Il n’existe, à ce jour, pas de texte de loi en Algérie pour juger les émigrants clandestins. Les harragas, arrêtés par les gardes-côtes, seront vite relâchés par la justice à cause du vide juridique qui caractérise ce genre de situation, nouvelle en Algérie.
C’est ce qui a été relevé lors du débat qui a suivi les interventions programmées, mercredi dernier à Annaba , à l’occasion d’une journée d’étude traitant du rapport du parquet avec la police judiciaire. L’insuffisance des capacités d’accueil au niveau du groupement de la façade maritime des gardes-côtes, en cas d’arrestation d’un nombre important de harragas en même temps, a été également soulevé par un intervenant qui a cité, à ce propos, l’exemple de 86 jeunes arrêtés en une seule journée. Le débat a permis aussi d’évoquer certaines contraintes liées à la perquisition, au contrôle d’identité et aux constructions illicites.
Cette journée d’étude, qui a été organisée par le ministère de la justice vise, a-t-on souligné, à expliquer le rapport du parquet avec la police judiciaire, pour mieux protéger et préserver les droits de l’Homme et combattre efficacement le crime organisé.
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