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Elizabeth Borne depuis hier à alger Qu'en est-il des visas?

Publié le 10/10/2022
Elizabeth Borne depuis hier à alger Qu'en est-il des visas? «Plus de 85000 visas ont été délivrés cette année au 31 août...». Le fameux sésame qui empoisonne les relationsLe fameux sésame qui empoisonne les relations En visite, hier en Algérie, la Première ministre française Elisabeth Borne, s'est exprimée sur la délicate question des visas à travers son entretien paru sur TSA et le journal El Khabar. Interrogé à propos de la réduction du nombre de visas délivrés aux Algériens, elle a souligné le fait que «délivrer un visa est un acte de souveraineté». «Nous souhaitons clarifier notre approche commune de l'immigration pour être plus constructifs et mettre en avant la mobilité choisie des étudiants, des entrepreneurs, des responsables politiques, des chercheurs, des acteurs culturels et sportifs, en étant aussi plus rigoureux dans la lutte contre l'immigration clandestine», a-t-elle poursuivi. «Nous dialoguons avec les autorités algériennes pour faire en sorte que notre coopération en matière migratoire soit plus fluide et plus efficace, car le renforcement des mobilités légales et le découragement des mobilités illégales ne peut qu'être un intérêt partagé», a-t-elle ajouté. Elle a annoncé que jusqu'à fin août dernier, pas moins de «85.000 visas» ont été délivrés aux ressortissants algériens. «Contrairement à ce qu'on entend souvent, la France n'a pas cessé de délivrer des visas aux Algériens, puisque plus de 85000 visas ont été délivrés cette année au 31 août, alors que les conditions de circulation étaient encore contraintes par la crise sanitaire», a-t-elle soutenu. Si on se fie à Mme Borne, la France continue à accorder un nombre important de visas d'études de longs séjours aux étudiants algériens. «Le nombre de visas d'étudiant délivrés n'a cessé d'augmenter, même pendant la période de fermeture des frontières générée par la pandémie, passant de 5288 en 2019 à 7717 en 2021, soit une hausse de 45%», a-t-il fait savoir. «À la fin du mois d'août 2022, nous avions déjà délivré plus de 5000 visas à des étudiants», a-t-elle encore avancé. Les étudiants algériens sont plus de «29000 en France», c'est 8% du total des étudiants étrangers: «L'Algérie est deuxième en nombre d'étudiants en France, devant la Chine, l'Inde et l'Italie qui représente le premier contingent européen», a-t-elle indiqué.. À titre de rappel, le président Emmanuel Macron a évoqué lors de sa visite de travail et d'amitié de trois jours en Algérie, la question de la circulation des personnes entre les deux pays, qui a été à l'origine d'une brouille diplomatique entre les deux pays à l'automne 2021. «Sur la question des mobilités et de la circulation, nous avons pris des décisions. Nous allons ensemble travailler pour traiter les sujets de sécurité, mais qui ne doivent pas empêcher de développer une mobilité choisie pour nos artistes, nos sportifs, nos universitaires, nos entrepreneurs, nos responsables politiques, nos associatifs, pour permettre de bâtir davantage de projets communs», a-t-il précisé, ajoutant que «sur la mobilité, nous avons dessiné des lignes claires.» Mohamed BOUFATAHMohamed BOUFATAH 00:00 | 10-10-2022 Share
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Elizabeth Borne depuis hier à alger

Qu'en est-il des visas?
«Plus de 85000 visas ont été délivrés cette année au 31 août...».

Le fameux sésame qui empoisonne les relationsLe fameux sésame qui empoisonne les relations
En visite, hier en Algérie, la Première ministre française Elisabeth Borne, s'est exprimée sur la délicate question des visas à travers son entretien paru sur TSA et le journal El Khabar.
Interrogé à propos de la réduction du nombre de visas délivrés aux Algériens, elle a souligné le fait que «délivrer un visa est un acte de souveraineté». «Nous souhaitons clarifier notre approche commune de l'immigration pour être plus constructifs et mettre en avant la mobilité choisie des étudiants, des entrepreneurs, des responsables politiques, des chercheurs, des acteurs culturels et sportifs, en étant aussi plus rigoureux dans la lutte contre l'immigration clandestine», a-t-elle poursuivi. «Nous dialoguons avec les autorités algériennes pour faire en sorte que notre coopération en matière migratoire soit plus fluide et plus efficace, car le renforcement des mobilités légales et le découragement des mobilités illégales ne peut qu'être un intérêt partagé», a-t-elle ajouté.
Elle a annoncé que jusqu'à fin août dernier, pas moins de «85.000 visas» ont été délivrés aux ressortissants algériens. «Contrairement à ce qu'on entend souvent, la France n'a pas cessé de délivrer des visas aux Algériens, puisque plus de 85000 visas ont été délivrés cette année au 31 août, alors que les conditions de circulation étaient encore contraintes par la crise sanitaire», a-t-elle soutenu. Si on se fie à Mme Borne, la France continue à accorder un nombre important de visas d'études de longs séjours aux étudiants algériens. «Le nombre de visas d'étudiant délivrés n'a cessé d'augmenter, même pendant la période de fermeture des frontières générée par la pandémie, passant de 5288 en 2019 à 7717 en 2021, soit une hausse de 45%», a-t-il fait savoir. «À la fin du mois d'août 2022, nous avions déjà délivré plus de 5000 visas à des étudiants», a-t-elle encore avancé. Les étudiants algériens sont plus de «29000 en France», c'est 8% du total des étudiants étrangers: «L'Algérie est deuxième en nombre d'étudiants en France, devant la Chine, l'Inde et l'Italie qui représente le premier contingent européen», a-t-elle indiqué.. À titre de rappel, le président Emmanuel Macron a évoqué lors de sa visite de travail et d'amitié de trois jours en Algérie, la question de la circulation des personnes entre les deux pays, qui a été à l'origine d'une brouille diplomatique entre les deux pays à l'automne 2021. «Sur la question des mobilités et de la circulation, nous avons pris des décisions.
Nous allons ensemble travailler pour traiter les sujets de sécurité, mais qui ne doivent pas empêcher de développer une mobilité choisie pour nos artistes, nos sportifs, nos universitaires, nos entrepreneurs, nos responsables politiques, nos associatifs, pour permettre de bâtir davantage de projets communs», a-t-il précisé, ajoutant que «sur la mobilité, nous avons dessiné des lignes claires.»

Mohamed BOUFATAHMohamed BOUFATAH
00:00 | 10-10-2022
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