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Augmentation des salaires, des retraites et de l'allocation chômage : Syndicats, organisations et citoyens sa

Publié le 27/12/2022
Augmentation des salaires, des retraites et de l'allocation chômage : Syndicats, organisations et citoyens saluent la décision du Président Invité du journal télévisé de 20 h de la Télévision nationale publique, M. Chorfa a indiqué que la décision du président de la République d’augmenter les salaires au cours de 2023-2024 pour atteindre annuellement un seuil oscillant entre 4.500 DA et 8.500 DA en fonction des catégories, «toucheront 2,8 millions de fonctionnaires et contractuels, alors que les augmentations dans le secteur économique seront fixées par les conventions collectives entre l’opérateur et le partenaire social». L’augmentation des salaires en trois ans «sera de 47 à 50 %» sachant que son seuil variera entre 4.500 DA et 8.500 DA par an selon les catégories, a expliqué le ministre qui a cité à titre d’exemple l’augmentation salariale au profit des enseignants qui bénéficieront d’une revalorisation de près de 13.500 DA au cours des deux prochaines années. Concernant la revalorisation des pensions de retraite, le ministre a évoqué la première catégorie des bénéficiaires à savoir les affiliés à la Caisse nationale de retraite (CNR) pour une période de moins de 15 ans et qui perçoivent actuellement une pension de 4.000 à 10.000 DA, précisant que l’augmentation de la pension atteindra 11.000 DA et concernera 900.000 retraités. Pour la pension de retraite à 15.000 DA, celle-ci augmentera à 20.000 DA et concernera 250.000 retraités. -------------------------------------- Allocation chômage : 1,9 million de bénéficiaires S’agissant de l’allocation chômage qui sera également revalorisée sur instruction du président de la République, le ministre du Travail a fait savoir que le nombre de bénéficiaires atteindrait, fin décembre 2022, 1,9 million de bénéficiaires parmi les universitaires, les diplômés des instituts de formation et les non diplômés. Ainsi, l’allocation chômage augmentera de 13.000 DA net à 15.000 DA, alors que les coûts de la couverture sanitaire (carte Chifa) des concernés seront pris en charge par l’Etat en attendant leur insertion dans le monde du travail. Après avoir salué les décisions prises à cet effet, le ministre du Travail a affirmé que «ces décisions coûteront des montants importants au Trésor public, certes mais, a-t-il dit, la préservation de la dignité des Algériens et l’amélioration de leur niveau de vie n’a pas de prix». M. Chorfa a souligné à ce propos que des «négociations sont en cours dans le secteur économique entre les partenaires sociaux et le patronat en vue de permettre aux travailleurs de bénéficier d’augmentations dans le cadre des conventions collectives». «Ces décisions prises par le Président de la République sont «historiques vu que les augmentations de salaires et d’allocations ont grimpé de 50% au cours des dernières années, ce qui prouve, a-t-il dit, que le président de la République a honoré ses engagements vis-à-vis des catégories sociales concernées». APS -------------------------------- Augmentation des salaires, valorisation de l’allocation chômage et des pensions L’augmentation conséquente des salaires, des pensions de retraite et de l’allocation chômage décidée, dimanche, en Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Abdelamdjid Tebboune, «ne grèvera en aucun cas les capacités financières de l’État» commentent d’un avis unanime plusieurs experts et spécialistes économiques. Et pour cause, les recettes de la fiscalité pétrolière ont connu un bond significatif au cours de cette année 2022. «Les exportations de pétrole et de gaz enregistrent une hausse en cette fin d’année 2022» à relevé, pour El Moudjahid, l’expert Brahim Guendouzi enseignant en sciences économiques à l’université de Tizi-Ouzou. «La conjoncture est donc très favorable pour améliorer le pouvoir d’achat des ménages», a-t-il soutenu. En ce sens, la décision du Président Tebboune approuvée en Conseil des ministres concrétise, selon lui, «son engagement à rattraper la baisse du pouvoir d’achat qu’avait provoqué vers la fin de 2020, une tendance inflationniste élevée, non pas uniquement en Algérie, mais partout à travers le monde du fait des conséquences de la pandémie de Covid-19 à l’international». Le spécialiste Brahim Guendouzi a bien précisé, à ce titre, que l’augmentation des salaires au cours des années 2022, 2023, 2024, atteignant 47 %, toutes catégories confondues, consolide les décisions déjà prises dans le domaine des transferts sociaux sur instruction du président de la République. Il s’est ainsi référé à l’instauration de l’allocation chômage qui sera revalorisée de 13.000 à 15.000 DA, à la suppression de l’IRG pour les salaires égaux ou inférieurs à 30.000 DA, au relèvement du point indiciaire et notamment au maintien du système de subventions des produits de consommation déjà inclus dans les transferts sociaux. S’agissant de l’inflation, il a précisé que celle-ci est revenue à une tendance baissière de 9 à 7%, ce qui dénote de l’efficience de la politique sociale de l’État. «Il est nécessaire de maîtriser l’inflation en tant que phénomène monétaire» a conseillé l’expert Guendouzi. Karim Aoudia ------------------------------------- Loi organique relative aux lois de finances : Objectifs et critèreS d’évaluation L’inspecteur général au ministère des Finances, Djamel Zergout, a affirmé hier à Sétif que la loi organique 18-15 relative aux lois de finances qui sera en vigueur à compter de l’année prochaine «repose sur la gestion par des programmes qui font l’objet de suivi avec des objectifs et des critères d’évaluation». Présidant à l’Institut national spécialisé en formation professionnelle (INSFP) de la cité Tbinet l’ouverture d’une conférence régionale sur la mise en œuvre de cette loi organique, M. Zergout a souligné que «le nouveau système budgétaire prévu par cette loi passe à compter de 2023 de la gestion budgétaire sur la base des moyens à la gestion par des programmes qui font l’objet de suivi avec des objectifs et des critères d’évaluation». Le même responsable a indiqué que le ministère des Finances avec la direction générale du budget ont entamé depuis une année une opération de clarification de la loi 18-15 et ses décrets d’application, précisant que des publications explicatives sont actuellement élaborées et des formations sont organisées pour éclairer sur ce nouveau système comptable et budgétaire qui s’inscrit dans le cadre de la réforme de l’élaboration du budget de l’Etat avant d’aller vers le budget des collectivités locales. Il a également considéré que l’opération est à ses débuts et constituera un bond en matière de renouvellement des règles régissant le budget public. De son côté, Mme Siham Bourabrab, cadre au ministère des Finances, a considéré que la loi organique 18-15 du 2 septembre 2018 relative aux lois de finances modifiée et complétée constitue un défi décisif pour l’amélioration de la gestion publique. Cette loi, a-t-elle ajouté, «apportera une meilleure visibilité du budget et permet de définir les priorités en matière de défis du travail public et de structuration des objectifs ainsi que l’orientation de l’action vers la performance au travers d’indices fiables».
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Augmentation des salaires, des retraites et de l'allocation chômage : Syndicats, organisations et citoyens saluent la décision du Président

