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LES CHOSES DE LA VIE La ronde de l’amour Placeholder MAÂMAR FARAH PUBLIÉ 09-02-2023, 11:00 Le 14 février repr

Publié le 09/02/2023
LES CHOSES DE LA VIE La ronde de l’amour Placeholder MAÂMAR FARAH PUBLIÉ 09-02-2023, 11:00 Le 14 février représentait, au départ et comme toutes les journées du calendrier chez les chrétiens, la commémoration d’un saint. Ce jour-là, il s’agissait de Saint-Valentin et de… l’amour. Cette date se transforma en fête de l’Amour et sortit de son cadre religieux pour faire le tour du monde et s’installer, partout, comme une halte privilégiée célébrant l’un des plus beaux sentiments humains. Mais, l’ordre capitaliste se jeta dessus pour la transformer en foire commerciale. Comme il a fait de Noël, la fête des mères, celles des pères, grands-pères, grands-mères, etc. Cadeaux, publicité, vendre plus, gagner plus… Cette logique infernale pousse jusqu’au ventre du Web, disposant d’une vitrine virtuelle de dimension mondiale. Mais, au-delà du grand chapiteau commercial installé pour ces foires de l'émotion et derrière les étals où la concurrence multiplie les rabais et les soldes, n'est-il pas beau de voir qu'une journée est dédiée à l'Amour? Je sais, nous avons nos valeurs et je ne veux en aucun cas les échanger contre les bonheurs passagers semés par les sociétés de consommation; je sais, il y a des sensibilités religieuses qui ne veulent rien céder sur ce terrain-là; je sais, ça sent l'Occident et les Roumis, mais, je le répète, n'est-il pas beau que l'Amour puisse arracher 24 heures, juste 24, à la ronde infernale des jours souvent faits de tristesse, de violence et d'horreur. Juste une journée, séparée des autres, pour mieux nous regarder, mieux nous découvrir, mieux nous apprécier, quitte à reprendre nos bagarres spirituelles, sociales, économiques, politiques et culturelles, le lendemain même ! Il y a tant de malheurs dans ce monde et tant d'incompréhension que nous passons à côté des choses essentielles. Pris dans le tourbillon des mois orphelins et dans la farandole des saisons à la recherche de leur printemps volé, étalant nos rêves désabusés sur les dépouilles des années éplorées, nous oublions souvent d'aimer ! Je sais, nous avons donné toute son importance à ce verbe et nous l'avons conjugué à tous les temps durant une étape de notre vie. Qui n'a pas senti son cœur battre plus fort ce jour-là, au coin de la rue où elle venait de disparaître, elle et pas une autre, derrière une haie d'arbres ou dans l'anonymat de la grande foule? Qui n'a pas souri au soleil un jour d'été quand, sur le sable fin et blond d'une plage, deux mains ont dessiné fébrilement un grand cœur fléché, en y ajoutant deux initiales? Qui n'a pas pleuré quand la pluie a redessiné nos larmes de chagrin sur les vitres muettes qui ne laissaient voir que l'infinie tristesse de nos cœurs brisés? Qui, à l'heure où les vingt printemps sonnent au réveil de l'Amour, n'a pas volé une rose d'une haie débordant un mur pour l'offrir à la bien-aimée, avec des mots qui réveillent le printemps, des mots qui effacent les nuages, des mots qui volent comme des papillons, légers et aériens, pour dire de la manière la plus raffinée et la plus poétique : «Je t'aime...» Qui n'a pas griffonné sur le papier blanc du restaurant quelques vers qui ont commencé à ramper pour porter les plus beaux sentiments, et qui sont restés bêtement sur la table, tristes et solitaires, peut-être même pollués et rendus illisibles après le passage d'un liquide déversé d'une bouteille... Avec nos mots d'amour, nous avons garni le fond de nos rêves d'adolescent comme on tapisse son armoire scolaire au dortoir des internes, en cherchant à y fourrer les couleurs les plus vives... Mais le papier jaunit et les couleurs se ternissent et l'Amour ? Peut-il mourir ? Peut-elle vaciller cette flamme synonyme de vie ? Non, bien sûr. La petite fille qui faisait vaciller nos cœurs est devenue épouse et la famille s'est agrandie. L'amour a un toit. Comme jadis, avant la grande tempête de force 7 sur l'échelle des béguins printaniers ! Avant, c'est-à-dire quand nos regards apeurés se posaient sur papa et maman, quand ces