Le boulevard Bouali Saïd un marché aux portes de la Coquette - L’éradication tout récemment du marché informel des fruits et légumes du quartier « Saf- Saf» a suscité beaucoup de satisfaction parmi les riverains, qui ont apprécié l’engagement des pouvoirs publics dans la lutte contre ce phénomène et l’assainissement des espaces publics. L’opération a été bien accueillie d’autant plus qu’elle s’est déroulée sans heurts et est venue à point nommé, délivrer le voisinage des risques certain de maladies que ce dernier encourait, des années durant. Le résultat concluant, il faut le dire, a constitué un motif de fierté des autorités et présenté au Premier ministre alors en visite, comme un exemple à suivre. Au moment où tout le monde s’attendait à la poursuite de cet élan salvateur, pour être au rendez-vous des délais fixés par le gouvernement pour venir à bout des marchés informels, le phénomène semble plutôt avoir la peau dure. Des vendeurs au noir ont renoué avec leur activité en investissant comme à l’accoutumée le trottoir jouxtant la trémie menant vers Sidi Brahim, c’est-à-dire aux portes de la ville , pour proposer aux passants des articles de la fripe, pourtant interdits d’entrée au territoire national. Les voisins perturbés dans leur quiétude interpellent les autorités. « Les habitants et les commerçants du coin demandent aux autorités concernées d’intervenir pour restituer au quartier sa fonction originelle de lieu de passage notamment des visiteurs et de délivrer les résidents de la pollution sonore et autres obscénités que subissent à longueur de journée les familles du quartier. » Les plaignants estiment à juste titre qu’il est impératif de déloger les squatteurs pour que leur « projet » ne constitue pas un précédent et ne complique pas davantage le travail des services de sécurité à qui échoit la lutte contre la prolifération des marchés au noir.
L'EST - 23/02/2013 - S.L.
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