Annaba, la cité, qui, il fut un temps, était plus belle que d’autres grandes villes, a beaucoup perdu de sa superbe. Les élus nouvellement installés réaliseront que sa réhabilitation dans ses anciens attributs ne sera certainement pas une sinécure. Son état lamentable a d’ailleurs inspiré beaucoup de leaders de partis politiques venus battre campagne pour les dernières élections locales.
Tout le monde s’accorde à relever «l’état dans lequel est arrivé l’environnement urbain et partant le cadre de vie du citoyen». Ce dernier est dans un état de dégradation avancée. Annaba est devenue par la force du laxisme un espace dominé par une ruralité qui ne dit pas son nom. Cela concerne un pan entier de la ville où beaucoup de quartiers se ruralisent. Si l’on excepte le centre-ville, ce sont pratiquement les quatre coins de la ville qui sont dans un état pitoyable.
La place d’armes, la Colonne, Didouche Mourad, 11 décembre 1961, La Plaine Ouest, El Fakharine, Haï El Abtal et tant d’autres cités présentent un environnement lugubre. Les habitants se révoltent contre ces situations incompréhensibles d’autant plus que l’argument qu’ont tout le temps brandi les élus et autres maires pour justifier ce laxisme n’a aucun fondement.
Les moyens financiers existent, n’ont jamais été autant disponibles. C’est pourquoi d’aucuns sont unanimes pour dire que «les nouveaux élus sont interpellés sur cette situation». Pour eux, «ils sont d’autant plus placés devant leur responsabilité qu’ils peuvent mettre à contribution la volonté des pouvoirs publics d’assainir les espaces urbains pour les soustraire des effets néfastes des fléaux qui se sont multipliés».
C’est dire que le subterfuge du manque de moyens auxquels l’on a tendance à avoir recours pour tenter de justifier les défaillances ne tient plus la route. Aussi les habitants ne s’expliquent pas que les élus qui se sont succédé à la tête de la commune n’arrivent pas à trouver une solution adéquate à même de leur permettre de prendre en charge le segment de l’enlèvement des déchets et ordures ménagères. Un phénomène qui perdure, c’est celui de la défaillance de l’éclairage public qui commence également à gagner plusieurs endroits, y compris le centre-ville et même les quartiers résidentiels. Des quartiers entiers sont mal éclairés, alors que d’autres sont dépourvus d’éclairage. Annaba est acculée à revoir complètement son système d’éclairage public.
«Nous sommes conscients de toute la problématique de laquelle souffre le citoyen annabi. En collaboration avec la nouvelle équipe de l’APC nous promettrons à ceux qui ont placé en nous leur confiance de répondre efficacement à leurs inquiétudes quotidiennes», s’engage Laïd Hadji, le nouveau P/APW. Mais il faut aussi dire que dans beaucoup de cas, «ces points noirs» sont le fait de l’homme qui multiplie les agressions contre des ouvrages électriques. Faut-il souligner que ce sont les endroits mal éclairés qui s’érigent en fiefs de délinquants et deviennent sources d’insécurité ?
Les Commentaires
Wa tefah fi galb janni
Ou galbi ma hanani
Wa gabdi hanani
Zebda fi mayhette el ben
Ceux qui on jadis connu notre chère ville n'en reviennent pas de l'état de dégradation avancée qu'elle se trouve maintenant, il y a tellement a dire, ça fait trop mal au coeur pour une ville qui était autrefois la plus belle du pays et de toute l'Afrique entière, un don du ciel, un petit coin du paradis sur terre, un véritable joyau de la méditerrannée, hélas je pense qu'il faut déjà trouver le courage de signaler se laisse aller qui me laisse souvent sans voie et triste.
Bien sur il est grand temps de se réveiller pour remettre un peu d'ordre, évidemment cela concernent nous tous et surtout l'ensemble de nos élus, nous sommes maintenant devant une montagne de travail, je pense que le but serait de ne pas se décourager et d'essayer de faire peu et bien à la fois, certes il y a eu de très belles réalisations depuis notre indépendance mais beaucoup de belles choses on disparu!d'autres sont restées dans un abandon total par ignorance, dommage que ne suis pas un grand écrivain pour décrire et de trouver les mots justes pour pouvoir bien m'exprimer et de bien l'expliquer, tellement que j'ai vu de mes propres yeux certaines choses ahurissantes a ne pas voir, je ne veux pas trop m'étaler car je n'aurais pas vraiment le courage de le dire pour ne ne pas détruire mes meilleurs souvenirs d'enfance et de faire encore plus mal par respect à ma douce ville de naissance.