deux êtres étaient le monde! L'Amour ne meurt pas. Il ne se crée pas. Il se transforme. Nous aimons nos parents, nos grands-parents, nos cousins, nos frères et sœurs, quoi de plus naturel ? L'Amour est un don des cieux et sans lui, la vie n'aurait aucun sens. Puis, nous aimons le sexe opposé. Puis, nous nous marions et le beau poème s'accroît d'une strophe, rose ou bleue, qui sort comme un cri de bébé. Nous aimons nos enfants. Nous aimons nos voisins. L'Amour est le moteur de la vie, le carburant qui donne aux jours et aux saisons les belles couleurs de la fraternité, de la solidarité... Serait-il donc plus naturel de haïr ? Et ces apôtres d'une foi contre-nature, expliquant les textes sacrés à leur manière et refusant de voir la beauté du monde et son harmonie, qui nous proposent la haine comme programme, ont-ils raison? Devons-nous, pour nous assumer et préparer l'avenir de nos enfants, faire la guerre à tout ce qui bouge ? Pourquoi ne pas considérer l'Amour comme une des valeurs fondamentales des religions monothéistes ? Mais pas seulement. Du bouddhisme et de toutes les croyances qui placent l'intérêt de l'homme au centre de leurs préoccupations. Ce 14 février, chacun fêtera ou ne fêtera pas l'Amour à sa manière. Sachez que ce n'est pas réservé aux amoureux. Fêtez l'Amour de tout : de l'être cher, des parents, des enfants, des arbres, de la nature, de l'entraide, de l'entente entre voisins, des actions de salubrité dans le quartier, des quêtes pour les pauvres, etc. Fêtez l'Amour avec un grand «A» et vous verrez ! Vous verrez que le soleil sera plus brillant ce jour-là. Quoi, il y a des nuages ? Mais que peuvent quelques cumulonimbus contre l'astre luisant de la vie. La vie est Amour, je vous l'avais dit, je crois. Vous verrez l'éclat des astres briller dans vos yeux et ceux de vos proches. Vous verrez, là-bas au fond du paysage, la flamme qui ne veut pas s'éteindre malgré les vents contraires. Ce jour-là, vous la verrez plus haute, plus forte, plus dense : elle se nourrit de nos Amours, le mien, le tien, les autres. Quand ces Amours se rencontrent et s'unissent, la flamme monte encore dans le ciel d'Algérie pour effacer les malheurs et éclairer l'avenir. Et quand elle monte, elle rapetisse les haineux, les fascistes, les voleurs, les corrompus, toute cette armée de l'ombre qui fuit au mot «Amour» comme les vampires décampent à l'apparition de la lumière diurne. Aimons-nous, ça ne coûte rien. Aimons-nous pour nous respecter, nous entraider, nous donner la main pour traverser les épreuves les plus difficiles. Aimons-nous pour montrer un visage rassurant à nos enfants qui s'aimeront à leur tour. Que cette ronde de l'Amour coure d'un coin à l'autre de notre Algérie, là où nous vivons, là où nous nous battons, là où nous sommes les plus heureux parce que nous savons que c'est ici la terre de l'Amour. Contre vents et marées et, surtout, contre ceux dont le cœur, rempli de haine, est imperméable à l’amour… M. F. Placeholder MAÂMAR FARAH PUBLIÉ 09-02-2023, 11:00
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Urgence ! Placeholder MAÂMAR FARAH PUBLIÉ 09-02-2023, 11:00 Trop, c’est trop ! Le plastique est en train d’ino
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Apprendre à vivre autrement par Abdou BENABBOU Par ignorance et insuffisamment informés, d'aucuns croient q

Les Commentaires

LES CHOSES DE LA VIE

La ronde de l’amour
Placeholder
MAÂMAR FARAH
PUBLIÉ 09-02-2023, 11:00
Le 14 février représentait, au départ et comme toutes les journées du calendrier chez les chrétiens, la commémoration d’un saint. Ce jour-là, il s’agissait de Saint-Valentin et de… l’amour. Cette date se transforma en fête de l’Amour et sortit de son cadre religieux pour faire le tour du monde et s’installer, partout, comme une halte privilégiée célébrant l’un des plus beaux sentiments humains. Mais, l’ordre capitaliste se jeta dessus pour la transformer en foire commerciale. Comme il a fait de Noël, la fête des mères, celles des pères, grands-pères, grands-mères, etc. Cadeaux, publicité, vendre plus, gagner plus… Cette logique infernale pousse jusqu’au ventre du Web, disposant d’une vitrine virtuelle de dimension mondiale.
