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Elisabeth Borne, Première ministre française, sera en octobre à Alger

Publié le 13/09/2022
Elisabeth Borne, Première ministre française, sera en octobre à Alger La nouvelle trajectoire algéro-française Elisabeth Borne coprésidera une réunion au sommet avec Aïmene Benabderrahmane en présence de plusieurs ministres des deux pays. Elisabeth BorneElisabeth Borne Et ça repart! Après des mois de brouille et d'incompréhensions, les relations algéro- françaises amorcent une nouvelle trajectoire esquissée lors de la visite du président Emmanuel Macro, en août dernier, en Algérie. Dans le sillage de cette dynamique positive, des sources diplomatiques annoncent l'arrivée à Alger, dès octobre prochain, de la Première ministre française. Elisabeth Borne sera à la tête d'une importante délégation ministérielle. Avec son homologue Benabderrahmane, Elisabeth Borne coprésidera la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau (Cihn). Les mêmes sources indiquent que cette réunion au sommet aura à aborder sans restriction tous les dossiers pendants entre les deux pays dont celui de la circulation des personnes, les sans-papiers algériens ainsi que la sensible question des visas. Contexte oblige, la question énergétique sera également au centre des discussions de cette première réunion qui intervient après la visite de Macron à Alger. C' est une manière de donner un prolongement concret sur le terrain des accords conclus entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune. Les Présidents ont paraphé, fin août, un document pour «partenariat renouvelé». «La rencontre a été pour les deux parties l'occasion de renouveler la détermination à aller de l'avant (...) pour l'activation des mécanismes de coopération et la consolidation de la dynamique positive (...)», a déclaré Abdelmadjid Tebboune lors de la visite du président français citant, notamment le Comité intergouvernemental de haut niveau (Cihn), le Comité mixte économique franco-algérien (Comefa) et le Dialogue stratégique algéro-français. Sans compter que les deux Présidents ont également convenu de la création d'un Haut Conseil de coopération. Une instance qui vise à réunir régulièrement les deux chefs d'État pour faire un bilan de notre coopération dans tous les domaines, donner de nouvelles impulsions, de nouvelles orientations. Les perspectives s'annoncent prometteuses pour ce nouveau départ entre les deux pays. Les rapports d'amitié entre les deux chefs d'État qui se portent une estime réciproque y sont pour beaucoup dans ce rapprochement. Le contact entre Tebboune et Macron n'a jamais été rompu. Les deux Présidents communiquaient régulièrement au téléphone mais il fallait qu'ils se voient car la pandémie de Covid-19 qui a paralysé la planète a eu également des effets sur les relations entre Alger et Paris. Il fallait aplanir les malentendus. La dernière visite de Macron en Algérie a un double mérite: elle a d'abord permis de resserrer ces liens et ensuite de surtout recréer les conditions d'un dialogue constructif. C'est ainsi que ce déplacement a permis, grâce à l'entente très forte des deux Présidents, de mettre sur pied un partenariat d'égal à égal que traduit la Déclaration d'Alger signée le 27 août. Ce texte pose les bases d'une relation renouvelée. À ce titre, l'Algérie et la France chacune souveraine dans son inspiration, ses motivations et ses décisions, se sont accordées pour un partenariat gagnant-gagnant fondé sur le respect des volontés émanant de leur peuple. Dans ce nouveau départ, la question mémorielle n'a pas été oubliée. Une place de choix lui a été réservée par la mise en place de la commission algéro-française d'historiens, qui sera installée dans un proche avenir. Elle travaillera sur «toutes les questions» liées à la mémoire, de la période coloniale à la guerre de Libération nationale, selon la «Déclaration d'Alger pour un partenariat renouvelé», ayant sanctionné la visite officielle du président Macron, en Algérie. C'est donc sans oublier le passé que l'on se projette dans l'avenir, par le besoin d'innovation, de la jeunesse, de culture, d'initiatives créatives. Brahim TAKHEROUBTBrahim TAKHEROUBT 00:00 | 13-09-2022 Share
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Elisabeth Borne, Première ministre française, sera en octobre à Alger

La nouvelle trajectoire algéro-française
Elisabeth Borne coprésidera une réunion au sommet avec Aïmene Benabderrahmane en présence de plusieurs ministres des deux pays.

