Dans le chantier des 20 logements socio-participatifs à la cité du 8 Mars, tout se fait et se vend dans l’obscurité de la nuit, mais de surcroît durant le jour. Les bénéficiaires des 20 logements LSP, dont les travaux de réalisation sont à l’arrêt total depuis plusieurs années, à leur grand dam, crient au scandale. Car, au niveau du chantier, les délinquants y imposent leur diktat. Drogue, alcool et sexe, il y a un peu de tout. Et du coup, le chantier s’est transformé au fil des années en un véritable lieu de débauche, et les « amateurs » s’adonnent à cœur joie à ces pratiques abjectes. Alors que le maitre d’œuvre ainsi que le maitre d’ouvrage, n’en ont cure et fond la sourde oreille aux requêtes ou doléances ou encore les multiples mouvements de protestation des souscripteurs. En ce lieu, les délinquants trouvent tous les plaisirs de la vie, car, dans ce microcosme isolé, loin des regards indiscrets, ils peuvent profiter du silence de la nuit comme du jour où l’alcool coule à flots, où la drogue fait rêver et où tout un chacun peut satisfaire son désir charnel sans être dérangé et sans déranger qui que ce soit. Malheureusement, ce vaste chantier donne l’impression d’être abandonné à son triste sort, notamment à la tombée de la nuit, où l’immeuble en construction est pris d’assaut par des dizaines de délinquants accompagnés par des prostituées. Un lieu calme, mais le chantier donne une image trompeuse. Car, c’est là que convergent la nuit, les délinquants et les dépravés, qui en ont fait leur repaire privilégié. Paradoxalement, l’entreprise à charge de la réalisation de ce projet de 20 LSP, ainsi que le maitre d’œuvre, en l’occurrence le groupe Grepco, refusent toujours de reprendre les travaux de construction pour plusieurs raisons « fallacieuses », selon les bénéficiaires, dont les cris de détresse et actions de contestations sont restés sans suite. Ils interpellent ainsi le premier responsable de la wilaya, le ministre de l’Habitat et le Premier ministre.
L'EST - 09/07/2013 - T.O
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