La dégradation de la situation des professionnels de la mer a fait réagir l’association des armateurs de pêche de la wilaya de Annaba qui, par le biais de son nouveau président, Hacine Medour, a appelé, dans une lettre adressée à notre rédaction, à la réhabilitation de l’établissement de protection sociale des gens de la mer (EPSGM), lequel a été dissout en 2004 avec transfert de tout son patrimoine financier et immobilier à la CNAS.
«Il faut faire renaître l’EPSGM et lui restituer ses capitaux et son patrimoine immobilier. Il doit être géré par une commission paritaire, où les gens de la mer seront réellement représentés à l’effet de mettre en place, entre autres, un centre de santé maritime, un centre de repos, un système coopératif de logement au profit de cette catégorie, l’institution d’une indemnité de chômage pour intempéries et l’assistance des retraités», propose, le président de l’association. En contrepartie, ce dernier demande aux pêcheurs le remboursement total des crédits alloués, au besoin, par voie judiciaire, dans le cadre des règles de l’économie de marché universellement admises. «Mieux encore, l’identification de tous les opérateurs à tous les stades pour établir des statistiques qui traduisent la réalité de la production et des transactions pour atteindre ces objectifs», conclut Hassine Medour.
Les Commentaires
Info: A lire "Elmoudjahid" 9/07/12.
* "Les grandes ambitions de la Coquette".
* "Les habitants sentent un léger mieux".
on pourra participer au commentaires de l'actu
je veux revenir sur l'affaire du spectacle des 50 ans de l'algerie:
madame la ministre se trompe quand elle intervient dans une affaire qui n'est pas de ses obligations.
le spetacle de 30 000 euros, ne represente meme pas 0,10 centime d'euros par rapport à notre population annabi. de plus, depuis quand on s'ingere dans les affaires culturelles d'une municipalité!!!
Pour une fois merci au maire de cette ville de ne pas avoir cedé à ces critiques infondées. annaba n'a pas de leçon à avoir de quiconque dans sa politique culturelle.
* "Le besoin développe l'esprit".
* "Qui veut faire quelque chose trouve un moyen. Qui ne veut rien faire trouve une excuse".
* "Dieu nous donne des mains, mais il ne bâtit pas les ponts".
Le lendemain du spectacle,j’ai beau cherché à travers la ville l’impact de cette soirée(je vis Annaba au quotidien ) rien n’a changé.Les mêmes rues sales,poussiéreuses et pleines d’ornières,les ordures partout,les égoûts à ciel ouvert,les trottoirs défoncés et squattés à longueur de journée,les voitures stationnées sur les trottoirs, même sur le cour on permet aujourd’hui la vente de« la chawarma »cette viande embrochée sur un axe en acier qui tourne sans relâche,un véritable nid à bactéries selon les spécialistes.M.le maire aurait pu au moins former des brigades pour faire la guerre à la saleté et accueillir sa chanteuse et les milliers de visiteurs dans Annaba propre et coquette.Comment parler de culture et d’échanges culturels avec tant de belles phrases dans un cadre de vie qui se dégrade chaque jour un peu plus.Le scénario est malheureusement le même pour la plupart des villes algériennes .Tous les dirigeants ,ministre de la culture en tête se sont engagés dans des dépenses effrénées sous le parapluie du cinquantenaire ;réduisant ainsi la culture à une pièce théâtrale ou à un tour de chant d’une diva qui empoche le pactole pendant que son avion attend sur le tarmac. Quant à la querelle entre nos décideurs n’en faites pas trop cas, ce sont des bisbilles entre les gens du même sérail.Bonne soirée à tous.
madjid