Mais, au-delà du grand chapiteau commercial installé pour ces foires de l'émotion et derrière les étals où la concurrence multiplie les rabais et les soldes, n'est-il pas beau de voir qu'une journée est dédiée à l'Amour? Je sais, nous avons nos valeurs et je ne veux en aucun cas les échanger contre les bonheurs passagers semés par les sociétés de consommation; je sais, il y a des sensibilités religieuses qui ne veulent rien céder sur ce terrain-là; je sais, ça sent l'Occident et les Roumis, mais, je le répète, n'est-il pas beau que l'Amour puisse arracher 24 heures, juste 24, à la ronde infernale des jours souvent faits de tristesse, de violence et d'horreur. Juste une journée, séparée des autres, pour mieux nous regarder, mieux nous découvrir, mieux nous apprécier, quitte à reprendre nos bagarres spirituelles, sociales, économiques, politiques et culturelles, le lendemain même !
Il y a tant de malheurs dans ce monde et tant d'incompréhension que nous passons à côté des choses essentielles. Pris dans le tourbillon des mois orphelins et dans la farandole des saisons à la recherche de leur printemps volé, étalant nos rêves désabusés sur les dépouilles des années éplorées, nous oublions souvent d'aimer ! Je sais, nous avons donné toute son importance à ce verbe et nous l'avons conjugué à tous les temps durant une étape de notre vie. Qui n'a pas senti son cœur battre plus fort ce jour-là, au coin de la rue où elle venait de disparaître, elle et pas une autre, derrière une haie d'arbres ou dans l'anonymat de la grande foule? Qui n'a pas souri au soleil un jour d'été quand, sur le sable fin et blond d'une plage, deux mains ont dessiné fébrilement un grand cœur fléché, en y ajoutant deux initiales? Qui n'a pas pleuré quand la pluie a redessiné nos larmes de chagrin sur les vitres muettes qui ne laissaient voir que l'infinie tristesse de nos cœurs brisés? Qui, à l'heure où les vingt printemps sonnent au réveil de l'Amour, n'a pas volé une rose d'une haie débordant un mur pour l'offrir à la bien-aimée, avec des mots qui réveillent le printemps, des mots qui effacent les nuages, des mots qui volent comme des papillons, légers et aériens, pour dire de la manière la plus raffinée et la plus poétique : «Je t'aime...» Qui n'a pas griffonné sur le papier blanc du restaurant quelques vers qui ont commencé à ramper pour porter les plus beaux sentiments, et qui sont restés bêtement sur la table, tristes et solitaires, peut-être même pollués et rendus illisibles après le passage d'un liquide déversé d'une bouteille...
Avec nos mots d'amour, nous avons garni le fond de nos rêves d'adolescent comme on tapisse son armoire scolaire au dortoir des internes, en cherchant à y fourrer les couleurs les plus vives... Mais le papier jaunit et les couleurs se ternissent et l'Amour ? Peut-il mourir ? Peut-elle vaciller cette flamme synonyme de vie ? Non, bien sûr. La petite fille qui faisait vaciller nos cœurs est devenue épouse et la famille s'est agrandie. L'amour a un toit. Comme jadis, avant la grande tempête de force 7 sur l'échelle des béguins printaniers ! Avant, c'est-à-dire quand nos regards apeurés se posaient sur papa et maman, quand ces deux êtres étaient le monde! L'Amour ne meurt pas. Il ne se crée pas. Il se transforme.
