Les dossiers qu’étudie la commission du CALPIREF, pour la validation et surtout l’attribution de sites à des projets d’investissement, sont en principe frappés du sceau de confidentialité. Les projets sont triés par ordre de priorité. S’agissant d’investissement, une liste est établie et transmise aux membres de ladite commission avec la mention « confidentiel ». Seulement, dès que ce travail est fait, commence l’affluence au cabinet de la wilaya ; l’affluence de ceux qui…ne sont pas portés sur cette liste. Et ils le savent quand on leur demande comment ils ont été informés, « je le sais et on m’a dit de me débrouiller si je veux que mon dossier passe mais je ne vous dirais pas qui ! ». Cela n’a aucune importance, ce qui en a par contre c’est le fait avéré de fuites d’informations confidentielles qui discréditent les travaux de la commission avant même qu’elle ne commence puisque, ceux qui ne sont pas portés sur la liste, crient sur tous les toits qu’ils sont victimes de partialité même si la logique économique impose des priorités aux projets d’investissement. Avec la rumeur, un sport annabi, cela jette un doute sur la meilleure des intentions. Reste maintenant la question de savoir quel intérêt pousse à oublier un devoir de réserve et à trahir les secrets de la confidentialité.
L'EST - 17/04/2013 - Ammar Nadir
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