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Tebboune: «Je vais me rendre en France» À elle seule, cette annonce est un événement qui secoue la classe poli

Publié le 31/12/2022
Tebboune: «Je vais me rendre en France» À elle seule, cette annonce est un événement qui secoue la classe politique française déjà installée dans la trêve des confesseurs en cette fin d'année 2022. «Je vais me rendre en France en 2023, en visite d'État», a annoncé le président Abdelmadjid Tebboune dans un entretien qu'il a accordé, jeudi, au quotidien français Le Figaro. Incontestablement, cette visite, qui s'annonce déjà historique, captera les projecteurs de l'actualité nationale et internationale. Aux lourds dossiers politiques et économiques qui seront abordés, la rencontre avec les Algériens installés en France sera un moment fort de ce déplacement. Depuis son élection à la tête de la République en décembre 2019, le président Abdelmadjid Tebboune a instauré une tradition selon laquelle il consacre une rencontre spéciale avec la diaspora algérienne résidant dans le pays auquel il rend visite. L'Algérie possède la plus importante diaspora au monde installée en France et le président Tebboune ne manquera pas de lui donner des signaux forts pour l'inciter à venir investir dans son pays. Dans son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée il y a quelques jours, le président de la République a justement évoqué la place qu'il entend réserver à cette diaspora affirmant qu'il n'abandonnera pas les 5 millions d'Algériens qui vivent en France. «Nous faisons en sorte d'entretenir la relation solide qui les lie à leur mère-patrie», a-t-il souligné. C'est dans cet ordre d'idées que le président Tebboune a parlé, dans son entretien avec Le Figaro, d'un tournant majeur dans les relations entre les deux pays insistant sur l'urgence «d'ouvrir une nouvelle ère des relations franco-algériennes». Pour le chef de l'État, « il faut passer à autre chose». «Si la mémoire fait partie de nos gènes communs, nous partageons aussi bon nombre d'intérêts fondamentaux, même si nos points de vue peuvent diverger». C'est une première. Abdelmadjid Tebboune a placé le curseur au-delà des passions mémorielles en signifiant clairement que les considérations de la mémoire, aussi bruyantes soient-elles ne doivent pas cacher la densité des rapports qu'entretiennent, aujourd'hui, les deux pays. Car souvent, dans les relations entre l'Algérie et la France on parle beaucoup de mémoire et peu d'intérêts. Or, ces derniers doivent conditionner nos relations. On tourne la page sans la déchirer comme l'avait souligné le défunt président Houari Boumediene L'amélioration du climat politique, la prise de conscience des intérêts communs vont donner un élan nouveau à la coopération économique. Brahim TAKHEROUBTBrahim TAKHEROUBT 00:00 | 31-12-2022
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Tebboune: «Je vais me rendre en France»
À elle seule, cette annonce est un événement qui secoue la classe politique française déjà installée dans la trêve des confesseurs en cette fin d'année 2022. «Je vais me rendre en France en 2023, en visite d'État», a annoncé le président Abdelmadjid Tebboune dans un entretien qu'il a accordé, jeudi, au quotidien français Le Figaro. Incontestablement, cette visite, qui s'annonce déjà historique, captera les projecteurs de l'actualité nationale et internationale. Aux lourds dossiers politiques et économiques qui seront abordés, la rencontre avec les Algériens installés en France sera un moment fort de ce déplacement. Depuis son élection à la tête de la République en décembre 2019, le président Abdelmadjid Tebboune a instauré une tradition selon laquelle il consacre une rencontre spéciale avec la diaspora algérienne résidant dans le pays auquel il rend visite. L'Algérie possède la plus importante diaspora au monde installée en France et le président Tebboune ne manquera pas de lui donner des signaux forts pour l'inciter à venir investir dans son pays. Dans son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée il y a quelques jours, le président de la République a justement évoqué la place qu'il entend réserver à cette diaspora affirmant qu'il n'abandonnera pas les 5 millions d'Algériens qui vivent en France. «Nous faisons en sorte d'entretenir la relation solide qui les lie à leur mère-patrie», a-t-il souligné. C'est dans cet ordre d'idées que le président Tebboune a parlé, dans son entretien avec Le Figaro, d'un tournant majeur dans les relations entre les deux pays insistant sur l'urgence «d'ouvrir une nouvelle ère des relations franco-algériennes». Pour le chef de l'État, « il faut passer à autre chose». «Si la mémoire fait partie de nos gènes communs, nous partageons aussi bon nombre d'intérêts fondamentaux, même si nos points de vue peuvent diverger». C'est une première. Abdelmadjid Tebboune a placé le curseur au-delà des passions mémorielles en signifiant clairement que les considérations de la mémoire, aussi bruyantes soient-elles ne doivent pas cacher la densité des rapports qu'entretiennent, aujourd'hui, les deux pays. Car souvent, dans les relations entre l'Algérie et la France on parle beaucoup de mémoire et peu d'intérêts. Or, ces derniers doivent conditionner nos relations. On tourne la page sans la déchirer comme l'avait souligné le défunt président Houari Boumediene L'amélioration du climat politique, la prise de conscience des intérêts communs vont donner un élan nouveau à la coopération économique.

Brahim TAKHEROUBTBrahim TAKHEROUBT
00:00 | 31-12-2022
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