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En attendant un décollage touristique Annaba a tout pour séduire

Publié le 14/08/2023
En attendant un décollage touristique Annaba a tout pour séduire... Un travail draconien effectué chaque année par les services concernés qui font à chaque fois avec les moyens de bord. Les préparatifs de la saison estivale se résument comme chaque année dans un nombre de rencontres et de réunions pour traiter, entre autres, de la gratuité d'accès aux plages, l'éclairage public et la sécurité. Pour ne citer que ces points qui dans le fond et dans la forme ont toujours fait défaut. Seuls les grands axes font l'objet d'une attention particulière. Reléguant aux calendes grecques, le piteux état du réseau routier, les marchands ambulants, cette plaie puante qui gangrène la ville. En plus de la délinquance juvénile qui règne en maître des lieux, procurant une insécurité effroyable. La situation s'est empirée cette année, notamment au niveau des plages où, plusieurs vacanciers ont été délestés de leurs effets personnels... Les ordures ménagères, elles, ont offert à Annaba son label de la ville la plus sale d'Algérie. Les tas de déchets s'amoncellent ici et là, procurant un défaut d'hygiène jamais enregistré jusqu'ici. La liste des désagréments est tellement longue qu'elle ne peut être énumérée. Et on ose prétendre à un tourisme qui n'a de place que dans les 6 800 lits des établissements hôteliers qui n'attendent que les touristes. De quel tourisme pourrait-on parler, si l'on se limite à des réunions stériles et des recommandations qui restent sans suite? Bien au-delà, à quel tourisme pourrait-on prétendre, si l'on se limite à la réalisation d'établissements qui peinent à faire le plein de la haute saison? Le tourisme est un tout qui a besoin de l'implication de tous. Car, à Annaba on a le chic d'examiner l'état des lieux déjà examinés l'année d'avant! Mêmes lieux, même examen, et celui de cette année va ressembler à celui de l'année prochaine...
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La situation s'est empirée cette année, notamment au niveau des plages où, plusieurs vacanciers ont été délestés de leurs effets personnels... Les ordures ménagères, elles, ont offert à Annaba son label de la ville la plus sale d'Algérie. Les tas de déchets s'amoncellent ici et là, procurant un défaut d'hygiène jamais enregistré jusqu'ici. La liste des désagréments est tellement longue qu'elle ne peut être énumérée. Et on ose prétendre à un tourisme qui n'a de place que dans les 6 800 lits des établissements hôteliers qui n'attendent que les touristes.
En attendant un décollage touristique

Annaba a tout pour séduire
Le potentiel touristique existe, aussi bien naturel que matériel et même à profusion. Les compétences et qualifications humaines sont également inestimables. La relance du tourisme à Annaba reste cependant otage de certains freins. Le tourisme demeure toujours en rade. Son décollage n’est pas pour demain.

