A l’instar des autres villes du pays, Annaba s’est mise à l’heure de l’Aïd. La ville a connu des activités intenses.
Les commerces font de bonnes affaires, brassant des millions en l’espace de quelques heures. Les magasins, les placettes et les rues commerçantes grouillent de monde, une ambiance de fête règne à travers toutes les rues.
Et il est très difficile pour les piétons de se frayer un chemin tant les trottoirs sont squattés par les marchands ambulants. Pour l’achat des habits et devant l’équation qualité-prix, les parents sont souvent indécis et même agacés. Ceci se comprend facilement quand on sait que le portefeuille a été soumis à rude épreuve durant le mois du Ramadhan, celui des dépenses. Mais que peut-on faire, déclare ce père de famille, pris entre son souhait de faire plaisir à ses enfants et le manque de moyens.
Beaucoup vont jusqu’à s’endetter rien que pour satisfaire leurs enfants. De leur côté, les mères ont eu beaucoup à faire, souvent engagées dans une course contre la montre pour concilier les différentes tâches.
Entre les achats et la préparation des gâteaux qui vont garnir la table des invités le jour de la fête, il faut trouver le temps nécessaire.
D’autre part, au courant de la dernière semaine, les mosquées de la ville ont abrité des cérémonies religieuses marquant la nuit du doute. Des gens ont fait des dons pour la construction de la nouvelle mosquée de Annaba qui sera implantée dans la cité de Bouhamra.
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