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Démission du président de la fédération algérienne de football, Charaf-Eddine Amara

Publié le 31/03/2022
Démission du président de la fédération algérienne de football, Charaf-Eddine Amara LSA PUBLIÉ 31-03-2022, 13:34 Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara a annoncé, ce jeudi, sa démission de son poste, à l'issue de l'échec de l'équipe nationale à se qualifier à la Coupe du monde 2022 au Qatar. « Aujourd'hui, je prends acte de me retirer », a indiqué Charaf-Eddine lors d'un point de presse, tenu au siège de la FAF à Dely Brahim (Alger), estimant que l'élimination de l'équipe nationale « ne doit pas être perçue comme un drame national, même s'il s'agit d'une déception populaire. » Le président de la FAF s'est exprimé peu après la réunion extraordinaire du Bureau fédéral de la FAF, convoqué pour « étudier la situation » suite à l'élimination des "Verts" du Mondial 2022. Vainqueur en match aller vendredi face au Cameroun à Douala (1-0), l'équipe nationale s'est inclinée, à la surprise générale, mardi, au stade Mustapha-Tchaker de Blida (1-2) dans le temps additionnel des prolongations. APS
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Les Commentaires

"Ce n'est pas une grosse perte"


Il n'a rien apporté au foot algérien!.

il n'était pas à sa place!.
FAF : Qui est Amara Charaf-Eddine ?
PAR M-A D VENDREDI 16 AVRIL 2021
FAF : Qui est Amara Charaf-Eddine ?
Beaucoup d'algériens et de passionnés de football se demandent qui est le nouveau président de la fédération algérienne de football, dont le nom était inconnu pour la plus part des gens il y'a encore une semaine.

> Voir : Programme officiel d'Amara Charaf-Eddine publié sur le site de la FAF

Il faut dire que le "candidat" unique et de dernière minute à la direction de la FAF était un étranger au monde du football il y'a de cela encore trois ans. Voici donc son parcours.

Amara Charaf-Eddine est né le 11 février 1965 à Ouenza, wilaya de Tebessa, près de la frontière tunisienne. Issue de cette région connue pour ses mines de fer, il fera l'essentiel de sa carrière professionnelle dans ce domaine.

Après des études de droit des affaires à Paris, il intègrera rapidement à Annaba la société publique Ferphos d'exploitation de fer et de phosphate. Après l'obtention d'un E-MBA auprès de MDI à Alger, il deviendra directeur du développement de Ferphos, un poste dont il sera licencié en 2009 avant d'être réintégré avec plusieurs cadres dirigeants.

Il rejoint ensuite la SNTA, l'entreprise publique de tabacs et allumettes en tant que directeur-adjoint du site d'El Khroub à Constantine avant de participer à partir de 2015 à la transformation de la société en holding sous le nom de MADAR (acronyme de management et développement des actifs et des ressources).

Il est nommé PDG d'un groupe qui bien que restant public à 100%, produit et distribue ses produits depuis le milieu des années 2000 en association avec des partenaires émiratis à hauteur de 49% via les sociétés STAEM et UTC.

À la tête d'une société publique qui génère près de 300 millions d'€ de bénéfices, il lui sera demandé en 2018 de racheter le CR Belouizdad, club historique à l'agonie au sein d'un quartier populaire où est situé le siège de l'ex-SNTA.

En trois ans le club de Belcourt a repris des couleurs, avec une certaine structuration de sa direction et notamment la location d'un siège moderne à Saïd Hamdine.

Si les résultats sportifs sont au rendez-vous comme en atteste un titre de champion la saison dernière et des intentions en terme de formation avec l'installation de Boualam Charef, MADAR dépense énormément et à fond perdu puisque le CRB n'a toujours pas entamé la construction de son propre centre d'entrainement par exemple.

C'est ainsi un dirigeant éloigné des affaires quotidiennes qui a commandé le club a distance, via un directeur général, Mohamed Hachichi originaire comme lui de Tebessa.

Si certains affirment qu'il est un fervent supporter du CRB de longue date, d'autres sources nous ont précisé que le nouveau président de la FAF n'a découvert le football et ses arcanes qui très recemment.

"Rectrospective"


Algérie : Charaf-Eddine Amara, « Monsieur tabac » à la tête de la fédération de football
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21 avril 2021 à 17:52
Par Alexis Billebault
Mis à jour le 21 avril 2021 à 17:52

Le nouveau président de la Fédération algérienne de football, Charaf-Eddine Amara. LE PROGRAMME DU NOUVEAU PRESIDENT DE LA FAF, M. AMARA CHARAF-EDDINE © Twitter Fédération Algérienne de Football

Candidat unique à la succession de Kheireddine Zetchi à la tête de la Fédération algérienne de football, le PDG du groupe Madar est considéré par certains comme un proche du pouvoir.

