C'est aujourd'hui que le tribunal pénal, siégeant en première instance, se prononce sur ce qui a été qualifié de l'affaire de la DLEP de Annaba. Le représentant du ministère public avait déjà requis 4 années de prison ferme pour, entre autres, 9 cadres de la DLEP dont 2 ex-directeurs qui s'étaient succédé en poste de responsabilité. On leur reprochait d'avoir dilapidé des biens publics, conclu des marchés contraires à la réglementation en bénéfice de trois personnes. L'affaire, qui avait été reportée à deux reprises puis jugée, remontait à l'année 2006 où la brigade économique de la Sûreté de wilaya avait déclenchée une enquête à la suite d'une série d'informations faisant état de nombreuses anomalies dans les chantiers du pôle universitaire d'El-Bouni.
L'enquête de la police, qui a duré plusieurs mois, a donné des conclusions qui ont mené les intéressés devant le procureur de la République. Ce dernier avait transféré le dossier devant la 2ème Chambre d'instruction, qui avait, à la fin des auditions des accusés, prononcé un non-lieu le 11 juillet 2007 évacuant du coup toutes les accusations.
Mais le ministère public a fait appel. La Chambre d'accusation a annulé par la suite par le non-lieu et le retour à la case départ. Le dossier a donc fait retour à la 2ème Chambre pour entendre quatre accusés, que le juge d'instruction n'avait pas initialement jugé utile d'écouter. Ainsi, le juge d'instruction, reprenant le dossier, en écoutant les 24 personnes, a statuté en faveur d'un non-lieu partiel et le maintien de l'accusation de dilapidation des biens publics pour certains.
Le quotidien d'Oran > 07/12/08 > Hocine Kedadria
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