Nous aimons nos parents, nos grands-parents, nos cousins, nos frères et sœurs, quoi de plus naturel ? L'Amour est un don des cieux et sans lui, la vie n'aurait aucun sens. Puis, nous aimons le sexe opposé. Puis, nous nous marions et le beau poème s'accroît d'une strophe, rose ou bleue, qui sort comme un cri de bébé. Nous aimons nos enfants. Nous aimons nos voisins. L'Amour est le moteur de la vie, le carburant qui donne aux jours et aux saisons les belles couleurs de la fraternité, de la solidarité... Serait-il donc plus naturel de haïr ? Et ces apôtres d'une foi contre-nature, expliquant les textes sacrés à leur manière et refusant de voir la beauté du monde et son harmonie, qui nous proposent la haine comme programme, ont-ils raison? Devons-nous, pour nous assumer et préparer l'avenir de nos enfants, faire la guerre à tout ce qui bouge ? Pourquoi ne pas considérer l'Amour comme une des valeurs fondamentales des religions monothéistes ? Mais pas seulement. Du bouddhisme et de toutes les croyances qui placent l'intérêt de l'homme au centre de leurs préoccupations.
Ce 14 février, chacun fêtera ou ne fêtera pas l'Amour à sa manière. Sachez que ce n'est pas réservé aux amoureux. Fêtez l'Amour de tout : de l'être cher, des parents, des enfants, des arbres, de la nature, de l'entraide, de l'entente entre voisins, des actions de salubrité dans le quartier, des quêtes pour les pauvres, etc. Fêtez l'Amour avec un grand «A» et vous verrez ! Vous verrez que le soleil sera plus brillant ce jour-là. Quoi, il y a des nuages ? Mais que peuvent quelques cumulonimbus contre l'astre luisant de la vie. La vie est Amour, je vous l'avais dit, je crois. Vous verrez l'éclat des astres briller dans vos yeux et ceux de vos proches. Vous verrez, là-bas au fond du paysage, la flamme qui ne veut pas s'éteindre malgré les vents contraires. Ce jour-là, vous la verrez plus haute, plus forte, plus dense : elle se nourrit de nos Amours, le mien, le tien, les autres. Quand ces Amours se rencontrent et s'unissent, la flamme monte encore dans le ciel d'Algérie pour effacer les malheurs et éclairer l'avenir. Et quand elle monte, elle rapetisse les haineux, les fascistes, les voleurs, les corrompus, toute cette armée de l'ombre qui fuit au mot «Amour» comme les vampires décampent à l'apparition de la lumière diurne.
Aimons-nous, ça ne coûte rien. Aimons-nous pour nous respecter, nous entraider, nous donner la main pour traverser les épreuves les plus difficiles. Aimons-nous pour montrer un visage rassurant à nos enfants qui s'aimeront à leur tour. Que cette ronde de l'Amour coure d'un coin à l'autre de notre Algérie, là où nous vivons, là où nous nous battons, là où nous sommes les plus heureux parce que nous savons que c'est ici la terre de l'Amour. Contre vents et marées et, surtout, contre ceux dont le cœur, rempli de haine, est imperméable à l’amour…
M. F.

Placeholder
MAÂMAR FARAH
PUBLIÉ 09-02-2023, 11:00
bien vu ya si Maàmar!

il n'y a qu'au niveau de l'amour que ça va toujours!.
C'est pas la joie
Henri Salvador
Au niveau de la pollution
C'est pas la joie {x2}
Au niveau de la t? l? vision
C'est pas la joie {x2}
Au niveau de la mont? e des prix
C'est pas la joie {x2}
Au niveau des embarras de Paris
C'est pas la joie {x2}
Y a encore qu'au niveau de l'amour que? a marche toujours
Au niveau de l'environnement
C'est pas la joie {x2}
Au niveau de la gueule des passants
C'est pas la joie {x2}
Au niveau de la contestation
C'est pas la joie {x2}
Au niveau des manifestations
C'est pas la joie {x2}
Y a encore qu'au niveau de l'amour que? a marche toujours
Au niveau de nos feuilles d'imp? ts
C'est pas la joie {x2}
Au niveau du cin? ma porno
C'est pas la joie {x2}
Au niveau de la d? valuation
C'est pas la joie {x2}
Au niveau de la surpopulation
C'est pas la joie {x2}
Y a encore qu'au niveau de l'amour que? a marche toujours
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