Invité du journal télévisé de 20 h de la Télévision nationale publique, M. Chorfa a indiqué que la décision du président de la République d’augmenter les salaires au cours de 2023-2024 pour atteindre annuellement un seuil oscillant entre 4.500 DA et 8.500 DA en fonction des catégories, «toucheront 2,8 millions de fonctionnaires et contractuels, alors que les augmentations dans le secteur économique seront fixées par les conventions collectives entre l’opérateur et le partenaire social». L’augmentation des salaires en trois ans «sera de 47 à 50 %» sachant que son seuil variera entre 4.500 DA et 8.500 DA par an selon les catégories, a expliqué le ministre qui a cité à titre d’exemple l’augmentation salariale au profit des enseignants qui bénéficieront d’une revalorisation de près de 13.500 DA au cours des deux prochaines années. Concernant la revalorisation des pensions de retraite, le ministre a évoqué la première catégorie des bénéficiaires à savoir les affiliés à la Caisse nationale de retraite (CNR) pour une période de moins de 15 ans et qui perçoivent actuellement une pension de 4.000 à 10.000 DA, précisant que l’augmentation de la pension atteindra 11.000 DA et concernera 900.000 retraités. Pour la pension de retraite à 15.000 DA, celle-ci augmentera à 20.000 DA et concernera 250.000 retraités.

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Allocation chômage : 1,9 million de bénéficiaires

S’agissant de l’allocation chômage qui sera également revalorisée sur instruction du président de la République, le ministre du Travail a fait savoir que le nombre de bénéficiaires atteindrait, fin décembre 2022, 1,9 million de bénéficiaires parmi les universitaires, les diplômés des instituts de formation et les non diplômés. Ainsi, l’allocation chômage augmentera de 13.000 DA net à 15.000 DA, alors que les coûts de la couverture sanitaire (carte Chifa) des concernés seront pris en charge par l’Etat en attendant leur insertion dans le monde du travail. Après avoir salué les décisions prises à cet effet, le ministre du Travail a affirmé que «ces décisions coûteront des montants importants au Trésor public, certes mais, a-t-il dit, la préservation de la dignité des Algériens et l’amélioration de leur niveau de vie n’a pas de prix». M. Chorfa a souligné à ce propos que des «négociations sont en cours dans le secteur économique entre les partenaires sociaux et le patronat en vue de permettre aux travailleurs de bénéficier d’augmentations dans le cadre des conventions collectives». «Ces décisions prises par le Président de la République sont «historiques vu que les augmentations de salaires et d’allocations ont grimpé de 50% au cours des dernières années, ce qui prouve, a-t-il dit, que le président de la République a honoré ses engagements vis-à-vis des catégories sociales concernées».

