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La peine...de vivre ! par El-Houari Dilmi Si la classe politique algérienne semble se désintéresser du sujet

Publié le 21/08/2023
La peine...de vivre ! par El-Houari Dilmi Si la classe politique algérienne semble se désintéresser du sujet, la société est animée par un débat chaud sur la peine de mort, au moment où le crime, sous toutes ses formes, prend des proportions des plus inquiétantes. Avec des arguments qui s'entrechoquent, le débat public anime une bonne partie de la société algérienne, entre abolitionnistes et partisans de la peine capitale. Son rétablissement est réclamé par une partie des Algériens, depuis que le pays a décidé d'observer un moratoire sur son application effective depuis presque trente ans. Le ministre de la Justice, Abderrachid Tabi, avait déjà défendu le «choix» de l'Algérie de suspendre l'application de la peine de mort. « La polémique suscitée, au niveau international, sur l'utilité de la peine capitale dans la lutte contre la criminalité, s'est dissipée ces dernières années, après le rejet par plusieurs pays de cette peine, étant une atteinte aux Droits de l'homme», avait plaidé Abderrachid Tabi. Selon ce dernier, l'Algérie a opté pour une «solution intermédiaire, à travers une décision politique pour la suspension de l'application de la peine de mort, depuis 1993, tout en limitant cette peine à certains crimes dans le cadre de ses engagements internationaux». Il est vrai que l'Algérie prône l'abolition de la peine de mort, au niveau international mais ne s'engage pas à sa suppression pure et simple, au niveau national. Le débat est loin d'être clos, surtout avec la recrudescence de toutes les formes de violence et de crimes de sang. L'inquiétant trafic de drogue, les féminicides, infanticides, parricides et autres kidnappings et assassinats sont en augmentation dans une société comme formatée par une sorte de banalisation du crime. Le rôle central de la religion dans ce débat public n'aide pas à une réflexion dépassionnée sur un sujet de société par excellence. L'intrusion envahissante du Net et la menace protéiforme des réseaux sociaux et la violence virtuelle qu'ils véhiculent, nourrissent un sentiment de peur et de panique chez la population, dont une partie exige le rétablissement de la peine de mort comme pour se prémunir contre des lendemains qui donnent la pétoche.
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