Comme chaque année, en cette période où la consommation évolue considérablement, les différents services étatiques se mobilisent pour prévenir les pratiques commerciales illicites. La multiplication des agents ne parvient pas, toutefois, à contenir la spéculation et la fraude, qui sont devenues une seconde nature des commerçants à Annaba, motivés par le gain rapide.
Les actions de contrôle, dont l’impact est diminué par la faiblesse des moyens d’intervention et la prolifération des sites parallèles, où opèrent les «marchands mutants», s’avèrent le plus souvent impuissantes. Et c’est le consommateur qui subit, durant le mois sacré, les conséquences des agissements de ces commerçants qui non seulement défient les lois de la République, mais enfreignent toute morale. Beaucoup de citoyens déplorent l’absence de véritables associations de défense du consommateur qui pourraient endiguer, un tant soit peu, ce fléau qui fait rage.
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