Egalement poursuivis dans cette affaire pour complicité, le chef du service commerce extérieur et la chargée de mission de la même banque ont quant à eux été condamnés à 1 an de prison ferme. Cette affaire remonte à 2003, lorsque la brigade de la DCP de Annaba a découvert que la marchandise, tomate industrielle, importée par cet opérateur et étiquetée « made in Algeria » était d’origine italienne. Ce qui a mis la puce à l’oreille des services de sécurité, des douanes et des impôts. Immédiatement, une enquête a été ouverte, dont les conclusions ont été qualifiées de « partie cachée de l’iceberg ». Cela a concerné principalement des crédits bancaires estimés à 300 milliards de centimes, selon l’arrêt de renvoi, dont l’hypothèque ne couvre pas les créances. Une commission d’enquête de la BEA Alger a alors été dépêchée, prouvant le délit et les insuffisances au niveau de l’agence de Annaba. Saisie, la justice a aussitôt émis un mandat d’amener de l’accusé qui, durant plusieurs mois, était en cavale. Arrêté à Alger, l’accusé a été placé sous mandat de dépôt à Annaba, puis libéré quelques mois après la fin de l’instruction.
El watan > 17/11/08 >
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