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Le dessalement comme option stratégique des pouvoirs publics L’Algérie n’aura pas soif La question du dessale

Publié le 26/04/2023
Le dessalement comme option stratégique des pouvoirs publics L’Algérie n’aura pas soif La question du dessalement de l’eau de mer s’est invitée dans plusieurs réunions du Conseil des ministres. Le stress hydrique est bien làLe stress hydrique est bien là L'option du dessalement de l'eau de mer tend à s'imposer comme incontournable, notamment au vu de la raréfaction des pluies sous les méfaits du réchauffement climatique. La menace est plus que sérieuse. Pas uniquement pour l'Algérie et les pays voisins, mais pour l'ensemble des pays riverains de la Méditerranée. Certains pays de la rive nord de la Méditerranée ont déjà lancé des plans Orsec à deux mois de l'été. C'est dire que le stress est bien là. En Algérie comme ailleurs, les solutions palliatives sont plus que jamais vitales. Le décor était déjà planté, chez nous, depuis plusieurs mois. Et les précipitations et les neiges de février 2023 ne semblent pas avoir changé considérablement la donne. Celle-ci énonce une réalité source de toutes les craintes: cycle de chaleur allongé, déficit en pluviométrie, faible taux de remplissage des barrages... Autant d'éléments qui ont constitué le lit d'un stress hydrique qui risque de durer encore des années si l'on se fie aux prévisions de spécialistes. Pour y faire face, la question du dessalement de l'eau de mer s'est invitée dans plusieurs réunions du Conseil des ministres. Y compris le dernier, en date du 18 avril, lors duquel le président Tebboune avait ordonné la généralisation des stations de dessalement de l'eau de mer comme «plan stratégique». C'est une option vitale. D'autant plus que la technologie de maîtrise des stations de dessalement est désormais algérienne, avait affirmé le chef de l'État. Ceci s'apparente, à bien des égards, à une responsabilisation des instances chargées de cette mission tenues de se montrer à la hauteur des efforts de l'État. Cet impératif de garantir l'eau pour l'usage domestique a été, faut-il le souligner, accompagné par la création de l'Agence nationale de dessalement de l'eau de mer. Cette nouvelle entité a pour mission de réaliser des stations et d'en assurer la gestion et la maintenance des installations. En matière de réalisation des stations, les choses semblent avancer positivement. L'Algérie comptera, en effet, 24 stations de dessalement de l'eau de mer d'ici à l'année prochaine, a assuré, hier, un responsable de développement auprès de la société «Algerian Energy Company» (AEC-SPA). Cette dernière, filiale de Sonatrach, est chargée de la mise en oeuvre du programme national de dessalement de l'eau de mer. Le patron de l'AEC a fait état, lui, de l'objectif de porter à 60% la contribution de cette activité à la sécurisation des besoins nationaux en eau potable d'ici 2030. Sur le ton de la satisfaction, il a souligné que c'est pour la première fois que l'Algérie lance, en même temps, cinq grands projets de dessalement de l'eau de mer pour une durée de réalisation ne dépassant pas 25 mois, et d'une capacité estimée à 300.000 m3/jour chacune. Le chantier a été lancé, dira-t-il, en faisant participer les entreprises algériennes dont la plupart sont des filiales de Sonatrach, et ce pour assurer la sécurité hydrique du pays à travers les sources d'eau non conventionnelles. Inscrits au titre du programme complémentaire, ces projets, lancés en 2022, sont implantés dans les wilayas de Tipaza (Fouka 2), Oran (Ras El Abiad), Béjaïa (Toudja), Boumerdès (Cap Djinet) et El Tarf (Koudiet Eddraouch). Fin 2021, un programme urgent a été lancé en vue de la réalisation de trois stations de dessalement au niveau de Bateau Cassé (Bordj el Kiffan à Alger), d'une capacité de 10.000 m3/jour, à El Marsa à Alger (60.000 m3/j) et à Corso dans la wilaya de Boumerdès (80.000 m3/j), ce qui représente une capacité de production globale de 150.000 m3/j. Dans ce cadre, en 2022, deux stations de dessalement parmi les trois stations programmées, ont été réceptionnées, à savoir les deux stations à Bateau Cassé et à El Marsa. La dernière station de Corso (Boumerdès), sera réceptionnée «incessamment», selon les données de la société. Autant dire que l'État a consacré en 2022 des investissements importants pour la réalisation de nouvelles stations de dessalement de l'eau de mer afin de renforcer les capacités du pays en matière de ressources en eau. Quatre nouveaux barrages devraient être réceptionnés en 2024, ce qui portera leur nombre à 85 barrages dotés d'une capacité globale de neuf milliards de mètres cubes, contre une capacité de mobilisation estimée actuellement à 6,8 milliards de m3 d'eau. La stratégie de l'État en la matière est de faire passer le taux de couverture des besoins en eau potable des wilayas du littoral du pays et des régions avoisinantes, à partir des eaux dessalées, de 17% actuellement à près de 42% en 2024, avant d'être porté à 60% en 2030. Autrement dit, l'Algérie n'a de choix que de renforcer ses capacités en dessalement d'eau de mer. Objectif: assurer la couverture des besoins en eau potable, sans pour autant perdre de vue la nécessité d'accélérer la mise en place de solutions pérennes au profit du secteur agricole, dont la construction de nouveaux barrages, les forages et le traitement des eaux usées. Amirouche YAZIDAmirouche YAZID 00:00 | 26-04-2023 Share
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