré le ministre sur France Inter. *Une précédente version de cet article mentionnait de manière erronée la présence de Volodymyr Zelensky lors des pourparlers à la frontière biélorusse.
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La vie du président ukrainien serait en grand danger. Selon les informations du Times, révélées ce lundi 28 février, le groupe de mercenaires Wagner serait mobilisé en Ukraine avec pour ordre de mission d’assassiner Volodymyr Zelensky. L’armée privée proche du Kremlin aurait déployé plus de 400 hommes à Kiev bien avant le début des hostilités officielles, puisqu’ils seraient sur place depuis déjà cinq semaines.

Les mercenaires sont partis d’Afrique où le groupe Wagner opère en soutien de l’armée russe. Financée par l’oligarque russe Evgueni Prigojine, la milice a pour mission de défendre les intérêts extérieurs de la Russie. Les 10 000 mercenaires qu’il emploie sont déployés sur les théâtres d'opérations russes, notamment en Syrie, en Libye mais aussi au Venezuela. Ces mercenaires nationalistes avaient déjà été mobilisés en Crimée et dans le Donbass en 2013.

Le gouvernement ukrainien a appris la présence des miliciens via une note de ses services secrets. Dans la foulée, Kiev ordonnait un couvre feu stricte de 36 heures, levé ce lundi 28 février à 8h, au moment où les bombardements russes reprenaient.

Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, ne s'est pas rendu en personne dans la région biélorusse du Gomel, à la frontière avec l’Ukraine, afin de mener des pourparlers avec le Kremlin, préférant se faire représenter par son ministre de la Défense, Oleksii Reznikov. Samedi, le gouvernement américain a proposé au président de l’exfiltrer du pays, ses jours étant en danger. « J’ai besoin de munitions, pas d’un chauffeur », a répondu le chef d’État ukrainien. Vendredi matin, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a lui aussi proposé l’aide de la France à Volodymyr Zelensky : « Nous sommes en situation de pouvoir l’aider si nécessaire (...) Nous prendrons les dispositions qu’il convient de prendre », a déclaré le ministre sur France Inter.

*Une précédente version de cet article mentionnait de manière erronée la présence de Volodymyr Zelensky lors des pourparlers à la frontière biélorusse.
le gouvernement américain a proposé au président de l’exfiltrer du pays, ses jours étant en danger. « J’ai besoin de munitions, pas d’un chauffeur », a répondu le chef d’État ukrainien.
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