La rencontre culturelle « Annaba Cinéma » qui s’est tenue au courant de la semaine écoulée, au grand bonheur des cinéphiles et autres amoureux du 7ème art, a été l’occasion propice de débattre de l’écriture du scénario qui a une incidence directe sur la situation du cinéma en Algérie.
Les animateurs de cette manifestation n’ont pas manqué de mettre le doigt sur « la pénurie » des scénarios à cause de multiples contraintes, entre autres l’absence d’écoles et d’instituts spécialisés dans ce domaine. Pour certains intervenants, le recul de la production de scénarios est à rechercher dans l’absence d’une dynamique culturelle de qualité à même d’aider à la découverte de jeunes talents capables de « pondre des textes » susceptibles d’être portés au grand écran. Le manque de motivations matérielles au profit des auteurs de scénarios est également à l’origine de cette situation qui ne conforte pas le cinéma algérien, lequel connaît une léthargie sans précédent depuis le désengagement de l’Etat de ce secteur. Des courts-métrages traitant de divers thèmes sociaux ont été projetés lors de cette manifestation, qui était loin de rappeler les défuntes journées cinématographiques méditerranéennes de Annaba (JCMA).
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