En raison de la passivité des syndicalistes de l’entreprise franco-algérienne Ferrovial-Alsthom vis-à-vis de la grève générale qu’ont menée les travailleurs pendant 3 semaines, plusieurs voix s’élèvent d’ores et déjà parmi les quelque 400 employés réclamant le départ du syndicat. Hier, des travailleurs de Ferrovial-Alsthom s’en sont pris à leurs représentants au sein de la section syndicale, qui ont affiché dernièrement lors de la grève de trois semaines une inertie totale face à leurs doléances. Une sorte d’inaction qui a suscité la grogne et la colère des employés. Ces derniers ont transmis aux dirigeants de l’Union locale d’El Bouni une correspondance sous forme de protestation contre les syndicalistes ainsi qu’une demande d’autorisation d’organisation d’une assemblée générale élective afin de renouveler la composante du bureau local, d’après de sources fiables. Les travailleurs entendent par cette démarche réclamer le départ de la section syndicale actuelle qui, selon les plaignants, a pris fait et cause pour l’administration au détriment des grévistes qui se sont trouvés en justice. Dans la mesure où il n’y aurait aucune suite à cette demande, les plaignants ont signalé que le retour à un autre arrêt de travail reste leur dernière alternative pour faire pression sur leur hiérarchie. Un arrêt de travail qui pourrait engendrer encore une fois des perturbations dans la production et des préjudices. Cependant, ils tiennent encore au dialogue fructueux avec les responsables de l’Union locale pour la tenue d’une AG, à brève échéance. A noter que la production ferroviaire et autres éléments de base pour la fabrication des tramways et rails a été totalement paralysée et une vive tension a plané sur l’entreprise Ferrovial-Alsthom à El Bouni, durant toute la durée de mouvement de protestation organisée par l’ensemble des travailleurs. La décision de mener une grève générale et illimitée au sein du groupe industriel franco-algérien a été prise au terme d’une rencontre non fructueuse avec la direction. Le dialogue n’ayant pas abouti et les revendications salariales n’ayant pas été satisfaites, ces travailleurs se sont vus donc dans l’obligation de recourir à un débrayage pour que justice leur soit faite. En effet les quelques 400 employés travaillent dans des mauvaises conditions, malgré les multiples requêtes transmises à la direction. Le cumul des pertes financières qu’avait subies Ferrovial-Alsthom à cause de la précédente grève, est évalué à plus de 200 milliards de centimes. Pour mémoire, ils réclament l’augmentation du salaire qui est à 18 000 DA, la titularisation par l’octroi de contrats du travail à durée indéterminée, le respect mutuel au sein de l’entreprise notamment par les hauts responsables et l’amélioration des conditions du travail.
L'EST - 25/02/2013 - T.O
Les Commentaires
"Prolétaires du Monde entier , Unissez-vous" avais dit un certain ....K.M.
Alors , nous autres prolétaires d'un Pays riche a Milliards , Unissons-nous afin de sauver ce qu'il nous reste : LA DIGNITE et un travail décent pour nous et surtout pour nos enfants.Le prorata salarial entre nationaux et éxpatriés est tellement énorme , qu'il faudrait , afin de calmer les esprits , multiplier par 3 les salaires mensuels de nos citoyens . Sinon , vous les gens d'El-MOURADIA (Je cite Mr LINTIKO) gare au retour du Baton .............Ce qui ne seras pas un Baton de pélerin , mais une Massue sur vos tétes (Mal) pensantes .A te lire Mr. LINTIKO tu es tellement rare que tu deviens notre perle................