L’élection du président de la Fédération algérienne de football (FAF) ne génère pas un insoutenable suspense en Algérie. Comme en 2017 avec Kheireddine Zetchi, celle du 15 avril n’a mis en scène qu’un unique candidat, Charaf-Eddine Amara, président du Chabab Riadhi Belouizdad et PDG de la Holding Madar, ex-SNTA (Société nationale des tabacs et allumettes).

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Les autres postulants ont préféré abandonner en cours de route, préférant se rallier à la candidature d’Amara, 56 ans, qui a réussi à s’ériger en rassembleur.

« Candidat du pouvoir » ?
Élu avec 85 % des voix, le dirigeant avait affirmé, à la veille du scrutin, que sa candidature avait été « acceptée par la commission de l’Assemblée générale » alors qu’il n’était lui-même « pas éligible ». Les statuts de la FAF précisent en effet qu’il faut avoir exercé pendant cinq ans une activité dans le football pour pouvoir devenir président. Or Amara dirigeait depuis novembre 2018 le Chabab Riadhi Belouizdad, un poste qu’il a abandonné ce 21 avril pour se consacrer à ses nouvelles fonctions.

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S’il s’est défendu d’être « le candidat du pouvoir », Amara sait par ailleurs qu’il devra composer avec cette étiquette. « On lui a suggéré d’être candidat. Il n’a pas eu cette idée seul. Il est à la tête d’une importante société publique, ses rapports avec le pouvoir sont bons. Et même s’il ne fait pas de politique, l’État préfère avoir un homme qu’il connaît dans le fauteuil de président de la fédération », estime, sous couvert d’anonymat, un dirigeant d’un club professionnel.

AMARA A FAIT DU CR BELOUIZDAD UN MODÈLE DE GESTION, CE QUI EST RARE DANS LE FOOTBALL ALGÉRIEN

En 2018, le CR Belouizdad (CRB), le très populaire club du quartier de Belcourt – sept fois champion d’Algérie et huit fois vainqueur de la Coupe – naviguait dans les profondeurs du classement de la Ligue 1, avec des finances exsangues. Face à l’inquiétude grandissante des supporters, Madar avait racheté le club, «  probablement parce que l’État le lui a demandé  », ajoute Mohamed Mecherara, ancien président de la Ligue de football professionnel (LFP) et ex-membre de la FAF.

« Il a remis de l’ordre au sein du club »
En moins de trois ans, le CRB s’est ainsi redressé sportivement, en remportant le championnat 2019-2020 et en se qualifiant pour les quarts de finale de l’actuelle Ligue des champions africaine. « Même s’il ne gère pas le club au quotidien, Amara a défini une politique très claire. Il a fait du CRB un modèle de gestion, ce qui est rare dans le football algérien », poursuit Mecherara, qui estime que le nouveau président de la FAF « est potentiellement ministrable ».

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Un avis que partage Toufik Korichi, ancien directeur technique national et entraîneur, qui a côtoyé le nouveau président de la FAF pendant plusieurs mois. « Il a mis de l’ordre au sein du club, à tous les niveaux. L’organisation est professionnelle, les salaires sont payés à temps, et il n’y a pas de problème d’argent. C’est un homme à l’écoute, patient, qui prend son temps pour prendre des décisions. »

LE FAIT QU’IL BÉNÉFICIE D’UN A PRIORI TRÈS FAVORABLE DE L’ÉTAT EST IMPORTANT POUR MENER À BIEN LES GRANDS AXES DE SON PROGRAMME

Les membres du Bureau fédéral de la FAF ne sont pas tous acquis à la cause d’Amara. « Je crois qu’il ne mesure pas totalement l’ampleur de sa tâche. Il lui faudra s’imposer, assure le dirigeant d’un club professionnel. Mais le fait qu’il bénéficie d’un a priori très favorable de l’État est important pour mener à bien les grands axes de son programme. »

Amara souhaite, entre autres, réformer les statuts de la FAF, améliorer le professionnalisme avec de nouveaux systèmes de financements, modifier les compétitions, développer la formation et les infrastructures, ou encore imposer l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR). Un programme chargé, pas toujours simple à appliquer quand on connaît la force d’inertie de certaines composantes du football algérien.

Pour le foot DZ ...il nous a amené "du tabac et des allumettes"
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