Les désormais ex-habitants du port de Annaba se plaignent. Délocalisés par les pouvoirs publics au titre de la protection des ports et aéroports à travers la création d’un périmètre de sécurité, ces familles auxquelles on a attribué de nouveaux logements LSL vivent une situation inextricable qui a fait d’eux des exclus du développement dans une wilaya qui connaît pourtant une extraordinaire mue, opérée vaille que vaille par le chef de l’exécutif.
« Nos nouveaux foyers ne sont branchés ni au gaz, ni à électricité et encore moins au réseau d’eau potable », affirment les familles concernées ; ces dernières souffrent de ces conditions qui, faut-il le souligner, interviennent en plein hiver, ce qui leur rend la vie encore plus difficile, surtout les enfants et les personnes âgées. L’intervention des autorités locales est plus que souhaitable car ces familles n’ont pas l’intention de baisser les bras, elles continueront autant que faire se peut à lancer des S.O.S aux responsables concernés pour les amener à intervenir. Leur nouvelle cité, située à quelque 8 km du chef-lieu, connaît actuellement une importante excroissance urbanistique. Bien que concernée par des projets d’amélioration urbaine dont certains n’en restent pas moins tributaires d’une prise en charge sérieuse et profonde, celle-ci est pour le moment toujours isolée.
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