Un grand potentiel en jachèreUn grand potentiel en jachère
Annaba, la Coquette, dispose de 44 hôtels dont trois non classés, d'une capacité d'accueil dépassant les 6 200 lits. Ces structures touristiques sont implantées dans différentes communes de la wilaya d'Annaba, à savoir El Hadjar, Aïn El Berda, Berrahal et le chef-lieu de la wilaya. Cet ensemble d'hôtels jouit d'une renommée certaine. Certains établissements d'entre eux, ont fait la chronique des années 1970 tel l'hôtel «El Mountazah», construit pendant ces années- là, au coeur de la station balnéaire de Séraidi, distante de 14 km du chef-lieu de la wilaya, et à une altitude de 900 m au-dessus du niveau de la mer. Un site flamboyant. Même si quelques établissements hôteliers ne sont pas classés, la ville est toutefois éclairée par les filons de lumières des étoiles des grands hôtels, dont elle dispose. Il suffit de lever la tête pour voir les 5 étoiles brillantes du «Mountazah», ex «El Ksar», ce joyau qui a de tout temps fait la fierté d'Annaba et de ses habitants.
Déficit
Cet hôtel a attiré des visiteurs de différentes nationalités, notamment les Français et les Allemands, sans pour autant oublier la suite présidentielle dans laquelle séjournait, le défunt Houari Boumediene, lors de ses visites à Annaba. Ou encore le tournage du film Les vacances de l'inspecteur Tahar. Vient ensuite le 2e bijou de Bône, qu'est l'hôtel «Seybouse international» ex «Plazza», avec ses 5 étoiles. Ce building de 14 étages situé sur le front de la ville pour surveiller l'entrée à l'autre bout, sous le regard serein de la grande basilique de Saint Augustin. Subissant l'usure du temps, la luminosité des étoiles de cet hôtel a nécessité une remise en beauté. Se joignent à ces deux géants d'autres structures d'envergure, l'hôtel «Sheraton» dont les 5 étoiles brillent de mille feux toutes autant que celle du complexe «Sabri» et «Ryme El Djamil», «El Mouna», «Saf-Saf» et bien d'autres.
Annaba dispose aussi d'hôtels 4 et 3 étoiles à l'image de l'hôtel «Beauséjour'», le «Royal» ou l'hôtel «Saint Cloud» et l'hôtel «l'Orient». Ce dernier, dont l'histoire remonte à des années dans le temps pour raconter le passage de Karl Marx, qui a séjourné à la chambre 49. Ces hôtels et bien d'autres font briller de leurs étoiles, le ciel bleu le jour et noir bleuté la nuit, de l'antique Bouna, de mille et un feux. Or, tout ce potentiel hôtelier concentré au coeur d'Annaba reste faible.
Bien que le parc hôtelier de la wilaya ait été renforcé par l'ouverture de nouveaux établissements classés «3 étoiles», le déficit en la matière reste criard. Les investissements en matière de construction d'hôtels ou autres structures ayant trait au tourisme, ont de tous temps été délicats, notamment durant les deux dernières décennies. Une période où, la réalisation d'établissements hôteliers s'effectuait aux forceps. Une situation expliquée par la bureaucratie. Néanmoins, les obstacles ayant entravé, pendant des années, plusieurs projets d'investissement ont été levés. C'était à la faveur des activités de la commission d'écoute des investisseurs, présidée par le wali, et ce conformément aux mesures prises par les pouvoirs publics visant l'encouragement et l'accompagnement des investisseurs pour leur permettre de valoriser leurs investissements en les mettant en exploitation. La levée des entraves et l'accompagnement des investisseurs ont permis la reprise des travaux, voire booster le processus de réalisation de plusieurs projets qui piétinaient. Notamment les projets de création de complexes hôteliers et de services touristiques dans les zones d'expansion touristique (ZET) de Annaba et Séraidi. Depuis le début de l'année en cours, il y a eu la validation de 18 projets sur un ensemble de 25 projets enregistrés pour renforcer les infrastructures touristiques déjà existantes. Des projets composés d'hôtels, de résidences et complexes touristiques. Des investissements, dont la réception est prévue au cours des deux prochaines années. Ce qui va booster la capacité d'accueil qui atteindra d'ici à 2025, le seuil des 10 000 lits. La mise en exploitation de tous ces projets, permettra la création de pas moins de 500 postes d'emplois directs et indirects.
Le boom des investissements touristiques
25 projets d'investissements touristiques sont enregistrés à Annaba et devront être implantés sur les zones d'expansion touristique couvrant une superficie totale de 158 hectares, au chef-lieu de la commune d'Annaba, la ZET de la commune de Chetaïbi, la ZET d'Oued Bagrat 2, située le long de la route reliant Aïn Achir dans la commune d'Annaba à la commune de Séraïdi ainsi que la ZET de Sidi Salem, dans la commune d'El Bouni. Ces projets d'investissements consistent en la réalisation de complexes incluant des hôtels 4 étoiles, et aires de services touristiques sur la corniche d'Annaba et sur le site de Sidi Aïssa. Des projets dont la réception est prévue pour 2014.
Traits méditerranéens
En plus d'autres projets de réalisation de résidences touristiques, groupements de distractions et pavillons touristiques avec les services liés, attendus pour 2025. Une fois opérationnels, ces projets offriront des services touristiques divers et complémentaires de haute qualité, et apporteront une grande dynamique dans les activités secondaires en rapport avec le tourisme. En attendant, il est utile de rappeler que la wilaya d'Annaba dispose de deux complexes touristiques, El Mountazah dans la commune de Séraïdi et le complexe Sabri dans la commune du chef-lieu, en plus du Jardin méditerranéen, trois parcs d'attraction et deux Mall.
