Les péripatéticiennes est le terme académique pour désigner les racoleuses. Elles sont revenues après une courte absence due à leur expulsion par les gardiens de la paix. Ce n’est pas la morale publique qui est mise en cause dans ce métier, le plus vieux du monde, mais c’est que cela fait désordre surtout que leur emplacement favori est juste en face de l’Hôtel de ville. Si au moins elles se font discrètes mais ce n’est pas le cas car les invitations se font d’une manière ostentatoire et c’est une gêne pour les promeneurs des deux sexes, souvent accompagnées de leurs enfants. Sans parler des « clients » potentiels, la plupart d’entre eux des personnes de passage.. Ces derniers temps on peut constater une augmentation du nombre de ces femmes de joie et le plus étonnant c’est qu’elles sont de plus en plus jeunes à venir s’installer sur les bancs publics de la plus belle esplanade de la ville.
L'EST - 11/03/2013 - Djamel Saadi.
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !