Le lendemain de l’Aïd El Fitr à Annaba, n’a pas été celui présagé par les mises en garde du ministre du Commerce.
Les rideaux des commerces et autres restaurants sont restés baissés. L’appel de l’UGCAA n’a pas trouvé d’écho auprès de ses affiliés. Les habitants sont demeurés otages de ces pratiques qui, pour le moins que l’on puisse dire, foulent au pied les règles d’éthique d’une activité déjà ternie par l’informel et son corollaire l’anarchie inqualifiable sévissant à Annaba, depuis de longues années, comme dans toutes les grandes villes du pays.
Devant cette situation de défaillance avérée et préméditée, les ménages ont été contraints de payer la baguette de pain à 40 dinars, un prix jamais égalé de mémoire d’Annabi. Les marchands réguliers de fruits et légumes qui ont flambé la mercuriale, la veille, ont brillé eux aussi par leur absence. Ceux, ambulants, qui se sont débrouillés pour s’approvisionner «affichent» des prix qui dépassent tout entendement. Par ailleurs, à la pénurie d’eau de robinet, ayant imposé le calvaire aux citoyens, succède une rupture de stock d’eau minérale.
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