Les voies et moyens susceptibles de booster le secteur de l’industrie agroalimentaire, la boulangerie, la pâtisserie et la restauration, créneaux retenus pour le 6e Salon international des industries agroalimentaires Djazagro, prévu à Alger du 14 au 17 avril 2008, ont été débattus samedi dernier au Palais consulaire, siège de la Chambre de commerce et d’industrie Seybouse de Annaba.
Un débat initié lors d’une rencontre d’information et de sensibilisation organisée conjointement par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie CACI), la Société algérienne de commerce et exportations (SAFEX) et les organismes français Comexpo et ADEPTA au profit des opérateurs économiques des wilayas de Annaba et d’El-Tarf. Les deux animateurs de cette rencontre, MM. Bertrand Laurent, directeur de Djazagro, et Rabah Alilat, représentant de la CACI, ont axé leurs interventions sur l’intérêt de cette manifestation économique, qui prend de l’ampleur d’un salon à l’autre, ont-ils souligné, et dont le rôle est de rapprocher les différents opérateurs économiques algériens et étrangers, principalement du Maghreb, d’Afrique et du monde arabe et les exposants fabricants d’équipements pour ces deux secteurs. La promotion des exportations, la transformation des produits agricoles et le partenariat ont été les sujets majeurs de préoccupation des opérateurs économiques de la région d’Annaba. Concernant ce dernier point, ils ont relevé la frilosité des responsables de certaines entreprises françaises et leur réticence à s’engager dans la dynamique de développement économique national. Pourtant, ont-ils affirmé, les opportunités d’investissement et de partenariat existent non seulement dans cette région de l’extrême nord-est de l’Algérie, mais dans tout le pays. Par ailleurs, profitant de cette occasion, un agriculteur de la wilaya d’El- Tarf a soulevé le problème du savoir-faire dans l’agroalimentaire, indiquant que la production existe mais les moyens de pénétrer ce créneau font défaut, citant, à ce sujet, le système de froid, l’emballage, sans oublier le financement par le biais des crédits bancaires, difficiles à obtenir, selon lui. L’accent a, d’autre part, été mis durant cette rencontre sur le rôle des chambres de commerce dans l’information et l’orientation des éventuels investisseurs dans l’agroalimentaire.
Le soir d'Algérie > 18/02/08 > M. Ali Khellaf
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