Les signataires de la plate-forme de doléances, qui a été adressée au chef de daïra d’El Hadjar, au P/APC, au directeur général de la Seata (ex-ADE) et au commissaire de police de Sidi Amar, regrettent que des commis de l’Etat tournent le dos aux préoccupations d’intérêt général. Ils citent, à ce propos, le directeur de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) et le directeur du parc communal de Sidi Amar. Accuser réception d’une plate-forme de doléances dans ce cas de figure est un devoir et un acte de civisme, ne serait-ce que pour s’informer sur l’environnement et ses problèmes. Les locataires de ladite cité, qui ne sont pas à leur première action de revendication visant l’amélioration du cadre de vie, évoquent moult problèmes concernant également d’autres cités ou quartiers implantés à travers le territoire de la wilaya.
« Les vides sanitaires sont inondés depuis plusieurs années par les eaux usées », lit-on dans leur requête qui fait état également de « la prolifération des rats remontant aux appartements par le biais des gaines d’aération et des colonnes montantes des bâtiments », ainsi que de « l’absence de bacs à ordures », et de « l’errance pendant le jour et la nuit, d’animaux (vaches, moutons, chiens et bourricots), rendant l’atmosphère désagréable, voire insupportable. » Parmi les autre doléances de ces locataires, qui ne demandent qu’a vivre dans un milieu plus ou moins propre, figure le cas d’un CEM réalisé à coups de milliards de centimes puis délaissé par la direction de l’éducation à cause des risques d’effondrement qu’il présente. Cet établissement s’est transformé, selon eux, en un lieu de débauche et de délinquance.
Ce problème ne mérite-t-il pas une prise en charge, ne serait-ce que pour protéger et sortir les jeunes des dérives dangereuses. Les locataires de la cité du 1er Mai, à l’instar de ceux des quartiers limitrophes, s’interrogent, par ailleurs, sur l’inutilisation du marché couvert de fruits et légumes qui a été, pourtant, réceptionné en 2008, alors que les marchands continuent de squatter les trottoirs, obstruant ainsi la voie publique. Les propositions qui accompagnent la plate-forme de revendications concernent la réalisation de deux chambres à vanne et d’avaloirs, la mise en place de compteurs d’eau et la réparation des fuites d’eau et du réseau d’éclairage public. En somme, un programme de travail à même de rendre agréable une partie du chef-lieu de commune de Sidi Amar.
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