Selon des sources syndicales, l’instance de l’union locale UGTA de Sidi-Amar, daïra d’El-Hadjar (Annaba) n’a pas présenté pour l’exercice écoulé et jusqu’à hier mercredi la preuve de sa représentativité syndicale. Toujours selon la même source, l’Union locale de Sidi-Amar ne compte aucun travailleur adhérent dans ses rangs. Autrement dit, en l’absence de représentativité, cette structure de l’UGTA ne pouvait participer au renouvellement syndical. Devant cette situation, la direction d’ArcelorMittal n’est pas restée les bras croisés. Se basant sur cet argument, celle-ci a suspendu l’opération de préparation de renouvellement des sections syndicales locales en question. Pour beaucoup, ceci est une remise en cause de tout ce qui a été fait clandestinement et surtout illégalement par cette structure qui a été mise devant ses responsabilités, entre autres, procéder à une opération urgente d’adhésion dans les rangs de l’UGTA, action vouée dès à présent à l’échec, estime-t-on, en raison du boycott de cette structure. En plus, il n’y a que le syndicat d’entreprise qui peut véritablement vendre des cartes d’adhésion aux travailleurs d’ArcelorMittal.
L'EST - 21/02/2013 - B. Salah-Eddine
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