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Sidi Salem, entre espoirs et défis: Un quartier en quête de transformation La Rédaction by La Rédaction 1 jan

Publié le 04/01/2024
Sidi Salem, entre espoirs et défis: Un quartier en quête de transformation La Rédaction by La Rédaction 1 janvier 2024in Annaba A A 0 0 SHARES 9 VIEWS Share on Facebook Share on Twitter Une campagne de nettoyage a débuté, avant-hier, dans plusieurs quartiers de Sidi Salem, relevant de la commune d’El Bouni, en une collaboration entre les services communaux et l’EPIC Annaba Propre. S’étalant jusqu’au 3 janvier 2024, cette initiative a concerné le déblaiement des routes de leurs déchets, couvrant des lieux, tels que la salle de soins «la crèche», le marché des fruits et légumes, le lycée Sedati Ali, le bureau de l’OPGI, ainsi que plusieurs quartiers résidentiels. En parallèle, des efforts considérables ont été déployés pour contrôler la prolifération des animaux errants, tels que vaches, moutons et chiens. Cependant, cette initiative, bien qu’encourageante, demeure loin d’être suffisante. Les préoccupations persistantes des habitants révèlent les multiples défis auxquels est confrontée la localité de Sidi Salem. Ce quartier, considéré comme un réceptacle de fléaux sociaux, présente une réalité déchirante. Dès l’entrée, la misère, la désolation et l’aspect ruralisé s’exposent, à savoir des décharges sauvages, des routes parsemées de nids-de-poule, des pylônes électriques à terre, et une profusion d’animaux errants et d’insectes. L’insalubrité des quartiers, les habitations précaires et le commerce informel témoignent de cette réalité troublante, laissant un paysage lugubre qui interpelle les consciences. Sidi Salem, pourtant porteur du nom d’un marabout ayant marqué l’histoire d’Annaba, a sombré dans une marginalisation sociale et économique. Les jeunes, désemparés par le manque de soutien et le fléau du chômage, perdent espoir et se laissent happer par des réalités sombres. Des décennies après l’indépendance, les stigmates de la période coloniale sont toujours aussi présents. Ce quartier, autrefois promis à un essor touristique avec son emplacement stratégique en bord de mer et ses infrastructures industrielles et aéroportuaires, demeure figé dans un sous-développement criant. Des projets de développement, tels que celui d’un village touristique en 2007 ou encore celui visant à transformer Sidi Salem en un centre urbain majeur, n’ont pas dépassé le stade des promesses non tenues. Ces projets avortés, s’ils avaient vu le jour, auraient pu générer des emplois et transformer Sidi Salem, aujourd’hui maudit, en une destination touristique attractive. À ce jour, Sidi Salem demeure un bidonville sale et effrayant, servant de repaire à des délinquants, des récidivistes et même des extrémistes. Avec l’arrivée de la nouvelle année, les efforts déployés par le wali pour améliorer l’état de la ville d’Annaba et encourager les initiatives, des espoirs subsistent pour une transformation positive. Cela pourrait passer par une rénovation urbaine globale, des initiatives économiques locales et une collaboration active entre la communauté et les autorités. Ces mesures viseraient à redonner vie à Sidi Salem ainsi qu’à revitaliser son économie. Par : Saker Ikram
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Sidi Salem, entre espoirs et défis: Un quartier en quête de transformation
La Rédaction by La Rédaction 1 janvier 2024in Annaba
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Une campagne de nettoyage a débuté, avant-hier, dans plusieurs quartiers de Sidi Salem, relevant de la commune d’El Bouni, en une collaboration entre les services communaux et l’EPIC Annaba Propre. S’étalant jusqu’au 3 janvier 2024, cette initiative a concerné le déblaiement des routes de leurs déchets, couvrant des lieux, tels que la salle de soins «la crèche», le marché des fruits et légumes, le lycée Sedati Ali, le bureau de l’OPGI, ainsi que plusieurs quartiers résidentiels. En parallèle, des efforts considérables ont été déployés pour contrôler la prolifération des animaux errants, tels que vaches, moutons et chiens.


Cependant, cette initiative, bien qu’encourageante, demeure loin d’être suffisante. Les préoccupations persistantes des habitants révèlent les multiples défis auxquels est confrontée la localité de Sidi Salem. Ce quartier, considéré comme un réceptacle de fléaux sociaux, présente une réalité déchirante. Dès l’entrée, la misère, la désolation et l’aspect ruralisé s’exposent, à savoir des décharges sauvages, des routes parsemées de nids-de-poule, des pylônes électriques à terre, et une profusion d’animaux errants et d’insectes. L’insalubrité des quartiers, les habitations précaires et le commerce informel témoignent de cette réalité troublante, laissant un paysage lugubre qui interpelle les consciences.

Sidi Salem, pourtant porteur du nom d’un marabout ayant marqué l’histoire d’Annaba, a sombré dans une marginalisation sociale et économique. Les jeunes, désemparés par le manque de soutien et le fléau du chômage, perdent espoir et se laissent happer par des réalités sombres.

Des décennies après l’indépendance, les stigmates de la période coloniale sont toujours aussi présents. Ce quartier, autrefois promis à un essor touristique avec son emplacement stratégique en bord de mer et ses infrastructures industrielles et aéroportuaires, demeure figé dans un sous-développement criant. Des projets de développement, tels que celui d’un village touristique en 2007 ou encore celui visant à transformer Sidi Salem en un centre urbain majeur, n’ont pas dépassé le stade des promesses non tenues. Ces projets avortés, s’ils avaient vu le jour, auraient pu générer des emplois et transformer Sidi Salem, aujourd’hui maudit, en une destination touristique attractive.

À ce jour, Sidi Salem demeure un bidonville sale et effrayant, servant de repaire à des délinquants, des récidivistes et même des extrémistes. Avec l’arrivée de la nouvelle année, les efforts déployés par le wali pour améliorer l’état de la ville d’Annaba et encourager les initiatives, des espoirs subsistent pour une transformation positive. Cela pourrait passer par une rénovation urbaine globale, des initiatives économiques locales et une collaboration active entre la communauté et les autorités. Ces mesures viseraient à redonner vie à Sidi Salem ainsi qu’à revitaliser son économie.

Par : Saker Ikram

Une très bonne action pour un quartier qui a toujours été délaissé ignoré...à cause de sa plage polluée par les rejets des usines des alentours?.
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