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L'appel du cœur

Publié le 21/08/2022
L'appel du cœur par Abdelkrim Zerzouri L'élan de solidarité des membres de la communauté nationale établie à l'étranger avec les victimes des derniers incendies qui ont meurtri l'Algérie contraste, du moins sur le plan de la communication, avec la forte et efficace mobilisation de la diaspora vécue lors des incendies de 2021 et de la crise des concentrateurs d'oxygène pour les malades du Covid-19, survenue quelques semaines auparavant. En 2021, les représentations diplomatiques à l'étranger, en France particulièrement, ont été submergées par les demandes d'autorisation d'acheminement des médicaments, des concentrateurs d'oxygène, et autres matériels, ainsi que par les demandes de spécialistes, de médecins et même de brancardiers, qui sollicitaient ces représentations pour leur trouver un siège dans un quelconque vol en partance pour l'Algérie, à cause des restrictions de voyage dans ces moments-là. Aujourd'hui, la diaspora est sollicitée pour apporter son aide, des points de collecte s'ouvrent dans plusieurs villes en France pour la collecte de médicaments utilisés dans les soins des brûlures, notamment, le collectif Algerian Medical Network s'organise comme à son habitude en pareilles circonstances, appelant tous les voyageurs à destination de l'Algérie d'acheter de la flammazine, entre autres médicaments publiés sur une longue liste accompagnants sur les communiqués d'appels, et de les déposer dans différents points de collecte. D'autres appels sur les réseaux sociaux sollicitent les Algériens qui rentrent au pays dans les prochains jours, à faire parvenir du matériel pour les grands brûlés. On peut dire que la solidarité s'organise à l'étranger, mais sur les réseaux sociaux, il n'y a pas que des appels pour aider les victimes des incendies. En parallèle aux appels à la solidarité, une véritable machine toute faite pour semer la zizanie est mise en branle, sur les réseaux sociaux également, pour démobiliser et décourager tous les gestes d'entraide et de secours à l'égard des victimes des derniers incendies qui ont fait 37 morts, 183 blessés et des dégâts qui ont ruiné plusieurs habitants. La campagne « anti-solidarité » développée sur les réseaux sociaux paraît plus offensive que celle qui cherche à mobiliser la diaspora. Et, sournoisement, on glisse aussi des mots, des réflexions, qui peuvent refroidir l'ardeur des Algériens qui ont toujours répondu présent dans les moments difficiles. Pourquoi cet acharnement à vouloir empêcher les membres de la diaspora, cette fois-ci, d'apporter assistance et aide à leurs frères algériens ? En Algérie, l'Etat est le premier à exprimer sa solidarité, notamment à travers l'indemnisation des victimes, alors que la solidarité citoyenne exprimée envers les habitants des zones sinistrées reste un élan du cœur avant toute autre considération. De partout, plusieurs caravanes chargées de vivres, d'eau minérale et de médicaments ont pris la direction des villes touchées par les incendies. Avec pour seule motivation, réconforter les habitants durement atteints par cette terrible épreuve.
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L'appel du cœur
par Abdelkrim Zerzouri


L'élan de solidarité des membres de la communauté nationale établie à l'étranger avec les victimes des derniers incendies qui ont meurtri l'Algérie contraste, du moins sur le plan de la communication, avec la forte et efficace mobilisation de la diaspora vécue lors des incendies de 2021 et de la crise des concentrateurs d'oxygène pour les malades du Covid-19, survenue quelques semaines auparavant.

En 2021, les représentations diplomatiques à l'étranger, en France particulièrement, ont été submergées par les demandes d'autorisation d'acheminement des médicaments, des concentrateurs d'oxygène, et autres matériels, ainsi que par les demandes de spécialistes, de médecins et même de brancardiers, qui sollicitaient ces représentations pour leur trouver un siège dans un quelconque vol en partance pour l'Algérie, à cause des restrictions de voyage dans ces moments-là.

Aujourd'hui, la diaspora est sollicitée pour apporter son aide, des points de collecte s'ouvrent dans plusieurs villes en France pour la collecte de médicaments utilisés dans les soins des brûlures, notamment, le collectif Algerian Medical Network s'organise comme à son habitude en pareilles circonstances, appelant tous les voyageurs à destination de l'Algérie d'acheter de la flammazine, entre autres médicaments publiés sur une longue liste accompagnants sur les communiqués d'appels, et de les déposer dans différents points de collecte.

D'autres appels sur les réseaux sociaux sollicitent les Algériens qui rentrent au pays dans les prochains jours, à faire parvenir du matériel pour les grands brûlés. On peut dire que la solidarité s'organise à l'étranger, mais sur les réseaux sociaux, il n'y a pas que des appels pour aider les victimes des incendies. En parallèle aux appels à la solidarité, une véritable machine toute faite pour semer la zizanie est mise en branle, sur les réseaux sociaux également, pour démobiliser et décourager tous les gestes d'entraide et de secours à l'égard des victimes des derniers incendies qui ont fait 37 morts, 183 blessés et des dégâts qui ont ruiné plusieurs habitants.

La campagne « anti-solidarité » développée sur les réseaux sociaux paraît plus offensive que celle qui cherche à mobiliser la diaspora. Et, sournoisement, on glisse aussi des mots, des réflexions, qui peuvent refroidir l'ardeur des Algériens qui ont toujours répondu présent dans les moments difficiles.

Pourquoi cet acharnement à vouloir empêcher les membres de la diaspora, cette fois-ci, d'apporter assistance et aide à leurs frères algériens ? En Algérie, l'Etat est le premier à exprimer sa solidarité, notamment à travers l'indemnisation des victimes, alors que la solidarité citoyenne exprimée envers les habitants des zones sinistrées reste un élan du cœur avant toute autre considération.

De partout, plusieurs caravanes chargées de vivres, d'eau minérale et de médicaments ont pris la direction des villes touchées par les incendies. Avec pour seule motivation, réconforter les habitants durement atteints par cette terrible épreuve.

Le gouvernement algérien aurait pu éviter les 137 morts et 183 blessés!...si on avait été équipé canadairs?...avant tout c'est bien lui le grand coupable?.
La vérité c'est que le gouvernement a préfèrer acheter des chars que des bombardiers d'eau pour sauver des vies humains?.
S'équiper de chars pour défendre le pays c'est bien! mais s'équiper de bombardiers d'eau c'est beaucoup mieux!...60 années d'indépendance même pas un canadair?.
Que fait le président? Que fait le gouvernement?.

Et bien ils attendent les prochaines incendies avec ses morts et ses blessés!!!pour leurs présenter leurs condoléances?.
L'Algérie a les moyens pour acheter des canadairs!.

Surtout en cette période ou les prix du pétrole et du gaz sont en augmentation?.
Hélas!...le peuple de la rue n'est pas écouter?.
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