Les élus communaux, fraîchement installés, ont du pain sur la planche pour redorer le blason de leurs communes respectives. Cela est d’autant plus vrai que tous les quartiers ont été livrés à leur sort et se sont confinés dans une situation d’abandon. Les cités ont ce dénominateur commun d’être confrontées aux problèmes récurrents de l’hygiène, de l’assainissement, et de l’éclairage public. Ces contraintes, qui empoisonnent la vie quotidienne du citoyen, ne sont pas, à l’évidence, le fait de la fatalité. Elles peuvent être levées, pour peu que les élus soient entièrement dévoués à la gestion des affaires de la collectivité et qu’ils centrent leurs efforts sur la mission première qui échoit à la commune, à savoir celle de servir le citoyen et de répondre à ses attentes qui vont croissant. La problématique de l’amélioration de son environnement peut trouver une solution dans le programme dit d’aménagement et d’amélioration urbaine, lequel touche pratiquement toutes les cités, et dont l’exécution a nécessité la mobilisation de moyens financiers conséquents. Aussi, les élus sont-ils interpellés pour rendre les cités viables et vivables, et empêcher la ruralisation effrénée de la ville. Ce sont de véritables défis qui s’imposent aux édiles, plus que jamais appelés à assurer la stabilité de leurs communes et à se consacrer sérieusement à l’exécution des projets communaux de développement.
El Watan > 17/12/07 > Nouvelles de Annaba
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !