Connues sous le nom de « marché des agressions », les résidents de Kouba, réfléchissent à deux fois avant d’emprunter la ruelle du lycée allant vers Géni-Sider ou celles adjacentes qui ne sont pas éclairées de surcroît, la nuit.. À quelques mètres de là, se trouvent pourtant deux postes de police censés assurer la sécurité des habitants ainsi que celle des passants en général mais qui, arrivés là se trouvent sous la menace de jeunes agresseurs qui attendent leurs victimes à une heure avancée de la journée, 13 h, sans peur, ni hésitation.
Plusieurs rues d’Annaba se trouvent dans le même cas sous la mainmise de jeunes qui jouent aux maîtres des lieux alors que cela se passe dans des quartiers connus et parfois pas loin de postes de police ni à l’abri des regards des gens. Cela n’empêche pas ces petits malfaiteurs sous l’effet d’une drogue, souvent, d’agresser les passants même ceux du quartier en n’hésitant pas à jouer du couteau, sachant qu’ils prendront la fuite par la suite qu’ils ne seront pas poursuivi et même si c’était le cas ils savent aussi qu’ils seront relâchés peu de temps après, pour absence de témoignage ou par l’effet d’une grâce présidentielle.
L’on peut se demander pourquoi il n’y a pas de surveillance dans ces ruelles ? Est-ce que l’on fait passer la circulation avant la sécurité des gens ? Que font les services de sécurité face aux agressions ?
L'est républicain > 14/07/07 > N.B
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !