Dans la commune de Berrahal, au moment où les nouveaux élus FLN, issus des élections locales du 29 novembre, s’apprêtent à investir les sièges de l’assemblée populaire communale, les habitants se sont transformés en abonnés des cabinets médicaux, cliniques privées, polycliniques et pharmacies. Ils y vont le plus souvent en toute urgence pour tenter de sauver leurs enfants en bas âge, atteints de diarrhées ou autres types de maladies à transmission hydrique (MTH). A l’origine de ces dernières, la qualité de l’eau potable aux odeurs fétides. Les citoyens se sont rabattus sur l’eau de source qu’offre la commune de Chétaïbi. Conscients de l’enjeu que représente cette opportunité, plusieurs propriétaires de véhicules utilitaires se sont transformés en commerçants du dimanche où, à longueur de journée, ils distribuent des jerricans de 20 l à raison de 100 DA l’unité. C’est en quelque sorte la confirmation de l’adage qui dit : Le malheur des uns…
El Watan > 04/12/07 > R. A. I.
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