Elisabeth BorneElisabeth Borne
Et ça repart! Après des mois de brouille et d'incompréhensions, les relations algéro- françaises amorcent une nouvelle trajectoire esquissée lors de la visite du président Emmanuel Macro, en août dernier, en Algérie. Dans le sillage de cette dynamique positive, des sources diplomatiques annoncent l'arrivée à Alger, dès octobre prochain, de la Première ministre française. Elisabeth Borne sera à la tête d'une importante délégation ministérielle. Avec son homologue Benabderrahmane, Elisabeth Borne coprésidera la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau (Cihn). Les mêmes sources indiquent que cette réunion au sommet aura à aborder sans restriction tous les dossiers pendants entre les deux pays dont celui de la circulation des personnes, les sans-papiers algériens ainsi que la sensible question des visas. Contexte oblige, la question énergétique sera également au centre des discussions de cette première réunion qui intervient après la visite de Macron à Alger. C' est une manière de donner un prolongement concret sur le terrain des accords conclus entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune. Les Présidents ont paraphé, fin août, un document pour «partenariat renouvelé». «La rencontre a été pour les deux parties l'occasion de renouveler la détermination à aller de l'avant (...) pour l'activation des mécanismes de coopération et la consolidation de la dynamique positive (...)», a déclaré Abdelmadjid Tebboune lors de la visite du président français citant, notamment le Comité intergouvernemental de haut niveau (Cihn), le Comité mixte économique franco-algérien (Comefa) et le Dialogue stratégique algéro-français. Sans compter que les deux Présidents ont également convenu de la création d'un Haut Conseil de coopération. Une instance qui vise à réunir régulièrement les deux chefs d'État pour faire un bilan de notre coopération dans tous les domaines, donner de nouvelles impulsions, de nouvelles orientations. Les perspectives s'annoncent prometteuses pour ce nouveau départ entre les deux pays. Les rapports d'amitié entre les deux chefs d'État qui se portent une estime réciproque y sont pour beaucoup dans ce rapprochement. Le contact entre Tebboune et Macron n'a jamais été rompu. Les deux Présidents communiquaient régulièrement au téléphone mais il fallait qu'ils se voient car la pandémie de Covid-19 qui a paralysé la planète a eu également des effets sur les relations entre Alger et Paris. Il fallait aplanir les malentendus. La dernière visite de Macron en Algérie a un double mérite: elle a d'abord permis de resserrer ces liens et ensuite de surtout recréer les conditions d'un dialogue constructif. C'est ainsi que ce déplacement a permis, grâce à l'entente très forte des deux Présidents, de mettre sur pied un partenariat d'égal à égal que traduit la Déclaration d'Alger signée le 27 août. Ce texte pose les bases d'une relation renouvelée. À ce titre, l'Algérie et la France chacune souveraine dans son inspiration, ses motivations et ses décisions, se sont accordées pour un partenariat gagnant-gagnant fondé sur le respect des volontés émanant de leur peuple. Dans ce nouveau départ, la question mémorielle n'a pas été oubliée. Une place de choix lui a été réservée par la mise en place de la commission algéro-française d'historiens, qui sera installée dans un proche avenir. Elle travaillera sur «toutes les questions» liées à la mémoire, de la période coloniale à la guerre de Libération nationale, selon la «Déclaration d'Alger pour un partenariat renouvelé», ayant sanctionné la visite officielle du président Macron, en Algérie. C'est donc sans oublier le passé que l'on se projette dans l'avenir, par le besoin d'innovation, de la jeunesse, de culture, d'initiatives créatives.

Brahim TAKHEROUBTBrahim TAKHEROUBT
00:00 | 13-09-2022
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"Soyez la bienvenue Madame la première ministre"

Une dame très intelligente à qui on espère qu'elle fera augmenter la livraison du gaz et du pétrole à la France!...nous avons grand besoin en Algérie de cette aubaine d'une part pour former notre jeunesse pour leur donner un métier et d'éviter cette dangereuse traversée de la mer au grand risque de leur vie et en plus ce là nous permettrait d'éliminer certaine zone d'ombre pour rendre notre population plus prospère!.

On espère de tout coeur qu'elle fera pour la continuité d'une entente cordiale de ce que le président Emmanuel Macron avait fait.
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