Lancée en 2016, la réalisation de la nouvelle gare maritime d'Annaba constitue un grand projet structurant qui promet de rouvrir le port sur la ville et redonner à la Coquette son lustre d'antan. La nouvelle gare maritime, entrée en service en juin dernier, a ajouté à la beauté de la ville. En effet, bien qu'Annaba ait tous les traits propres aux villes méditerranéennes modernes, son décor était incomplet. Il a fallu la réalisation de ce projet pour mettre en évidence une splendeur propre et typique à Annaba.
Coquette malgré tout
Avec la mise en service de cet investissement d'envergure, le trafic maritime a repris au port d'Annaba avec en plus de nouvelles dessertes maritimes reliant Annaba à Marseille (France) et Gênes (Italie). Une opportunité pour les touristes étrangers de visiter cette ville millénaire, dont ses atouts lui permettent de rivaliser avec d'autres destinations. Cette gare dispose d'un terminal capable de recevoir 100 navires de voyageurs par an, soit 200 000 voyageurs annuellement. Sa conception moderne permet un passage fluide des voyageurs montant et descendant, ainsi que de leurs véhicules à la faveur de couloirs réservés aux procédures de transit. La gare maritime est aussi dotée d'un espace de shopping et de détente avec notamment des restaurants et cafés avec vue sur mer et ouvert au public. Des espaces de services bancaires, d'assurance et de santé y seront également ouverts. Le projet présente tous les standards internationaux, dont également des escaliers mécanisés, un ascenseur reliant les trois étages composant l'édifice. Ce dernier, de par son statut de projet structurant et ses services de qualité, n'a pas encore dévoilé tous ses atouts, puisque l'intégration du port à la ville, comme prévue n'a pas encore eu lieu. La nouvelle gare maritime est toujours otage d'un grillage qui agresse le regard des visiteurs et enlaidit la structure et bien plus. Le maintien de la nouvelle gare maritime ceinturée par un grillage ne peut en aucun cas avoir l'attractivité escomptée. Ni l'impact économique attendu. Car l'ouverture du port est appelée à créer plusieurs emplois et des activités récréatives qui manquent toujours aux Annabis nostalgiques d'un passé pas si lointain. Nul doute qu'Annaba est une ville qui dispose d'un potentiel touristique assez riche. L'espace qui inspire à la balade ou à la flânerie de la promenade des Anglais ou celle du boulevard «Chapuis», continuité avec l'axe de la «baie des corailleurs». Des espaces convoités par les promeneurs. Le premier est plus accessible aux automobilistes qu'aux piétons. Le second est accessible uniquement aux piétons. Mais les deux ont un caractère touristique puisqu'ils longent la mer offrant un beau paysage et une vue panoramique, surtout la nuit. Or, ces atouts sont victimes d'un environnement et cadre de vie où il est nécessaire de concilier tourisme, mobilité et hygiène entre autres, dans une perspective de développement durable. Chaque année, on enchaîne les visites d'inspection et les réunions en prévision d'une saison estivale prometteuse. Un travail draconien effectué chaque année par les services concernés qui font à chaque fois avec les moyens de bord. Les préparatifs de la saison estivale se résument comme chaque année dans un nombre de rencontres et de réunions pour traiter, entre autres, de la gratuité d'accès aux plages, l'éclairage public et la sécurité. Pour ne citer que ces points qui dans le fond et dans la forme ont toujours fait défaut. Seuls les grands axes font l'objet d'une attention particulière. Reléguant aux calendes grecques, le piteux état du réseau routier, les marchands ambulants, cette plaie puante qui gangrène la ville. En plus de la délinquance juvénile qui règne en maître des lieux, procurant une insécurité effroyable. La situation s'est empirée cette année, notamment au niveau des plages où, plusieurs vacanciers ont été délestés de leurs effets personnels... Les ordures ménagères, elles, ont offert à Annaba son label de la ville la plus sale d'Algérie. Les tas de déchets s'amoncellent ici et là, procurant un défaut d'hygiène jamais enregistré jusqu'ici. La liste des désagréments est tellement longue qu'elle ne peut être énumérée. Et on ose prétendre à un tourisme qui n'a de place que dans les 6 800 lits des établissements hôteliers qui n'attendent que les touristes. De quel tourisme pourrait-on parler, si l'on se limite à des réunions stériles et des recommandations qui restent sans suite? Bien au-delà, à quel tourisme pourrait-on prétendre, si l'on se limite à la réalisation d'établissements qui peinent à faire le plein de la haute saison? Le tourisme est un tout qui a besoin de l'implication de tous. Car, à Annaba on a le chic d'examiner l'état des lieux déjà examinés l'année d'avant! Mêmes lieux, même examen, et celui de cette année va ressembler à celui de l'année prochaine... Mais en dépit de tous les désagréments, Annaba reste cette destination indétrônable des milliers d'adeptes des vacanciers à Annaba la Coquette, où l'imprenable vue du coucher du soleil à l'horizon de la grande bleue, est à lui seul une attraction touristique par excellence.


