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Une boucherie à Tamanrasset! par El-Houari Dilmi Il venait d'avoir son bachot, fou de joie. Abdellah, à pei

Publié le 20/07/2023
Une boucherie à Tamanrasset! par El-Houari Dilmi Il venait d'avoir son bachot, fou de joie. Abdellah, à peine 18 ans, de la commune d'Akabli dans la wilaya d'Adrar, est mort carbonisé dans le terrible accident d'autobus, survenu hier à Tamanrasset et ayant fait 34 morts. Au moins 40 de nos compatriotes sont morts sur nos routes et/ou victimes de noyades en 24h seulement. Mais pourquoi les Algériens continuent de mourir en vrac, une sorte d'euthanasie collective ? S'il est une première marche du podium que l'Algérie mériterait amplement, c'est bien celle du terrorisme routier. Des milliers de morts chaque année sur le macadam ensanglanté, c'est plus qu'un bilan de guerre ou d'une catastrophe naturelle. Une situation si dramatique face à laquelle les pouvoirs publics restent impuissants. Que faut-il faire pour sauver des vies de la mort la plus atroce qui soit ? Comme une pilule de suicide, mais pourquoi les Algériens veulent «s'euthanasier» sur les routes, puisque, selon les pouvoirs publics, la dimension psychologique est largement mise en cause chez le commun des conducteurs algériens. Avec une lourde ardoise de plus de 130 milliards de dinars, annuellement, pour ceux qui sont chargés de gérer notre destin national, les accidents de la route doivent devenir un enjeu majeur, voire une question de santé publique, surtout que toutes les mesures préventives et dissuasives prises jusqu'à présent pour mettre fin à ce phénomène ont montré leurs limites. Ainsi, les autorités publiques ont pensé avoir trouvé le moyen en criminalisant tout comportement dans la conduite, notamment en ce qui concerne les moyens de transport collectif et scolaire. L'on ne cessera pas de le dire et le redire, le facteur humain est responsable de la quasi-totalité des accidents mortels. Tout le monde a été mis à contribution pour stopper le massacre, mais en vain. Même les imams n'ont rien pu faire pour aider à la sensibilisation contre les drames routiers ! L'on se souvient encore de ce communiqué du Conseil des ministres sous le gouvernement Djerad qui menaçait de «sanctionner les employeurs qui recrutent des conducteurs sans s'assurer, au préalable, de leur état de santé psychologique et psychiatrique et de leur parcours professionnel». Mais tout ça risque bien de rester de la simple rhétorique.
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Une boucherie à Tamanrasset!
par El-Houari Dilmi


Il venait d'avoir son bachot, fou de joie. Abdellah, à peine 18 ans, de la commune d'Akabli dans la wilaya d'Adrar, est mort carbonisé dans le terrible accident d'autobus, survenu hier à Tamanrasset et ayant fait 34 morts. Au moins 40 de nos compatriotes sont morts sur nos routes et/ou victimes de noyades en 24h seulement. Mais pourquoi les Algériens continuent de mourir en vrac, une sorte d'euthanasie collective ? S'il est une première marche du podium que l'Algérie mériterait amplement, c'est bien celle du terrorisme routier. Des milliers de morts chaque année sur le macadam ensanglanté, c'est plus qu'un bilan de guerre ou d'une catastrophe naturelle. Une situation si dramatique face à laquelle les pouvoirs publics restent impuissants.

Que faut-il faire pour sauver des vies de la mort la plus atroce qui soit ? Comme une pilule de suicide, mais pourquoi les Algériens veulent «s'euthanasier» sur les routes, puisque, selon les pouvoirs publics, la dimension psychologique est largement mise en cause chez le commun des conducteurs algériens. Avec une lourde ardoise de plus de 130 milliards de dinars, annuellement, pour ceux qui sont chargés de gérer notre destin national, les accidents de la route doivent devenir un enjeu majeur, voire une question de santé publique, surtout que toutes les mesures préventives et dissuasives prises jusqu'à présent pour mettre fin à ce phénomène ont montré leurs limites. Ainsi, les autorités publiques ont pensé avoir trouvé le moyen en criminalisant tout comportement dans la conduite, notamment en ce qui concerne les moyens de transport collectif et scolaire. L'on ne cessera pas de le dire et le redire, le facteur humain est responsable de la quasi-totalité des accidents mortels. Tout le monde a été mis à contribution pour stopper le massacre, mais en vain. Même les imams n'ont rien pu faire pour aider à la sensibilisation contre les drames routiers ! L'on se souvient encore de ce communiqué du Conseil des ministres sous le gouvernement Djerad qui menaçait de «sanctionner les employeurs qui recrutent des conducteurs sans s'assurer, au préalable, de leur état de santé psychologique et psychiatrique et de leur parcours professionnel». Mais tout ça risque bien de rester de la simple rhétorique.


Le problème est général, beaucoup de conducteurs roulent souvent pieds aux planchers la solution?

Il faut BRIDER les moteurs! des véhicules!.
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