Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Algérie : Abdelmajid Tebboune salue la nouvelle «relation de confia...
Zone Membre
Publicités

Algérie : Abdelmajid Tebboune salue la nouvelle «relation de confiance» entre Paris et Alger Article de Le Par

Publié le 30/12/2022
Algérie : Abdelmajid Tebboune salue la nouvelle «relation de confiance» entre Paris et Alger Article de Le Parisien avec AFP • Il y a 2 h commentaires Les tensions s’apaisent. Le président algérien Abdelmajid Tebboune a salué la nouvelle « relation de confiance » entre la France et l’Algérie et son « amitié réciproque » personnelle avec Emmanuel Macron, nouveau signe du réchauffement de relations bilatérales souvent tumultueuses. Dans un entretien paru dans Emmanuel Macron a rencontré Abdelmajid Tebboune lors d'une visite d'Etat à Alger en août. AFP/Ludovic Marin Emmanuel Macron a rencontré Abdelmajid Tebboune lors d'une visite d'Etat à Alger en août. AFP/Ludovic Marin © LUDOVIC MARIN Le Figaro ce vendredi, le chef de l’État a appelé de ses vœux une « nouvelle ère » avec la France, six mois après la visite à Alger de son homologue français Vidéo associée: Algérie : les enjeux de la visite de Darmanin à Alger (Le Point) . Et annoncé à son tour une visite d’État en France en 2023. « Une certaine complicité » « Nous avons une certaine complicité » avec le chef de l’État français, a estimé Abdelmajid Tebboune. « Je vois en lui l’incarnation d’une nouvelle génération qui peut sauver les relations entre nos deux pays », a-t-il ajouté. « Certes nous avons eu, lui comme moi, des formules malheureuses, mais c’est la première fois me semble-t-il qu’il y a une telle relation de confiance entre nos deux pays », a encore estimé le président algérien. Paris et Alger avaient retrouvé le chemin d’un réchauffement de leurs relations à l’occasion d’un déplacement du président Macron en Algérie en août dernier. Les deux chefs d’État avaient relancé leur coopération dans une déclaration commune signée en grande pompe, ouvrant la voie notamment à un assouplissement du régime de visas accordés à l’Algérie, en échange d’une coopération accrue d’Alger dans la lutte contre l’immigration illégale. Retour à la normale pour les visas La question a empoisonné la relation bilatérale après que Paris a divisé par deux le nombre de visas octroyés à l’Algérie, jugée pas assez prompte à réadmettre ses ressortissants expulsés de France. Mais le dossier a été réglé il y a quinze jours lorsque la France a annoncé, par l’intermédiaire de son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, un retour à la normale de l’octroi de visas aux ressortissants algériens, après ceux de Tunisie fin août et du Maroc. En octobre, c’est la Première ministre française Élisabeth Borne, accompagnée d’une quinzaine de ministres, qui s’était rendue à Alger pour sceller cette réconciliation autour de projets économiques et d’un « partenariat renouvelé ». La question mémorielle autour de la colonisation française (1830-1962) et la sanglante guerre de libération avaient provoqué une grave brouille entre les deux pays à l’automne 2021, après des propos d’Emmanuel Macron sur lesquels il avait ensuite fait amende honorable. « La France doit se libérer de son complexe de colonisateur et l’Algérie de son complexe de colonisé », a relevé à cet égard le chef de l’État algérien, jugeant son pays « victime de préjugés tenaces, qui relèvent plus de l’ignorance que de la malveillance ».
« Actualité précédente
Mort de Pelé: "Il voulait tirer les cinq tirs au but", quand Larqué affrontait la légende brésilienne Artic
Actualité suivante »
Voici les records de Pelé que personne n’a encore réussi à battre Article de Blanche Marcel • Il y a 5 h 1 com

Les Commentaires

Algérie : Abdelmajid Tebboune salue la nouvelle «relation de confiance» entre Paris et Alger
Article de Le Parisien avec AFP • Il y a 2 h
commentaires




Les tensions s’apaisent. Le président algérien Abdelmajid Tebboune a salué la nouvelle « relation de confiance » entre la France et l’Algérie et son « amitié réciproque » personnelle avec Emmanuel Macron, nouveau signe du réchauffement de relations bilatérales souvent tumultueuses. Dans un entretien paru dans
Emmanuel Macron a rencontré Abdelmajid Tebboune lors d'une visite d'Etat à Alger en août. AFP/Ludovic Marin
Emmanuel Macron a rencontré Abdelmajid Tebboune lors d'une visite d'Etat à Alger en août. AFP/Ludovic Marin
© LUDOVIC MARIN
Le Figaro ce vendredi, le chef de l’État a appelé de ses vœux une « nouvelle ère » avec la France, six mois après la visite à Alger de son homologue français
Vidéo associée: Algérie : les enjeux de la visite de Darmanin à Alger (Le Point)


. Et annoncé à son tour une visite d’État en France en 2023. « Une certaine complicité » « Nous avons une certaine complicité » avec le chef de l’État français, a estimé Abdelmajid Tebboune. « Je vois en lui l’incarnation d’une nouvelle génération qui peut sauver les relations entre nos deux pays », a-t-il ajouté. « Certes nous avons eu, lui comme moi, des formules malheureuses, mais c’est la première fois me semble-t-il qu’il y a une telle relation de confiance entre nos deux pays », a encore estimé le président algérien. Paris et Alger avaient retrouvé le chemin d’un réchauffement de leurs relations à l’occasion d’un déplacement du président Macron en Algérie en août dernier. Les deux chefs d’État avaient relancé leur coopération dans une déclaration commune signée en grande pompe, ouvrant la voie notamment à un assouplissement du régime de visas accordés à l’Algérie, en échange d’une coopération accrue d’Alger dans la lutte contre l’immigration illégale. Retour à la normale pour les visas La question a empoisonné la relation bilatérale après que Paris a divisé par deux le nombre de visas octroyés à l’Algérie, jugée pas assez prompte à réadmettre ses ressortissants expulsés de France. Mais le dossier a été réglé il y a quinze jours lorsque la France a annoncé, par l’intermédiaire de son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, un retour à la normale de l’octroi de visas aux ressortissants algériens, après ceux de Tunisie fin août et du Maroc. En octobre, c’est la Première ministre française Élisabeth Borne, accompagnée d’une quinzaine de ministres, qui s’était rendue à Alger pour sceller cette réconciliation autour de projets économiques et d’un « partenariat renouvelé ». La question mémorielle autour de la colonisation française (1830-1962) et la sanglante guerre de libération avaient provoqué une grave brouille entre les deux pays à l’automne 2021, après des propos d’Emmanuel Macron sur lesquels il avait ensuite fait amende honorable. « La France doit se libérer de son complexe de colonisateur et l’Algérie de son complexe de colonisé », a relevé à cet égard le chef de l’État algérien, jugeant son pays « victime de préjugés tenaces, qui relèvent plus de l’ignorance que de la malveillance ».
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires