Certaines décisions de responsables communaux sont aberrantes. Celle par exemple d’autoriser tout un convoi de camions de gros tonnage, de grues et autres mastodontes, à circuler sur une voie menant à pas moins de 4 centres d’examen du baccalauréat, situés à Zaafrania, Pont Blanc, El Moukaouama CEM et lycée.
L’image était, lundi après-midi, digne d’une séquence d’un film à suspense réussi: les candidats des centres précités empruntant le tronçon Zaafrania-Pont Blanc, à l’heure de la deuxième séance d’une laborieuse journée, étaient dans tous leurs états. Et pour cause, la route était tout bonnement obstruée par ce «lâcher» inattendu d’engins. Imaginez des candidats, et ils étaient plusieurs, trousse à la main se convertir en coureurs de fond pour ne pas se retrouver exclus de l’examen. Imaginez aussi si l’on devait acheminer quelqu’un aux urgences de l’hôpital Ibn Rochd qui était ce jour-là inaccessible par voiture pendant un bon moment, c’est-à-dire durant le passage de ces engins roulants.
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