APS

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Augmentation des salaires, valorisation de l’allocation chômage et des pensions

L’augmentation conséquente des salaires, des pensions de retraite et de l’allocation chômage décidée, dimanche, en Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Abdelamdjid Tebboune, «ne grèvera en aucun cas les capacités financières de l’État» commentent d’un avis unanime plusieurs experts et spécialistes économiques. Et pour cause, les recettes de la fiscalité pétrolière ont connu un bond significatif au cours de cette année 2022. «Les exportations de pétrole et de gaz enregistrent une hausse en cette fin d’année 2022» à relevé, pour El Moudjahid, l’expert Brahim Guendouzi enseignant en sciences économiques à l’université de Tizi-Ouzou. «La conjoncture est donc très favorable pour améliorer le pouvoir d’achat des ménages», a-t-il soutenu. En ce sens, la décision du Président Tebboune approuvée en Conseil des ministres concrétise, selon lui, «son engagement à rattraper la baisse du pouvoir d’achat qu’avait provoqué vers la fin de 2020, une tendance inflationniste élevée, non pas uniquement en Algérie, mais partout à travers le monde du fait des conséquences de la pandémie de Covid-19 à l’international». Le spécialiste Brahim Guendouzi a bien précisé, à ce titre, que l’augmentation des salaires au cours des années 2022, 2023, 2024, atteignant 47 %, toutes catégories confondues, consolide les décisions déjà prises dans le domaine des transferts sociaux sur instruction du président de la République. Il s’est ainsi référé à l’instauration de l’allocation chômage qui sera revalorisée de 13.000 à 15.000 DA, à la suppression de l’IRG pour les salaires égaux ou inférieurs à 30.000 DA, au relèvement du point indiciaire et notamment au maintien du système de subventions des produits de consommation déjà inclus dans les transferts sociaux. S’agissant de l’inflation, il a précisé que celle-ci est revenue à une tendance baissière de 9 à 7%, ce qui dénote de l’efficience de la politique sociale de l’État. «Il est nécessaire de maîtriser l’inflation en tant que phénomène monétaire» a conseillé l’expert Guendouzi.

Karim Aoudia

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Loi organique relative aux lois de finances : Objectifs et critèreS d’évaluation

L’inspecteur général au ministère des Finances, Djamel Zergout, a affirmé hier à Sétif que la loi organique 18-15 relative aux lois de finances qui sera en vigueur à compter de l’année prochaine «repose sur la gestion par des programmes qui font l’objet de suivi avec des objectifs et des critères d’évaluation». Présidant à l’Institut national spécialisé en formation professionnelle (INSFP) de la cité Tbinet l’ouverture d’une conférence régionale sur la mise en œuvre de cette loi organique, M. Zergout a souligné que «le nouveau système budgétaire prévu par cette loi passe à compter de 2023 de la gestion budgétaire sur la base des moyens à la gestion par des programmes qui font l’objet de suivi avec des objectifs et des critères d’évaluation». Le même responsable a indiqué que le ministère des Finances avec la direction générale du budget ont entamé depuis une année une opération de clarification de la loi 18-15 et ses décrets d’application, précisant que des publications explicatives sont actuellement élaborées et des formations sont organisées pour éclairer sur ce nouveau système comptable et budgétaire qui s’inscrit dans le cadre de la réforme de l’élaboration du budget de l’Etat avant d’aller vers le budget des collectivités locales. Il a également considéré que l’opération est à ses débuts et constituera un bond en matière de renouvellement des règles régissant le budget public. De son côté, Mme Siham Bourabrab, cadre au ministère des Finances, a considéré que la loi organique 18-15 du 2 septembre 2018 relative aux lois de finances modifiée et complétée constitue un défi décisif pour l’amélioration de la gestion publique. Cette loi, a-t-elle ajouté, «apportera une meilleure visibilité du budget et permet de définir les priorités en matière de défis du travail public et de structuration des objectifs ainsi que l’orientation de l’action vers la performance au travers d’indices fiables».
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