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La visite du président tebboune à pékin s'est soldée par des investissements chinois en Algérie 36 Milliards

Publié le 22/07/2023
La visite du président tebboune à pékin s'est soldée par des investissements chinois en Algérie 36 Milliards de dollars sur la table Le chef de l'État s'est rendu au siège des géants «Huawei» et «BYD». Des centaines de milliers d’emplois seront créésDes centaines de milliers d’emplois seront créés La visite d'État effectuée par le président de la République en Chine a tenu toutes ses promesses. Comment en aurait-il pu être autrement lorsqu'une telle opportunité se présente. Il y avait en face la seconde puissance économique mondiale, avec laquelle l'occasion de tisser des partenariats d'exception. Cela n'a pas raté. Le président de la République était à la manoeuvre. La moisson a été fructueuse. La Chine investira 36 milliards de dollars en Algérie dans plusieurs secteurs tels que l'industrie manufacturière, les nouvelles technologies, l'économie de la connaissance, les transports et l'agriculture, a annoncé Abdelmadjid Tebboune. «Les projets et les accords conclus avec la partie chinoise sont énormes et mutuellement bénéfiques pour les deux pays», a déclaré Tebboune, lors d'une réunion avec des représentants de la communauté algérienne en Chine dans la province de Shenzhen (sud-est), indiquant que sa visite d'État à Pékin ouvrait «tous les horizons de l'investissement» entre les deux pays. Et d'ajouter que cette visite «a ouvert toutes les perspectives d'investissement» entre les deux pays amis, avec un volume de 36 milliards de dollars dans divers domaines grâce à de mégaprojets entre les deux pays. L'exploitation du gisement de fer de Ghar Djebilet, la réalisation du port d'El Hamdania, et le projet de premier plan de phosphate intégré qui permettra à l'Algérie d'être l'un des principaux pays exportateurs mondiaux d'engrais et de fertilisants, en font partie. L'Algérie de son côté «cherche à hisser le niveau des relations économiques avec la Chine à la hauteur des bonnes relations politiques et historiques», a souligné le premier magistrat du pays qui a fait remarquer que «les produits algériens sont en constante évolution et répondent mieux à la demande des marchés internationaux», rappelant que «l'importation n'est pas interdite, mais la priorité est accordée à nos capacités et toute partie désirant monter une usine est la bienvenue en Algérie qui lui offrira toutes les facilitations nécessaires». Le président de la République a fait remarquer que l'Algérie «a recouvré, aujourd'hui, sa place, notamment auprès des grandes puissances et des pays amis et entretient de bonnes relations avec la Chine, la Turquie, la Russie, le Qatar, ainsi qu'avec des pays amis d'Europe». L'image positive renvoyée par la communauté algérienne établie en Chine, a été en outre mise en exergue par le président de la République qui a indiqué qu'elle était composée principalement «d'élites et de compétences reconnues, comme c'est également le cas dans de nombreux pays comme la Turquie, le Portugal et la Russie». Autant de points positifs qui auront marqué la visite d'État de cinq jours qu'il a effectuée en Chine. Elle ne pouvait donc s'achever qu'en apothéose. Le chef de l'État s'est rendu jeudi à l'usine du constructeur automobile chinois «BYD» dans la ville de Shenzhen (dans le sud de la Chine) avant de se rendre, hier, au siège du géant des nouvelles technologies «Huawei» implanté dans la même ville. Lors de cette visite, le président de la République a échangé longuement avec le fondateur de «Huawei», Ren Zhengfei. «Les avantages et les facilités qu'offre l'Algérie aux investisseurs étrangers» ont été mis à ce sujet par le locataire d'El Mouradia. De nombreux projets de nouvelles technologies de cette entreprise chinoise, notamment une présentation sur les systèmes d'alerte et de prévention des catastrophes telles que les incendies et les fuites d'eaux ont été présentés au chef de l'État. L'intérêt qu' accorde l'Algérie aux systèmes de gestion des pannes de divers réseaux et de fuites d'eau, dans le but de les intégrer «dans les nouvelles villes algériennes» a été souligné à cette occasion par le président de la République. Une illustration de la symbiose dans laquelle a baigné la visite du président de la République en Chine. Mohamed TOUATIMohamed TOUATI 00:00 | 22-07-2023 Share
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La visite du président tebboune à pékin s'est soldée par des investissements chinois en Algérie

36 Milliards de dollars sur la table
Le chef de l'État s'est rendu au siège des géants «Huawei» et «BYD».

Des centaines de milliers d’emplois seront créésDes centaines de milliers d’emplois seront créés
La visite d'État effectuée par le président de la République en Chine a tenu toutes ses promesses. Comment en aurait-il pu être autrement lorsqu'une telle opportunité se présente. Il y avait en face la seconde puissance économique mondiale, avec laquelle l'occasion de tisser des partenariats d'exception. Cela n'a pas raté. Le président de la République était à la manoeuvre. La moisson a été fructueuse. La Chine investira 36 milliards de dollars en Algérie dans plusieurs secteurs tels que l'industrie manufacturière, les nouvelles technologies, l'économie de la connaissance, les transports et l'agriculture, a annoncé Abdelmadjid Tebboune. «Les projets et les accords conclus avec la partie chinoise sont énormes et mutuellement bénéfiques pour les deux pays», a déclaré Tebboune, lors d'une réunion avec des représentants de la communauté algérienne en Chine dans la province de Shenzhen (sud-est), indiquant que sa visite d'État à Pékin ouvrait «tous les horizons de l'investissement» entre les deux pays. Et d'ajouter que cette visite «a ouvert toutes les perspectives d'investissement» entre les deux pays amis, avec un volume de 36 milliards de dollars dans divers domaines grâce à de mégaprojets entre les deux pays. L'exploitation du gisement de fer de Ghar Djebilet, la réalisation du port d'El Hamdania, et le projet de premier plan de phosphate intégré qui permettra à l'Algérie d'être l'un des principaux pays exportateurs mondiaux d'engrais et de fertilisants, en font partie. L'Algérie de son côté «cherche à hisser le niveau des relations économiques avec la Chine à la hauteur des bonnes relations politiques et historiques», a souligné le premier magistrat du pays qui a fait remarquer que «les produits algériens sont en constante évolution et répondent mieux à la demande des marchés internationaux», rappelant que «l'importation n'est pas interdite, mais la priorité est accordée à nos capacités et toute partie désirant monter une usine est la bienvenue en Algérie qui lui offrira toutes les facilitations nécessaires». Le président de la République a fait remarquer que l'Algérie «a recouvré, aujourd'hui, sa place, notamment auprès des grandes puissances et des pays amis et entretient de bonnes relations avec la Chine, la Turquie, la Russie, le Qatar, ainsi qu'avec des pays amis d'Europe». L'image positive renvoyée par la communauté algérienne établie en Chine, a été en outre mise en exergue par le président de la République qui a indiqué qu'elle était composée principalement «d'élites et de compétences reconnues, comme c'est également le cas dans de nombreux pays comme la Turquie, le Portugal et la Russie». Autant de points positifs qui auront marqué la visite d'État de cinq jours qu'il a effectuée en Chine. Elle ne pouvait donc s'achever qu'en apothéose. Le chef de l'État s'est rendu jeudi à l'usine du constructeur automobile chinois «BYD» dans la ville de Shenzhen (dans le sud de la Chine) avant de se rendre, hier, au siège du géant des nouvelles technologies «Huawei» implanté dans la même ville. Lors de cette visite, le président de la République a échangé longuement avec le fondateur de «Huawei», Ren Zhengfei. «Les avantages et les facilités qu'offre l'Algérie aux investisseurs étrangers» ont été mis à ce sujet par le locataire d'El Mouradia. De nombreux projets de nouvelles technologies de cette entreprise chinoise, notamment une présentation sur les systèmes d'alerte et de prévention des catastrophes telles que les incendies et les fuites d'eaux ont été présentés au chef de l'État. L'intérêt qu' accorde l'Algérie aux systèmes de gestion des pannes de divers réseaux et de fuites d'eau, dans le but de les intégrer «dans les nouvelles villes algériennes» a été souligné à cette occasion par le président de la République. Une illustration de la symbiose dans laquelle a baigné la visite du président de la République en Chine.


Mohamed TOUATIMohamed TOUATI
00:00 | 22-07-2023
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