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Heureux comme un parkingueur Le beurre, l'argent du beurre et la fille du laitier, tout en souhaitant qu'ell

Publié le 21/08/2023
Heureux comme un parkingueur Le beurre, l'argent du beurre et la fille du laitier, tout en souhaitant qu'elle soit belle. Ils squattent le moindre espace de la voie publique pour en faire des lieux de stationnement payant, souvent à des prix exorbitants. Ils brassent des millions de centimes au quotidien, sans le moindre effort. Et comme l'appétit vient en mangeant, nombre d'entre eux, bénéficient de l'allocation chômage. Qui dit mieux? L'Algérie est riche et ne prive pas ses enfants mais la générosité de l'État a des limites et surtout est codifiée par des lois. Et les lois, ce n'est pas ce qui manque dans notre pays. Les autorités n'ont-elles pas classé l'exploitation des espaces publics à titre de parkings, sans autorisation, comme une activité interdite qui expose ses auteurs à des peines pouvant aller jusqu'à deux années d'emprisonnement? Cela n'a pas empêché ces «nouveaux Caïds» de transformer le pays en un vaste parking sauvage. À chaque stationnement, il faut débourser entre 100 et 200 DA, au risque de se faire tabasser ou de voir le pare-brise de son véhicule fracassé. La promulgation de cette loi n'a pas non plus freiné cette activité informelle juteuse. En revanche, elle est l'expression visible sur le terrain du net recul de l'autorité de l'État. Car en vérité, à quoi servent ces lois si elles ne sont pas appliquées? Pourquoi laisse-t-on se développer ce phénomène de racket sans que les services des APC ne daignent réagir? Ces «heureux parkingueurs» agissent en meute face à des citoyens souvent sans défense. Avant-hier, c'est un avocat qui a été grièvement blessé. L'année dernière des victimes ont été déplorées. Souvent, une balade en ville se transforme en crise de nerfs et en bagarre inutile. Combien de fois le plaisir de passer une belle journée à la plage s'est transformée en drame, bouleversant toute une famille? Combien de véhicules faut-il saccager et même de citoyens tués pour que les services de sécurité viennent enfin à réagir avec plus de fermeté face à ce fléau qui amorce un dangereux retour? Trop c'est trop! Le citoyen a le droit à la sécurité que l'État a le devoir de lui assurer. La paix sociale ne se marchande pas. Quand l'État a décidé d'en finir avec les spéculateurs, il a agi avec une main de fer... Brahim TAKHEROUBTBrahim TAKHEROUBT 00:00 | 14-08-2023 Share
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Heureux comme un parkingueur
Le beurre, l'argent du beurre et la fille du laitier, tout en souhaitant qu'elle soit belle. Ils squattent le moindre espace de la voie publique pour en faire des lieux de stationnement payant, souvent à des prix exorbitants. Ils brassent des millions de centimes au quotidien, sans le moindre effort. Et comme l'appétit vient en mangeant, nombre d'entre eux, bénéficient de l'allocation chômage. Qui dit mieux? L'Algérie est riche et ne prive pas ses enfants mais la générosité de l'État a des limites et surtout est codifiée par des lois. Et les lois, ce n'est pas ce qui manque dans notre pays. Les autorités n'ont-elles pas classé l'exploitation des espaces publics à titre de parkings, sans autorisation, comme une activité interdite qui expose ses auteurs à des peines pouvant aller jusqu'à deux années d'emprisonnement? Cela n'a pas empêché ces «nouveaux Caïds» de transformer le pays en un vaste parking sauvage. À chaque stationnement, il faut débourser entre 100 et 200 DA, au risque de se faire tabasser ou de voir le pare-brise de son véhicule fracassé. La promulgation de cette loi n'a pas non plus freiné cette activité informelle juteuse. En revanche, elle est l'expression visible sur le terrain du net recul de l'autorité de l'État. Car en vérité, à quoi servent ces lois si elles ne sont pas appliquées? Pourquoi laisse-t-on se développer ce phénomène de racket sans que les services des APC ne daignent réagir? Ces «heureux parkingueurs» agissent en meute face à des citoyens souvent sans défense. Avant-hier, c'est un avocat qui a été grièvement blessé. L'année dernière des victimes ont été déplorées. Souvent, une balade en ville se transforme en crise de nerfs et en bagarre inutile. Combien de fois le plaisir de passer une belle journée à la plage s'est transformée en drame, bouleversant toute une famille? Combien de véhicules faut-il saccager et même de citoyens tués pour que les services de sécurité viennent enfin à réagir avec plus de fermeté face à ce fléau qui amorce un dangereux retour? Trop c'est trop! Le citoyen a le droit à la sécurité que l'État a le devoir de lui assurer. La paix sociale ne se marchande pas. Quand l'État a décidé d'en finir avec les spéculateurs, il a agi avec une main de fer...

Brahim TAKHEROUBTBrahim TAKHEROUBT
00:00 | 14-08-2023
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