Wahida BAHRIWahida BAHRI
00:00 | 14-08-2023
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Les autorités doivent intensifier leurs efforts pour éradiquer ces groupes criminels qui mettent en péril la sécurité publique. L’État ne doit pas se suffire des demi-mesures. C’est l’heure de sonner la fin de la récréation…

Mafia des plages, «parkingeurs» et gangs de quartiers

Impitoyables squateurs!
Les autorités doivent intensifier leurs efforts pour éradiquer ces groupes criminels qui mettent en péril la sécurité publique. L’État ne doit pas se suffire des demi-mesures. C’est l’heure de sonner la fin de la récréation…

Le maître de la rueLe maître de la rue
Une menace sourde et insidieuse plane sur la vie quotidienne des Algériens. La prolifération de la mafia des plages, des -«parkingeurs» agressifs et des gangs de quartiers impose un sentiment d'insécurité grandissant. Ces groupes devenus maîtres de l'espace public, déstabilisent la société et remettent en question les fondements même de la vie urbaine.
L'aide de moyens coercitifs allant de barres de fer aux chiens d'attaque, en passant par des couteaux et des pistolets de détresse,refusant de s'intégrer à la société, ils opèrent en toute impunité, terrorisant la population et générant un climat de peur dans les rues. Leur mode opératoire consiste à racketter les citoyens, harceler les jeunes filles et agresser tous ceux osant se dresser contre eux. Cette montée en puissance a atteint des niveaux alarmants, comme le démontrent deux incidents récents qui ont secoué le pays. L'histoire poignante d'un jeune avocat et de sa famille, victimes de brutalités alors qu'ils tentaient de profiter d'une journée agréable dans un parc d'attractions, révèle l'étendue de la menace. Confrontés à l'hostilité d'un agent du parc et de son complice «parkingeur», ils ont été victimes de violences pour avoir osé résister à leurs exigences. Cet incident n'est pas isolé: des vies ont été tragiquement perdues lorsque des citoyens se sont dressés contre ces groupes malveillants. La menace ne se limite pas aux espaces de loisirs. Même les lieux de transport public ne sont pas à l'abri de leurs agressions. Récemment, un groupe de touristes profitant d'une balade nocturne dans un bus impérial dans la capitale a échappé de justesse à un drame, après qu'un groupe d'adolescents a lancé un pot de fleurs sur le véhicule. Bien que personne n'a été blessé, cet incident a démontré à quel point la situation est précaire et que le danger peut surgir à tout moment, n'épargnant personne. La situation actuelle est la conséquence d'une problématique qui perdure depuis trop longtemps. Les transports publics sont régulièrement pris pour cibles par ces individus, causant des traumatismes physiques et psychologiques à de nombreux citoyens. Cependant, les autorités semblent rester passives face à ces agressions, ce qui engendre un sentiment de désarroi parmi la population. L'insécurité urbaine est devenue la norme, et les citoyens subissent ces agressions au quotidien. Face à cette réalité alarmante, il est plus que jamais temps de mettre un terme à cette récréation macabre. Les autorités doivent intensifier leurs efforts pour éradiquer ces groupes criminels qui mettent en péril la sécurité publique.
La coopération entre les forces de l'ordre et les citoyens est cruciale pour rétablir l'ordre et la tranquillité dans les rues. Les autorités doivent adopter des mesures résolues et tangibles. Le simple affichage de répression à des fins médiatiques ne suffira pas à restaurer la sécurité et la confiance des citoyens. À l'instar de ce qui se passe sur les plages, où les opérations musclées sont souvent suivies d'un retour en force des plagistes et leurs tables délabrées. Ils jouent à cache-cache avec les autorités. Cette nouvelle «guerre» exige bien plus que des opérations médiatiques temporaires. Chose que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune,a très bien compris. Quelque mois après son élection à la tête du pays, il a présidé un Conseil des ministres dédié à la lutte contre la violence urbaine. C'est ainsi qu'une réforme judiciaire pour lutter contre la montée des groupes criminels a été adoptée.
Le chef de l'État a également ordonné une lutte sans relâche contre ce fléau. L'interdiction de l'importation, la vente, la possession, l'utilisation ou la fabrication d'armes blanches, sabres et poignards, destinés aux bandes de quartiers, ainsi que l'exclusion des personnes condamnées, membres de ces bandes, des procédures de grâce, sont des mesures strictes qui visent à briser le cycle de la violence et à décourager les activités criminelles de ces groupes. De plus, l'institution de mesures légales pour protéger les différents corps de sécurité chargés de lutter contre ces bandes est un signal fort de soutien envers les forces de l'ordre. Cette réforme judiciaire reflète la volonté du gouvernement de restaurer la confiance des citoyens en l'autorité de l'État et de rétablir un climat de sécurité et de paix dans les villes. Il est donc temps d'appliquer ces reformes sur le terrain avec une main ferme de l'État. C'est l'heure de la tolérance zéro...

Walid AÏT SAÏDWalid AÏT SAÏD
00:00 | 14-08-2023
Citoyens, Tous Responsables, Tous Coupables ?
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