Les habitants de la cité AADL de la plaine ouest d’Annaba sont en colère contre Sonelgaz et la direction de l’AADL. Les raisons : depuis plusieurs jours, ils ont constaté que le marché de la cité est alimenté en énergie électrique par un locataire. Pour la circonstance, il a branché le courant électrique depuis son compteur sur une distance d’environ 100 mètres, a-t-on constaté sur place.
Pourtant Sonelgaz s’est opposée à maintes reprises à ravitailler ce marché, selon des sources proches de cette entreprise. En effet, en situation irrégulière avec les actionnaires de ce marché (ex-Les Galeries algériennes), “la SONELGAZ a refusé d’alimenter illégalement cette infrastructure en énergie électrique car les commerçants ne sont pas les propriétaires des lieux”, explique un responsable du contentieux.
Cependant aux yeux des locataires, l’incartade de cette entreprise réside dans l’impunité qui caractérise le comportement de ses employés. En effet, plusieurs cadres qui résident dans la même cité n’ont pas jugé utile d’intervenir à l’effet d’interdire l’alimentation clandestine d’un marché quasi informel à partir d’un compteur électrique particulier. Les locataires qui ont adressé une lettre au directeur général de Sonelgaz l’informant sur cette situation et le laisser-aller qui caractérise ses représentants à Annaba ne comptent pas s’arrêter là. Selon plusieurs d’entre eux, ils ont décidé d’adopter le même comportement avec la société de gestion immobilière de l’agence AADL. “Nous avons des gardiens dans la cité. Tolérer ces pratiques c’est en quelque sorte participer à l’instauration de l’anarchie. En cas d'incident électrique qui est le responsable?”, s’interrogent les habitants de cette nouvelle cité qui commence déjà à se clochardiser. Nous avons appris également que face au laisser-aller et laisser-faire de la Sonelgaz et l’AADL, les locataires ont saisi la wilaya et la justice pour assainir la situation.
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